El Karimia
El Karimia | ||||
Barrage de l'Oued Fodda à El Karimia | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | الكريمية | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Chlef | |||
Daïra | El Karimia (chef-lieu) | |||
Code postal | 02008 | |||
Code ONS | 0204 | |||
Indicatif | 027 | |||
Démographie | ||||
Population | 28 821 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 301 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 07′ 00″ nord, 1° 33′ 00″ est | |||
Superficie | 95,85 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Chlef. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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El Karimia, anciennement Lamartine, est à la fois une daïra et une commune de la wilaya de Chlef en Algérie. El Karimia compte plus de 35 000 habitants et est située à 28 km au sud-est de Chlef, chef-lieu de la wilaya.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Cette commune était appelée anciennement Lamartine en l'honneur d'Alphonse de Lamartine, politicien et poète français. [réf. souhaitée]
Géographie
[modifier | modifier le code]El Karimia est située entre les communes d'Oued Fodda, Harchoun, Sendjas et Beni Bouateb, sur l'oued Fodda à l'entrée des Portes de fer où il pénètre dans le massif de l'Ouarsenis par des gorges où est construit le premier barrage ou « petit barrage ».
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Le barrage de Beni Bouateb est appelé aussi barrage Steeg, du nom d’un des gouverneurs de l'Algérie française[réf. nécessaire]. La construction du barrage commence en 1926 et se termine en 1932[2]. Il est le premier des grands barrages construits en Algérie.[réf. souhaitée]
Ce barrage est considéré comme une infrastructure hydraulique de premier plan avec une capacité de 225 millions de mètres cubes couvrant la demande d’irrigation la rive gauche de la vallée de Chlef.[Passage à actualiser]
Mosquées et lieux de culte
[modifier | modifier le code]Il existe trois mosquées dans la commune d'El Karimia qui sont : la mosquée de l'émir Abdelkader, la mosquée de Ali Ibn Abi Taleb et la mosquée d'El Massoudi.
Éducation
[modifier | modifier le code]La commune est dotée de plusieurs établissements scolaires repartis à travers son territoire ; on peut citer les écoles primaires suivantes : École Mohamed Belacen, École Ibn Badis, École Ahmed Mekraz. Les collèges suivants : CEM de Hassiba Ben Bouali, CEM de Nahdj El Djamhouria, CEM Chafaa Elarbi, CEM de Ali Elachachi. Les lycées suivants : Lycée de Hassiba Ben Bouali et Lycée d'Eldjadida[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Guerre d'Algérie
[modifier | modifier le code]La région fut bombardée au napalm par l'armée française durant la guerre d'Algérie. La population, perchée dans une montagne, faisait face au massif montagneux de l'Ouarsenis, fief des maquisards algériens durant la guerre d'Algérie.
Guerre civile algérienne
[modifier | modifier le code]Durant la guerre civile algérienne des années 1990 (décennie noire), la population fut forcée à l'exil par les groupes armés, car pour ces derniers, elle représentait un passage vers les autres wilayas comme Tissemssilt, Ain Defla, Relizane, etc.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Wilaya de Chlef : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- Jean -Yves Thorrignac, « Oued Fodda »
- https://dz.kompass.com/a/ecoles-colleges-et-lycees-en-internat/8604015/r/wilaya-chlef/dz_dz02/