Claude-Pierre Dornier
Claude-Pierre Dornier | |
Fonctions | |
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Député de la Haute-Saône | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (4 ans et 2 mois) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dampierre-sur-Salon (Haute-Saône, France) |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Dijon (Côte-d'Or, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Gauche |
Profession | Maître de forges |
députés de la Haute-Saône | |
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Claude-Pierre Dornier (, Dampierre-sur-Salon - , Dijon) est un maître de forge et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un négociant qui possédait de vastes propriétés dans la Haute-Saône, il devint maître de forges à Dampierre-sur-Salon, fit partie, en 1790, de l'administration départementale le la Haute-Saône, et fut élu, le 5 septembre 1792, membre de la Convention par le département de la Haute-Saône. Il vota la mort de Louis XVI. Il effectue une importante mission en Vendée insurgée entre août 1794 et juin 1795. Il relatera cette expérience dans des carnets de route.
Le 4 brumaire an IV, il entra comme ex-conventionnel au Conseil des Cinq-Cents, fit établir (4 frimaire) le traitement des messagers d'État au Corps législatif à la valeur représentative de 1,500 milligrammes de froment, et celui des secrétaires rédacteurs à celle de 2,250 ; le premier traitement fut modifié, sur sa proposition, le 24 frimaire suivant, et porté de 1,500 à 2,000 milligrammes. Réélu au Conseil des Cinq Cents par le département de la Haute-Saône, le 23 germinal an VI, il devint secrétaire du Conseil le 1er frimaire an VII. Le coup d'État du 18 brumaire mit fin à sa carrière politique. Il accepta cependant la nouvelle Constitution avec enthousiasme.
Il reprit alors la direction de ses forges et la gestion de ses grandes propriétés. Un de ses biographes rapporte qu'il acquit, en 1794, comme bien national, les forges de Pesmes confisquées sur le duc de Choiseul, émigré. Ayant appris que Mlle de Choiseul n'avait pas quitté la France, il lui fit accepter une pension de 3,000 francs, et, après la radiation de M. de Choiseul de la liste des émigrés, lui compta 90,000 francs, somme qui représentait ses bénéfices sur les forges de Pesmes. Dornier laissa en mourant à ses douze enfants une fortune évaluée à 6 ou 7 millions.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Claude-Pierre Dornier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Claude-Pierre Dornier, Une mission en Vendée militaire, carnet de route d'un conventionnel (août 1794-juin 1795), présentés et annotés par Xavier de Boisrouvray, Tallandier, Paris, 1994, 496 p.
Liens externes
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