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Forfry

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Forfry
Forfry
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CC du Pays de Meaux
Maire
Mandat
Alain Bon
2020-2026
Code postal 77165
Code commune 77193
Démographie
Gentilé Forferois
Population
municipale
239 hab. (2021 en évolution de +8,64 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 27″ nord, 2° 50′ 52″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 111 m
Superficie 5,80 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Claye-Souilly
Législatives 6e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Forfry
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Forfry

Forfry est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à environ 15,7 kilomètres au nord de Meaux [Carte 1].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 75 mètres à 111 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 86 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Forfry.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

  • la Thérouanne, longue de 23,31 km[3], qui conflue avec un bras de la Marne (F64-4301) ;
    • le ru des Avernes, 8,16 km[4], et ;
    • le ru de Bregy, 3,17 km[5], affluents de la Thérouanne.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,86 km[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Forfry comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[13],[Carte 2], l'« Étang de Rougemont » (13,11 ha), couvrant 2 communes du département[14] ; et le « Ru des Avernes » (36,4 ha)[15].

Au , Forfry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 38 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,9% ), forêts (6,9% ), prairies (4,3 %)[21].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[22],[23],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification

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La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[24]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 88 dont 86,4 % de maisons et 13,6 % d'appartements.

Parmi ces logements, 83 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 15,9 % des logements vacants[Note 4].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,8 % contre 9,5 % de locataires et 2,7 % logés gratuitement[25].

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par les lignes d'autocars No 703, No 713, No 714 du réseau de bus Roissy Est.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Furferi en 1124[26] ; Furfery en 1133[27] ; Fulfriacum vers 1145[28] ; Forfreiacum en 1150[29] ; Fulfri vers 1172[30] ; Furfreium en 1177[31] ; Furferiacum en 1181[32] ; Fulfuri vers 1182[33] ; Forfri[34] et Forferi en 1182[35] ; Furfiriacum en 1184[36] ; Fourferi en 1220[37] ; Forferiacum en 1222[38] ; Furfri au xiiie siècle[39],[40].

La paroisse de Forfry relève du diocèse de Meaux. Ses registres paroissiaux témoignent d'une administration précise et efficace[Quand ?][41].

La seigneurie de Forfry est liée de la fin XVe au XVIIe siècle à celles de Boissy et d'Eve. Elle est alors possédée par la famille de Pari[réf. nécessaire]s.

Lors des combats de la Libération de la France, le , une bataille a lieu à Oissery et Forfry entre un bataillon de FFI commandé par Charles Hildevert, venus du Raincy venus récupérer un parachutage d'armes, et l'occupant. 105 résistants ont alors été tués et soixante-cinq personnes ont été emprisonnées ou disparues[42],[43],[44].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Dammartin-en-Goële[45]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Claye-Souilly

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité

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Forfry était membre de la communauté de communes des Monts de la Goële, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné le au sein de la communauté d'agglomération du pays de Meaux dont est désoremais membre Forfry.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  2001 Hervé Proffit[47]    
2001 2014 Pascal Guillaume[48]    
mars 2014 février 2016[49] Éric Devine   Cadre bancaire
Décédé en fonction.
Avril 2016 En cours Alain Bon   Cadre dans la fonction publique
Réélu pour le mandat 2020-2026[50]

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [51],[52].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Forfry est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [53],[54],[55].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[53],[57].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [53],[58],[59].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[60].

Population et société

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Les habitants sont appelés les Forferois et Forferoises qui vient de son ancien nom, Forfery.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

En 2021, la commune comptait 239 habitants[Note 5], en évolution de +8,64 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218197201191190186186196185
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
177179170162163172185177200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
197225234162192211239248186
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1591431348693183226230270
2015 2020 2021 - - - - - -
220241239------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revenus de la population et fiscalité

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En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 6] de la commune était de 85, représentant 242 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 380 euros[64].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 31, occupant 114 actifs résidants (dont 6,6 % dans la commune de résidence et 93,4 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,9 % contre un taux de chômage de 6,6 %. Les 21,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 8,4 % pour les autres inactifs[65].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 21 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 6 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[66].

En 2020, 7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[67].

