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Formula 1 98

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Formula 1 98

Développeur
Visual Sciences (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Éditeur

Date de sortie
EUR : 30 octobre 1998[1]
JAP : 9 décembre 1998
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue
Français (textes et voix)

Évaluation
ELSPA : 3-10
ESRB : E ?

Formula 1 98 est un jeu vidéo de course de Formule 1 développé par Visual Sciences (en) et édité par Psygnosis sur PlayStation. Sorti à l’automne 1998, c'est le troisième opus de la série Formula One.

Présentation

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Formula 1 98 ayant pour cadre le championnat du monde de Formule 1 1998, il propose tous les pilotes, toutes les équipes et tous les circuits de ladite saison. Seule la licence pour l'utilisation du nom du champion du monde en titre Jacques Villeneuve n'est pas disponible.

Conformément à la réglementation de l’époque, les monoplaces sont équipées de pneus Bridgestone ou Goodyear et de moteurs V10. La séance de qualifications dure une heure complète, chaque pilote disposant de douze tours pour réaliser un temps. Trois séances d'essais sont également présentes.

Les points sont répartis selon ce barème, utilisé jusqu’en 2002 :

  • Vainqueur : 10 points
  • 2e : 6 points
  • 3e : 4 points
  • 4e : 3 points
  • 5e : 2 points
  • 6e : 1 point

Système de jeu

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Le jeu recèle trois modes principaux : course rapide (arcade ou contre-le-montre), Grand Prix et multijoueur.

Le mode Grand Prix permet de disputer une course de façon réaliste. De nombreuses options sont paramétrables, telles la difficulté, le nombre de tours, la météo, les arrêts au stand, la présence ou non des pénalités, des drapeaux, des dégâts et des casses mécaniques (pour les concurrents uniquement).

On a également accès à un écran de configuration pour modifier les réglages de la voiture. Ceci fait, on peut prendre part aux essais libres, aux qualifications ou directement au Grand Prix. Le joueur peut également choisir l'ambiance sonore qui l'accompagne pendant la course : musique, intervention du stand ou commentaires des journalistes. Dans la version française, ces derniers sont assurés par Pierre Van Vliet et Catherine Pic (qui officiaient sur TF1, à cette époque).

Dans le mode Grand Prix, le mode Championnat est également disponible, où après avoir choisi une écurie et un pilote, toutes les courses se déroulent suivant le calendrier officiel. Si le joueur termine premier au classement des pilotes, il déverrouille un nouveau circuit. Un autre mode est le mode Challenge. Le joueur doit terminer premier de la course pour passer à la suivante et les réglages, le pilote, le circuit et la position au départ sont imposés. À chaque étape, le niveau de difficulté augmente. Les deux premières étapes par exemple sont jouées en mode facile, sur une course de trois tours avec comme pilote Mika Häkkinen sur le circuit d'Hockenheim puis Michael Schumacher à Montréal. La dernière étape se joue à Monaco durant 24 tours sous la pluie.

Côté gameplay, les monoplaces ont un comportement plutôt réaliste. Leurs performances varient d'une écurie à une autre, notamment au niveau de leur vitesse en ligne droite. Les voitures des teams de pointe (Ferrari, McLaren et Jordan) figurent parmi les plus rapides, mais plus l'on se rapproche des écuries du fond de grille, moins les monoplaces sont performantes.

