Famille Benoist de Laumont
Famille Benoist de Laumont | |
Armes | |
Blasonnement | D'or, à une tige de lis de jardin au naturel, terrassée de sinople et adextrée d'un lévrier assis de sable, colleté d'argent, la tête contournée ; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or |
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Période | XVIIIe siècle - XXe siècle |
Pays ou province d’origine | Valenciennes (Hainaut) |
Charges | Conseiller à la Cour de Douai |
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La famille Benoist de Laumont est une famille française originaire de Valenciennes (Hainaut), éteinte en 1915, dont l'un des membres fut anobli par le roi Louis XVIII, par lettres patentes du .
Cette famille a donné des magistrats et des officiers.
Histoire
[modifier | modifier le code]François-Joseph Benoist (1756-1833), maire de Valenciennes, est anobli en 1816, mais il meurt sans postérité en 1833[1]. Il avait adopté son neveu François-Joseph II Benoist[1].
Par décret du , les Benoist furent autorisés à joindre à leur nom celui de Laumont[2], tiré d'une propriété qu'ils possédaient dans le Nord, à Sommaing.
Armand Marquiset (1900-1981), fondateur — entre autres — de l'œuvre caritative les Petits Frères des pauvres, est le fils du comte romain Alfred Marquiset et d'Anne Benoist de Laumont, fille d'Aymar Benoist de Laumont (voir plus bas)[1].
Le nom s'éteignit avec Jacques Benoist de Laumont, tué à l'ennemi à Agny-lès-Arras au début de la deuxième bataille de l'Artois, le .
À la demande de sa mère Marie-Henriette Bernard de Sassenay, le sculpteur Albert Bartholomé donna les traits de Jacques au soldat gisant du monument aux morts de Crépy-en-Valois (Oise). Il s'agit de la réplique de la statue funéraire de celui-ci, qu'elle lui avait commandée, en 1918, afin qu'en soit ornée sa tombe, située à Gouy-en-Artois[a],[3],[4].
Filiation
[modifier | modifier le code]Deux personnalités notoires descendent de Pierre Benoist (1719-1772) :
- François-Joseph Benoist (1756-1833) ;
- Armand Marquiset Benoist de Laumont (1900-1981) : Armand Marquiset qui, à la suite d'un jugement du , porte le nom de « Marquiset Benoist de Laumont »[5] (un décret autorisa les aînés de famille à relever le patronyme d'un parent mort à la guerre quand il tomberait sans cela en désuétude[6]).
- Pierre Benoist (1719-1772), bourgeois de Valenciennes, apothicaire[2]. Il épouse Marie-Angélique de Bavay (1725-1807).
- François-Joseph Benoist (1756-1833), maire de Valenciennes sous la Restauration et député du Nord dans la fameuse Chambre introuvable ( - ). Sans alliance, il adopte son neveu François-Joseph II[2].
- Charles Augustin Benoist (1765-1817), épouse Victoire-Pacifique Hyolle (1767-1818).
- François-Joseph II Benoist (1796-1865), conseiller à la cour de Douai. Il est adopté par son oncle François-Joseph[2]. Il épouse Valérie Lahure (1819-1905).
- Adélaïde Adrienne Benoist de Laumont (1840-1905), épouse Léonce Guiraud (1829-1873), puis veuf épouse en secondes noces Fernand de Parseval (1840-1909), colonel d'infanterie, gouverneur militaire de Monseigneur le duc d'Orléans, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Malte[7].
- Aymar Benoist de Laumont (1842-1915), chef d’escadron de cavalerie, officier de l'ordre national de la Légion d'honneur[8]. Il épouse Marie-Henriette Bernard de Sassenay[2] (1855-1930).
- Anne Benoist de Laumont (1878-1967), épouse Alfred Marquiset (1866-1920), mort pour la France, croix de guerre, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur[8].
- Armand Marquiset (1900-1981), fondateur — entre autres — de l'œuvre caritative les Petits Frères des pauvres.
- Claude-Elisabeth Benoist de Laumont (1880-1893).
- Jacques Étienne Benoist de Laumont (1891-1915), sergent au 66e régiment d'infanterie, cité à l’ordre de l’Armée, croix de Guerre, médaille militaire, tué à l'ennemi[9],[8].
- Anne Benoist de Laumont (1878-1967), épouse Alfred Marquiset (1866-1920), mort pour la France, croix de guerre, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur[8].
- Lucien Benoist de Laumont (1844-1904), épouse Christine Mathilde Gould (1843-1902).
- Adrienne Benoist de Laumont (1869-1921), épouse Jean-Maurice de Saint-Léger (1863-1945), dont postérité.
- Marguerite Benoist de Laumont (1871-1934), épouse Frédéric Flamen d'Assigny (1862-1942), sans postérité.
- Christine Benoist de Laumont (1878-1956), épouse Albert Scrive (1872-1941), dont postérité.
- François-Joseph II Benoist (1796-1865), conseiller à la cour de Douai. Il est adopté par son oncle François-Joseph[2]. Il épouse Valérie Lahure (1819-1905).
Armes
[modifier | modifier le code]- D'or, à une tige de lis de jardin au naturel, terrassée de sinople et adextrée d'un lévrier assis de sable, colleté d'argent, la tête contournée ; au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, page 344, lire en ligne
- Michel Christolhomme, La Soif de servir. Armand Marquiset, Paris, Fayard, 1998
- Dominique Paoli, Il y a cent ans : l'incendie du Bazar de la Charité, MBC, 1997
- Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, 11 volumes, Paris, Picard, 1894-1897, Champion, 1901-1909
- Marcel Scrive, Antoine Scrive-Labbe et sa descendance, Angers, 1945
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Arnaud Clement, La noblesse française, 2020, [lire en ligne]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Cette sculpture initiale figura, sous le titre Tombe d'un Soldat, à l'Exposition au profit des œuvres de guerre de la Société des Artistes français et de la Société nationale des Beaux-Arts qui se tint au Petit Palais, en mai et juin 1918 (numéro 637 du catalogue).
Références
[modifier | modifier le code]- Charondas, Le cahier noir
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, p. 344, [lire en ligne].
- Site du musée d'Orsay.
- Monument aux morts de Crépy-en-Valois.
- Biographie d'Armand Marquiset.
- Michel Christolhomme, La Soif de servir, p. 54 sur 228.
- Biographie du colonel de Parseval.
- Site des amis et passionnés du Père-Lachaise.
- Site de la ville de Paris.