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Bataille de l'Amblève (716) — Wikipédia Aller au contenu

Bataille de l'Amblève (716)

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Bataille de l'Amblève
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du royaume franc à l'avènement de Charles Martel (714). Paul Vidal de La Blache, Atlas général d'histoire et de géographie (1912).
Informations générales
Date
Lieu Radborive (dans la principauté de Stavelot-Malmedy)
Issue Victoire de Charles Martel
Belligérants
Neustrie
Frise
Austrasie
Commandants
Chilpéric II
Ragenfred
Radbod Ier de Frise
Charles Martel

Guerre civile des Francs

Batailles




Coordonnées 50° 28′ 48″ nord, 5° 38′ 19″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de l'Amblève
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Bataille de l'Amblève

La bataille de l'Amblève ou bataille d'Amblève a lieu en 716, au croisement de la rivière de l'Amblève, dans la principauté de Stavelot-Malmedy, au cours de la guerre civile des Francs. Le maire du palais d'Austrasie, Charles Martel, parvient à vaincre ses rivaux dirigés par le roi des Francs Chilpéric II, son maire du palais de Neustrie, Raganfred, et Radbod Ier, duc des Frisons. C'est la première victoire de Charles Martel qui inaugure une longue carrière de victoires ininterrompues. Dans cette bataille, Charles prouve son génie militaire qui marquera le reste de sa vie.

Dans cette bataille, Charles Martel montra pour la première fois qu'il possédait d'excellentes qualités militaires. Après sa défaite à la bataille de Cologne contre les armées combinées de Chilpéric II et Radbod Ier, Charles rassembla ses partisans dans les montagnes de l'Eifel. De nombreux Austrasiens, attaqués par des Neustriens, des Frisons et des Saxons au nord-est, se sont ralliés derrière Charles en sa qualité de seul homme survivant de la famille des Pépinides[1].

En , l'armée austrasienne de Charles attaque la coalition neustro-frisonne aux environs de Radborive alors qu'ils revenaient triomphalement de Cologne. Charles a feint une retraite[Note 1] (il est le seul général connu à utiliser cette tactique pendant l'Âge sombre) : il surprend ses ennemis alors qu'ils se reposent et simule une retraite. Les Neustriens le poursuivent en quittant leur position défensive et, une fois à découvert et non protégés, Charles se retourne, leur tend une embuscade et les vainc. Selon les Annales de Metz, source la plus complète concernant la bataille, les pertes qu'il a infligées à ses ennemis ont été considérables. Il demeure invaincu jusqu'à sa mort, 25 ans plus tard, en 741. Charles Martel montre ainsi pour la première fois son génie militaire.

Par la suite, Charles récupère une grande partie de la rançon payée par Plectrude au roi Chilpéric II et à Raganfred à Cologne.

Notes et références

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  1. Une « retraite feinte », tactique devenue célèbre après son utilisation fréquente par les Mongols, est l'une des plus difficiles à réaliser au cours d'une bataille. Elle exige de la discipline de la part des troupes, une bonne préparation, une reconnaissance du terrain et un usage au bon moment de la part du commandant. La tactique consiste à donner l'impression que les troupes fuient pour ensuite faire marche arrière et se relever une fois qu'elles ont attiré leurs adversaires hors d'une position privilégiée, et les ont généralement lancés à leur poursuite, dans un lieu où ils sont facilement repérés.

Références

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Bibliographie

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