Agriculture

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Forfry est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[68].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[69]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 3 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 184 ha en 1988 à 173 ha en 2010[68]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Forfry, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Forfry entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[68],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 3 4 4
Travail (UTA) 8 7 7
Surface agricole utilisée (ha) 552 645 692
Cultures[70]
Terres labourables (ha) 517 620 667
Céréales (ha) 307 358 362
dont blé tendre (ha) 214 307 325
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 70 s s
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) 42 46 123
Élevage[68]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 6 25 30

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux remarquables

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La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[71].

Autres lieux et monuments

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  • L'église Sainte-Madeleine. Le registre paroissial de Forfry au XVIe siècle est remarquable par la présentation annuelle qu'en fait le curé du temps, témoignant du respect scrupuleux des prescriptions de l'évêque de Meaux[72] ;
  • Les ruines du château de Boissy, XIIIe et XVe siècles. Seules restent la porte d'entrée et la base d'une tour.

Personnalités liées à la commune

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La seigneurie de Forfry est possédée durant plusieurs siècles par des membres de la famille de Paris. Elle procède probablement d'un bailli de Châlons-en-Champagne que Louis XI a envoyé en ambassade en 1473 auprès de Frédéric III de Habsbourg, empereur du Saint-Empire, dans le cadre de la lutte commune contre le duc de Bourgogne :

  • Jehan de Paris, en 1514
  • Eustache de Paris, en 1531, par ailleurs seigneur de Boissy et d'Eve. Il meurt entre 1531 et 1540. Époux d'Antoinette Lamy, dame de Pontillault à Pontault (1540), qui veuve se remarie avec Jean-Jacques de Castillon, seigneur de Castillon.
  • Christophe de Paris, en 1534, par ailleurs seigneur de Boissy. Fils des précédents. Écuyer, il meurt entre 1546 et 1548. Époux avant 1534 de Catherine Piédefer (vit en 1549).
  • Emard de Paris, en 1587, par ailleurs seigneur de Boissy et de La Ramée. Fils des précédents. Né en 1534 à Paris, il meurt entre 1587 et 1589. Il épouse avant 1569 Magdelaine Guyot (elle vit en 1589).
  • Robert de Paris, de 1604 à 1621, fils des précédents. Écuyer, il meurt entre 1621 et 1637. Époux en 1611 de Nicole de La Noüe, remariée avant 1645 avec Jean de Cuchepot, seigneur de Fougerolles.
  • Nicolas de Paris, petit-fils (par Antoine) du précédent, en 1659.

On peut également citer :

  • Nicolas de Paris-Boissy, chevalier de Malte 1643), grand-prieur de France (1659), fils de Robert. Cette charge est la plus importante de l'Ordre pour tout le Bassin Parisien.

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Forfry », p. 395–396

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. hors communautés et sans abris .
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Forfry » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2019)..
  2. « Zones ZNIEFF de Forfry » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Forfry - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. « commune » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le  ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Therouanne (F6410600) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Avernes (F6411000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Bregy (F6412000) » (consulté le ).
  6. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 1er novembre 2018
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Forfry et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Forfry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF l'« Étang de Rougemont » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF le « Ru des Avernes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Forfry ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, consulté le , sous le code commune 77193.
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  24. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  25. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 4 mai 2020
  26. Cartulaire de Fontaines, fol. 1.
  27. Du Plessis, II, p. 25.
  28. Cartulaire de Tiron, II, p. 55.
  29. Cartulaire de Fontaines, fol. 28 v°.
  30. Du Plessis, II, p. 60.
  31. Archives nationales, LL 1351, fol. 64 v°.
  32. Cartulaire de Saint-Lazare de Meaux, fol. 1.
  33. Poupardin, Saint-Germain-des-Prés, II, p. 59.
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  48. A. E., « Le conseil municipal ingérable est dissous », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « « C'est moi qui ai demandé au préfet de porter l'affaire devant le Conseil des ministres, explique Pascal Guillaume. La situation devenait intolérable. » Élu maire en mars 2001 à l'« insu de son plein gré », Pascal Guillaume voyait en effet toutes ses propositions bloquées par l'opposition municipale, paradoxalement majoritaire en nombre de conseillers ».
  49. « Le maire, Eric Devine, est décédé », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne) « Il avait 50 ans et était maire de ce village de 250 habitants depuis 2014. Eric Devine était entré au conseil municipal en 2002 ».
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