(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Cimetière des Péjoces — Wikipédia Aller au contenu

Cimetière des Péjoces

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cimetière des Péjoces
Entrée principale du cimetière
Commune
Superficie
30 hectares
Personnes
138 000Voir et modifier les données sur Wikidata
Mise en service
1 juillet 1885
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Identifiants
Sauvons nos tombes
Carte
Personnalités enterrées

Le cimetière des Péjoces, un des plus grands de France, est un cimetière de la ville de Dijon dans le département de la Côte-d'Or. Par la nature de son environnement et par l'importance des personnalités enterrées, le cimetière des Péjoces est considéré comme le Père-Lachaise dijonnais.

Il existait autrefois en la ville de Dijon sept cimetières situés autour des églises paroissiales. À la suite d'un arrête royal du 10 mars 1776, ils furent détruits et remplacés par un cimetière général et commun situé hors des murs de la ville et bénit le 8 avril 1783 par l'évêque du diocèse Mgr de Vogüé[1]. Cet ancien cimetière municipal, situé en bas de l'avenue Victor-Hugo, s'étend sur 6 hectares en 1870. Jugé comme un frein à l'extension de la ville, il est fermé et transféré au nouveau cimetière des Péjoces [2]. La première inhumation eut lieu le 1 " juillet 1885. Le transfert des sépultures depuis l’ancien cimetière de Montchapet dure jusqu’en 1920. Dès 1918, un agrandissement est nécessaire pour inhumer les corps des soldats, y compris étrangers, morts dans les hôpitaux de Dijon. Le carré militaire de 1914-1918 est composé de 1 091 sépultures françaises, 837 allemandes, 21 russes, 14 italiennes, 8 du Commonwealth, 1 polonaise et 1 belge[3]. Son organisation reprend le schéma traditionnel des nécropoles françaises, mais son extension réalisée à partir de 1974 par André Holodynski s'inspire des cimetières paysagers de type anglo-saxon[4].

Description

[modifier | modifier le code]

Le cimetière s'étend sur 30 hectares et est classée parmi les dix premiers de France tant en surface qu'en nombre d'inhumés (33.000 concessions et 138.000 défunts)[5].

Il est également le plus important de la ville, suivi par le Cimetière intercommunal de Mirande.

Il est composé de plusieurs parties[6] :

  • La plus ancienne est dotée de nombreuses allées curvilignes et présente des parties aménagées à la façon des cimetières parisiens du XIXe siècle, composées de caveaux familiaux.
  • Le cimetière militaire créé en 1920
  • Le « carré » des fusillés
  • Le monument élevé aux déportés juifs dont les cendres ont été ramenées d'Auschwitz
  • Les emplacements dédiés aux crémations
  • Le monument pyramidal aux victimes de la guerre de 1870 où reposent près de 2 000 victimes françaises, italiennes et allemandes.
  • Le cimetière paysager

Personnalités inhumées

[modifier | modifier le code]

Plusieurs personnalités, qui ont contribué à la grandeur de Dijon dans les domaines politiques, artistiques et autres y sont inhumées (liste non exhaustive) [1] :

Vues du cimetière

[modifier | modifier le code]

Commémoration

[modifier | modifier le code]

Tombes remarquables

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]