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Discussion:Cluj-Napoca

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Les noms des objectifs touristiques

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Bonjour, Je vous remercie pour avoir pris l'initiative de contribuer à cet article et je vous encourage à le faire d'une manière encore plus substantielle. Je proposerais de ne pas traduire en français les noms des objectifs touristiques auxquels on dédie des articles à part entière. J'avance les raisons suivantes:

  • On ne traduit pas toujours en français tous les noms étrangers. Ainsi on ne dit pas "la Nouvelle York" pour New York, ni "la Sainte Famille" pour Sagrada Família.
  • Le roumain est assez proche du français pour qu'un locuteur natif de français puisse comprendre ce que "Palatul de Justiţie", par exemple, veut dire.
  • J'ai laissé les noms des objectifs touristiques en roumain parce que, une fois sur place, le touriste français/francophone trouvera plus facilement ces objectifs d'après leurs noms roumains que d'après leurs traductions en français.
  • Tous ces objectifs se verront consacrer des articles dans lesquels on donnera aussi la traduction française de leurs noms respectifs.

Merci encore une fois et bien à vous! Burghiu (d) 29 janvier 2009 à 17:30 (CET)[répondre]

Opinion anonyme

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Un fond d’esprit et de préjugés antiroumains qui prévalent dans les articles sur la Transylvanie, font écrire des énormités comme celle qui fait venir le nom de Cluj (on se demande phonétiquement comment) d’un hypothétique « Claudiopolis » (toponyme grec, et qui plus est supposé médiéval !).
Alors que Cluj (prononcé « Clouj ») est un toponyme dont l’origine est tout ce qu’il y de plus latin. Il vient tout simplement du verbe « claudo, claudere » qui signifie : « clore, cerner, ceindre ». En latin « clausum » ou « clusum » a le sens d’« enclos » ou d’« armoire ». La « clausura » ou « clusera » désigne la fermeture d’une porte ou le château-fort. Le nom allemand de Cluj (Klausenburg) dit exactement la même chose. Il s’agit de la citadelle (éventuellement la cité, « burg » en allemand) de la « cluse » (« Klause », à ne pas confondre avec Klaus qui signifie Colas ou Nicolas en allemand). Et sûrement la même chose en magyar où « kolozs » (prononcé koloj) est l’équivalent de « klauze » et plus encore de « cluj » et où « vár » signifie « forteresse » ou « cité ». Donc « Cluj » signifie très probablement : « cluse ». Ce mot existe en français, mais il a surtout un usage régional. C’est un terme de montagne (Jura, Vosges, Alpes) ; c’est également un nom de lieu sous la forme de « La Clue », « La Clusaz », « Cluses ». Dans le Jura, la cluse désigne une « coupure étroite et encaissée creusée perpendiculairement à une chaîne de montagne. Exemple : la cluse de Nantua » (Petit Robert).
La situation géographique de Cluj (haute vallée cernée de montagnes et voie de passage (et de commerce) multiséculaire) correspond très exactement à son nom. Que les allemands et les hongrois aient cru bon d’ajouter au nom qu’il s’agissait d’une citadelle ou d’une cité montre par là même, l’antériorité évidente du nom roumain Cluj.
Remarque finale : le mot allemand « klause » est très probablement un emprunt direct au latin puisqu’il signifie à la fois « défilé » (passage étroit) et « cellule » (comme dans la clôture monastique).
Si Claudiopolis est attesté au moyen-âge (ce dont je doute, car Claude n’est pas Nicolas), il s’agit bien évidemment d’une construction a posteriori ; d’une reconstruction à partir d’une fausse étymologie, comme il y en a tant et tant en toponymie.
En somme, Cluj = La Clusaz. 91.172.116.218 (d)