Écuries et pilotes

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Écuries Constructeurs Pneus Pilotes
Drapeau du Royaume-Uni McLaren International McLaren B Drapeau du Royaume-Uni David Coulthard
Drapeau de la Finlande Mika Häkkinen
Drapeau de l'Italie Minardi Team Minardi B Drapeau de l'Argentine Esteban Tuero
Drapeau du Japon Shinji Nakano
Drapeau de l'Irlande Jordan Grand Prix Jordan G Drapeau du Royaume-Uni Damon Hill
Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Ferrari G Drapeau du Royaume-Uni Eddie Irvine
Drapeau de l'Allemagne Michael Schumacher
Drapeau de l'Italie Benetton F1 Racing Team Benetton B Drapeau de l'Italie Giancarlo Fisichella
Drapeau de l'Autriche Alexander Wurz
Drapeau de la France Prost Grand Prix Prost B Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
Drapeau de la France Olivier Panis
Drapeau de la Suisse Sauber Petronas Sauber G Drapeau du Royaume-Uni Johnny Herbert
Drapeau de la France Jean Alesi
Drapeau du Royaume-Uni Williams Grand Prix Williams G Drapeau de l'Allemagne Heinz-Harald Frentzen
Drapeau du Canada Driver 1
Drapeau du Royaume-Uni Tyrrell Racing Tyrell G Drapeau du Japon Toranosuke Takagi
Drapeau du Brésil Ricardo Rosset
Drapeau du Royaume-Uni Arrows Grand Prix International Arrows B Drapeau de la Finlande Mika Salo
Drapeau du Brésil Pedro Diniz
Drapeau du Royaume-Uni Stewart Ford Stewart B Drapeau des Pays-Bas Jos Verstappen
Drapeau du Brésil Rubens Barrichello
Grand Prix Circuit
1 Drapeau de l'Australie Grand Prix d'Australie Melbourne
2 Drapeau du Brésil Grand Prix du Brésil Interlagos
3 Drapeau de l'Argentine Grand Prix d'Argentine Buenos Aires
4 Drapeau de Saint-Marin Grand Prix de Saint-Marin Imola
5 Drapeau de l'Espagne Grand Prix d'Espagne Barcelone
6 Drapeau de Monaco Grand Prix de Monaco Monte Carlo
7 Drapeau du Canada Grand Prix du Canada Montréal
8 Drapeau de la France Grand Prix de France Magny-Cours
9 Drapeau du Royaume-Uni Grand Prix de Grande-Bretagne Silverstone
10 Drapeau de l'Autriche Grand Prix d'Autriche A1-Ring
11 Drapeau de l'Allemagne Grand Prix d'Allemagne Hockenheim
12 Drapeau de la Hongrie Grand Prix de Hongrie Hungaroring
13 Drapeau de la Belgique Grand Prix de Belgique Spa-Francorchamps
14 Drapeau de l'Italie Grand Prix d'Italie Monza
15 Drapeau du Luxembourg Grand Prix du Luxembourg Nürburgring
16 Drapeau du Japon Grand Prix du Japon Suzuka

Circuits supplémentaires fictifs

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Coliseum, Grand Prix d'Italie Antique

Stunt Ring, Grand Prix d'Anaheim

Développement

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Psygnosis, qui détient la licence officielle de la Formule 1 pour 5 ans, propose dans un premier temps le développement de Formula 1 98 à Bizarre Creations, le studio liverpudlien déjà responsable des grands succès Formula 1 et Formula 1 97[2], mais Bizarre décline la proposition car la lassitude de la Formule 1 s'est installée, et le studio travaille sur Metropolis Street Racer en étroite collaboration avec Sega[3],[4],[5]. Psygnosis se tourne alors vers le studio écossais Visual Sciences.

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Joypad (FR) 6/10[6]

Notes et références

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  1. Marco Verocaï, « Top secret : Formula One '98 : Mettez un kilt dans votre moteur ! », Playmag, no 29,‎ , p. 100-103 (lire en ligne).Voir et modifier les données sur Wikidata.
  2. Formula 1 et Formula 1 97 totalisent ensemble 4 millions d'exemplaires vendus (source : Edge, juin 1999).
  3. Rich Leadbetter, « Metropolis: The BIZARRE interview! », Sega Saturn Magazine, no 37,‎ , p. 56, 57.
  4. Rédaction d'Edge (article non signé), « Prescreen: Metropolis Street Racer », Edge, no 72,‎ , p. 46-50.
  5. Rédaction d'Edge (article non signé), « The making of... Metropolis Street Racer », Edge, no 166,‎ , p. 98-105.
  6. Trazom (Nourdine Nini) et Willow (Jean Santoni), « Test : Formula One 98 », Joypad, no 80,‎ , p. 86-88.