Bilala
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Bilala est une localité du district de Mvouti dans le département du Kouilou, située dans le sud-ouest de la république du Congo. Bien que situé dans le même département du Kouilou, il n'est pas à confondre avec l'un des bourgs de Diosso portant le même nom.
| Bilala | |||
| Administration | |||
|---|---|---|---|
| Pays |  République du Congo
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| Département | Kouilou | ||
| District | Mvouti (district) | ||
| Géographie | |||
| Coordonnées | 4° 10′ 04,1681″ sud, 12° 36′ 12,6119″ est | ||
| Altitude | 320 m |
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| Localisation | |||
| Géolocalisation sur la carte : République du Congo
Géolocalisation sur la carte : République du Congo
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Localisation
[modifier | modifier le code]Bilala, anciennement Guéna, est situé sur la route nationale un entre la capitale économique Pointe-Noire et la capitale politique Brazzaville. Elle est à mi-chemin entre Pointe-Noire et Dolisie dans le département du Niari.
Biala est situé au kilomètre 71 du tronçon du chemin de fer Congo-Océan, qui compte 512 kilomètres entre Yanga et Bilinga, anciennement Fourastié (kilomètre 79)[1],[2].
Ce village est situé en plein massif du Mayombe[3].
Les villages les plus proches sont Kipessi et Moukondo au sud et Lissanga à l'est[4].
On y trouve une école primaire et un collège portant le nom de Jean Dello[5],[6],[7], homme politique et homme de lettres natif du canton de Banga, dans le district de Mvouti,
Un pont métallique permet d'accéder à Bilala en enjambant la rivière Loémé. Mais cet ouvrage construit pendant la période coloniale n'est pas entretenu et menace de s'effondrer surtout avec les passages répétés des poids lourds de l'usine d'extraction de gravier destiné à la construction, située non loin de là[8].
Religion
[modifier | modifier le code]Bilala comporte en son sein près de 18 confessions religieuses. Parmi les plus célèbres, on peut citer le catholicisme, le protestantisme, l'Armée du salut, le lassysme, le kimbaguisme, la religion ngunza, le pentecôtisme et enfin l'animisme. Le catholicisme est considéré comme la religion la plus importante, quant à son organisation, sa démographie et ses infrastructures.[réf. nécessaire]
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Agriculture
[modifier | modifier le code]Des plantations forestières d'espèces comme le limba (Terminalia superba) sont présentes depuis des décennies à Bilala[9],[10],[2].
On trouve également des bananeraies[11],[2] et des cultures de cacaoyers pratiquées sous la couverture forestière des limbas.
Catastrophe ferroviaire
[modifier | modifier le code]Dans la nuit du 21 au 22 juin 2010, un tragique accident ferroviaire est intervenu dans les environs de Bilala faisant 76 victimes. L'état de délabrement avancé du réseau ferroviaire du CFCO, ainsi que l'absence d'investissement pour la modernisation de cette infrastructure a été mis en cause[12],[13],[14].
Cela rappelle un autre traumatisme, celui de Mvoungouti[15],[16] intervenu le 5 septembre 1991, à la suite de la collision entre deux trains, faisant plus de cent morts et restant la catastrophe ferroviaire avec le plus de victimes en République du Congo..
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bureau de recherche géologiques et minières - BRGM, Plan minéral de la République Populaire du Congo, 734 p., p. 304
- Eugène Dagba, « Quelques observations agro-météorologiques à Bilala (Congo) : d'août 1987 à décembre 1989 », ORSTOM, no 639 S.R., , p. 77 (lire en ligne)
- Fabrice Moustic, « Mayombe : en route pour Bilala... - Le blog de Fabrice au Congo », Le blog de Fabrice au Congo, (lire en ligne, consulté le )
- « Bilala », sur Mapcarta (consulté le )
- Bienvenu Boudimbou, « Bras de fer Celtel - Gouvernement : Jean Dello se montre intransigeant », Congopage, (lire en ligne, consulté le )
- « Donation : les élèves du village Bilala reçoivent des kits scolaires | Les Dépêches de Brazzaville », sur www.lesdepechesdebrazzaville.fr, (consulté le )
- Jean Dello, « Toponymie sur la ville de Pointe-Noire – Jean Dello – ORSTOM 1988 », DMCARC, (lire en ligne, consulté le )
- John Ndinga-Ngoma, « lasemaineafricaine - District de Mvouti (département du Kouilou) : Sauver le pont de Bilala sur la Loemé, pour éviter une éventuelle catastrophe », sur www.lasemaineafricaine.net, (consulté le )
- Jean-Noël Marien et Bernard Mallet, CIRAD, « Nouvelles perspectives pour les plantations forestières en Afrique centrale », Bois et forêts des tropiques, no 282 (4) « Plantations / Le point sur... », , p. 67-79 (lire en ligne)
- Jean-Noël Marien et Sylvie Gourlet-Fleury, « Les plantations forestières en Afrique centrale : des sylvicultures nouvelles pour répondre aux nouveaux besoins des sociétés », COMIFAC, , p. 197-212 (lire en ligne)
- Eugène Dagba, IRD, « La croissance du bananier Var. Gros Michel à Bilala (Congo) », Améliorer production agricole en milieu aride, no 6, , p. 119-142 (lire en ligne)
- « Tragédie ferroviaire au Congo », Congopage, (lire en ligne, consulté le )
- Source: AFP, « Congo: le bilan de l'accident de train s'alourdit, 76 morts au moins », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- International Consuting Engineers, Rapport Final Audit Environnemental et Social du Chemin de Fer C0NGO OCEAN (CFCO), , 187 p. (lire en ligne), p. 36,47
- Patrice Loubelo, « Accident ferroviaire de Mvoungouti », Congopage, (lire en ligne, consulté le )
- « Cheminots congolais, la justice au bout du tunnel », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
