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Forgeron

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Forgeron
La Forge de Francisco Goya, 1819
Présentation
Forme féminine
Forgeronne
Secteur
Metallurgie
Codes
CITP
7221
CNP (Québec)
FAP (France)
D0Z20
Statbel (Belgique)
765
PCS (France)
673b
SEFRI (Suisse)
44032Voir et modifier les données sur Wikidata
Travail à l'enclume.

Le forgeron est un ouvrier ou artisan professionnel qui forge à la main et assemble des pièces de métal pour réaliser des objets usuels ou entrant dans la composition d'un bâtiment.

Étymologie

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Un forgeron ivoirien en pleine activité à Ferké (ville du nord de la Côte d'Ivoire)
Forgeron Senegalais au forge

« Forgeron » (anciennement aussi forjeron) est un dérivé formé en moyen français à partir du verbe « forger », à l'aide du suffixe « -on ». Auparavant, on disait un « fèvre » (d'où les surnoms, puis patronymes Fabri, Faivre, Febvre, Fèvre, Lefèvre, Lefebvre, Lefébure, Lefeure). L'occitan a Faure et Fabre. Le mot romain remonte au latin faber « forgeron ».

Le verbe « forger » (anciennement forgier) avait auparavant aussi le sens de « créer » et au sens figuré d'« imaginer, inventer ». Le sens actuel de « travailler un métal » est également attesté vers la même époque. Il est issu du latin classique fabricare par évolution phonétique.


Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le prolétaire mis en scène dans la série d'images d'Épinal
« La Journée du prolétaire » est un aide-forgeron.
Un forgeron ivoirien dans son atelier de fabrication d'objets

L'activité de forgeron est apparue en même temps que la découverte du travail des métaux, environ 5 000 ans avant Jésus-Christ ; elle est devenue un métier à part entière à mesure que les peuples exprimèrent leur besoin d'avoir des objets plus résistants et aux usages variés : outils, armes, parties mécaniques, grilles, clefs, bijoux, etc. Dans l'Antiquité, les forgerons utilisaient dans leurs fours du charbon de bois plutôt que du charbon de terre (houille). La raison en est que le charbon de bois est un combustible plus difficile à enflammer que le bois sec mais qui dégage une chaleur bien supérieure à celle que produit la combustion du bois.

Au Moyen Âge, le forgeron utilisait le plus souvent une enclume et un marteau pour façonner des morceaux de bronze, de cuivre ou d'argent, après les avoir portés à incandescence dans des fours hautement réfractaires. On appelle forge l'atelier du forgeron, et forgeage son activité[1].

Sur les médailles et monnaies, la forge est souvent représentée par le marteau et l'enclume.

Les pièces sont chauffées dans un brasier de charbon de houille dont le feu est entretenu par une soufflerie connectée à une tuyère.

Les roues de charrettes étaient fabriquées par le charron et ensuite cerclées à chaud par le forgeron. Dans les villages, c'était l'occasion d'une réunion de main-d’œuvre pour cercler plusieurs roues dans la journée. La jante en fer avait été fabriquée avec une circonférence inférieure de deux ou trois centimètres à celle de la roue en bois. La dilatation permettait de placer cette jante et de la serrer par refroidissement autour de la roue. Aujourd'hui, cette technique est reproduite à l'occasion de fêtes rurales.

Pour fabriquer des objets ayant à supporter d'importantes contraintes (épées, boucliers…), divers alliages et traitement (damas) ont été mis au point.

L'artisan dont le métier consiste à ferrer les chevaux est le maréchal-ferrant.

Forgerons notoires

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Forgerons réels

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Forgerons imaginaires

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Vin du Forgeron, étiquette de vin rouge des années 1920

Forgerons dans la mythologie

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Mythologie biblique

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Surnoms de forgerons

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  • Bouche noire, comme en breton Per ar Beg Du, c'est-à-dire « Pierre la Bouche noire », traditionnel dans une partie de la Cornouaille[2].

Notes et références

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  1. « Les outils du forgeron de l’antiquité à aujourd’hui », sur duferalapierre.com
  2. Mikael Madeg, Le grand livre des surnoms bretons, Brest, Emgleo Breiz, , 318 p. (ISBN 978-2-35974-014-1, OCLC 700706679), p. 21

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Made Bandé Diouf, Forgerons wolof du Kajoor ; Forgerons sereer du Siin et du Jegem : de l’époque précoloniale à nos jours, Paris, EHESS-ORSTOM, 1983, 498 p. (Thèse de 3e cycle)

Liens externes

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