Dhaya
Dhaya | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe algérien | الضاية | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Sidi Bel Abbès | |||
Code ONS | 2232 | |||
Démographie | ||||
Population | 5 163 hab. (2008[1]) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 34° 40′ 31″ nord, 0° 37′ 15″ ouest | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Sidi Bel Abbès | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Dhaya est une commune de la wilaya de Sidi Bel Abbès en Algérie, connue sous le nom de Bossuet à l'époque de la colonisation française.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Dhaya est située sur la route nationale 13[2], à 65 km au sud de Sidi Bel Abbès, entre Telagh (15 km au nord-est) et Ras El Ma (26 km au sud-est)[3].
Lieux-dits, hameaux, et quartiers[4]
[modifier | modifier le code]Géographie physique
[modifier | modifier le code]Dhaya, à 1 350 m. d'altitude, est une commune de montagne située entre le Djebel Merhoum (sommet à 1 404 m) et le massif des monts de Daïa à l'est ; la route de montagne W 39 permet de rejoindre El Haçaiba, à seulement 950 m d'altitude, au nord-ouest.
Le climat d'hiver est propice à la neige. Le village est entouré de vastes étendues forestières (pins d'Alep[7]).
La rivière Mekerra, qui arrose Sidi Bel Abbès et Sig, prend sa source dans cette montagne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Époque coloniale francaise
[modifier | modifier le code]À la fin du XIXe siècle, la région de Dhaya fait partie du département d’Oran. En 1878, un centre de colonisation est installé à cet endroit par une unité de la Légion étrangère, avec un secteur civil (lots de colonisation) et un secteur militaire; d'abord appelé « Daya », ce centre prend ultérieurement le nom de « Bossuet », en l'honneur de l'évêque de Meaux (1627-1704).
Le secteur militaire comprend un camp clôturé et un fort ou « redoute », qui devint successivement la "maison mère des bagnes [militaires]de Biribi en Oranie »[8] dès la fin du XIXème siècle et un centre d'internement de civils durant les années 1930, sous Vichy et aussi pendant la guerre d'Algérie.
Personnalités internées à Bossuet
[modifier | modifier le code]- André Moine, dirigeant communiste;
- Bernard Lecache (1895-1968), fondateur de la LICA, en 1942;
- Djelloul Benderdouche en 1957, maire de Mostaganem[9] après l'indépendance de l'Algérie.
Administration
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Services publics
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Wilaya de Sidi Bel Abbès : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- La N 13 va de Sidi Bel Abbès à El Aricha, puis se prolonge en piste vers la frontière marocaine.
- Cf. carte Michelin 743 « Algérie Tunisie ».
- J.O.R.A. du 19 décembre 1984, p. 1533
- Cf. Algérie Actualité 18 mars 2012
- Cf. La Voix de Sidi Bel Abbès 15 février 2012.
- Dhaya apparaît dans des répertoires botaniques, par exemple celui du Muséum d'histoire naturelle de Paris.
- André Moine, Regards critiques et dialogues d'un communiste avec son passé, les Algériens les Chrétiens, préface de Henri Alleg,, éd de l'Etincelle,, , 236 p., p. 60
- Cf. [1] sur le site du journal Réflexion.
Annexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Bossuet » sur le site Le coin du Popodoran (orientation : nostalgique de l'Algérie française) : photographies du fort et du village ; carte régionale