Le fond d’esprit et de préjugés antiroumains est relativement modéré dans le wikipedia en français, mais beaucoup plus présent (et mieux sourcé) en anglais, allemand, hongrois, hébreu, russe, ukrainien, bulgare (et même en roumain quand les articles sont traduits de l'une de ces langues). Cela est du au nombre et au dynamisme des auteurs nationalistes de tous pays. Ce fond d’esprit roumanophobe n’apparaît pas seulement dans les articles sur la Transylvanie (où prévaut le point de vue des historiens hongrois), mais aussi dans les articles historiques en général, ceux sur les minorités de Roumanie et leur histoire, ceux concernant la République de Moldavie (où prévalent les points de vue des pays voisins, de l’URSS et de ses états-successeurs, ou du PCUS. Le point de vue roumain n’est pas forcément plus objectif ou plus digne d’intérêt que les autres, mais s’il n’est même pas cité, l’article est nécessairement biaisé (parfois, un ajout peut être éliminé de l’article comme "irrélevant" simplement parce que la source est roumaine).
Le plus souvent, le biais antiroumain se manifeste par des omissions : les sources nationalistes allemandes, hongroises, russes, ukrainiennes, bulgares, ainsi que les sources proches du point de vue du stalinisme soviétique ou roumain, sont bien là, et les faits relatés sont exacts (comme par exemple l’arriération culturelle des masses paysannes roumaines, les crimes, les compromissions, la violence, les convoitises des pouvoirs roumains d’avant le communisme) mais le reste manque (le multiculturalisme, les arts, les sciences, le patrimoine, la renaissance culturelle, le développement d’avant le "communisme", les personnalités humanistes, les crimes commis par la gouvernance "communiste"). Ainsi, sans avoir à mentir, une image très sombre et confuse se dessine.
Sombre : la Shoah roumaine, aussi hideuse que réelle, prend la place centrale dans la longue histoire des Juifs en Roumanie et occulte leur rôle dans l’ouverture et le développement du pays, ainsi que la cohabitation et les échanges avec les chrétiens ; sortie du contexte social, idéologique et économique de la période, cette tragédie donne l’impression de ne pouvoir être reliée qu’à une incompréhensible cruauté et rapacité intrinsèque, propre au peuple roumain et à lui seul ; liée à l’exégèse du fascisme roumain, elle donne l’impression, pour le plus grand bonheur des fascistes, que tout le peuple roumain a partagé leur point de vue et qu’ils sont le courant d’opinion le plus représentatif parmi les Roumains, au point d’être constitutif de l'identité roumaine. Un autre cas particulièrement exemplaire est l’article Résistance anticommuniste roumaine (à comparer dans les différentes langues), initialement caricaturée comme le faisait le pouvoir stalinien ("tous des fascistes"). La version française est à présent plus neutre, grâce au travail minutieux d’Albacore60 [1]. Quant à l'article Résistance en Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale, il n'existe même pas dans d'autres langues que le français.
Confuse : toujours faute d'être reliées aux autres articles connexes de chaque sujet, les présentations ne permettent pas souvent au lecteur de se faire une idée claire des définitions, surtout quand un nom est polysémique, comme "valaque" ou "moldave" ou "roumain".
Si, par exemple, on ignore la différence entre droit du sang et droit du sol, et si on ignore auquel des deux se réfèrent les définitions légales et les statistiques roumaines et moldaves, on ne comprend pas ce que chaque mot peut bien signifier. Par exemple, selon le droit du sol, le droit international et les documents d'identité, un "roumain" et un "moldave" est un citoyen, respectivement de la Roumanie et de la Rép. de Moldavie (et non de la Moldavie comme région historique - là aussi, confusion si on ne le précise pas), indépendamment de ses origines, langue maternelle ou religion.
En revanche, selon le droit du sang auquel se réfèrent les recensements ethniques en Roumanie et Rép. de Moldavie, un "roumain" ou un "moldave" est un membre de la majorité ethnique de la Roumanie et de la Rép. de Moldavie indépendamment de sa citoyenneté. Et dans ces pays, le mot "nationalité" ne désigne pas la citoyenneté comme en France, mais bien l'origine ethnique, liée à la langue maternelle, voire à la religion comme dans l'ex-Yougoslavie. De plus cette définition selon le droit du sang peut différer d'un pays à l'autre, de sorte que le même mot, par exemple "moldave" peut avoir deux sens différents selon les pays : le sens défini par la Roumanie englobe tous les locuteurs des langues romanes orientales où qu'ils vivent dans le monde, tandis que celui défini par l'URSS et toujours en vigueur dans la CEI ne prend en compte que ceux vivant dans cette dernière.
Le plus regrettable, c'est quand on voit des ajouts vérifiables et sourcés être enlevés parce que tel ou tel contributeur, ignorant la complexité des faits et la pluralité des études, refuse de les comprendre ou de les admettre, ou bien s'accroche à un point de vue nationaliste qu'on lui a inculqué dès son jeune âge, comme par exemple le protochronisme. --Julieta39 (discuter) 29 mai 2020 à 15:33 (CEST)[répondre]

Conversion des modèles Cite book

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Bonjour humains ! J'ai procédé sur cet article à la conversion des citations bibliographiques {{Cite book}} en {{Ouvrage}} diff. Voici le rapport de mes corrections, questions et suggestions :

  1. Cluj-Napoca, de la începuturi până azi[2] : Suggestion lien éditeur : Yale University Press ou Addison–Wesley ou Thames & Hudson,auteur=>auteurs,id=>isbn,ISBN>13
  2. Povestea oraşului-comoară. Scurtă istorie a Clujului şi monumentelor sale[3] : id=>isbn,ISBN>13,+langue

--ZiziBot (d) 29 août 2011 à 18:52 (CEST)[répondre]