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François Guillaume Ducray-Duminil

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François Guillaume Ducray-Duminil
Buste de Ducray-Duminil par Romagnesi (gravure de Frémy).
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François Guillaume Ducray-Duminil, né en 1761 à Paris et mort le à Ville-d'Avray, est un poète, chansonnier, goguettier et romancier français.

Ducray-Duminil fut, à partir de 1790, rédacteur de la partie littéraire des Petites Affiches et montra dans ses articles de critique une grande bienveillance. Membre du Caveau moderne et de plusieurs sociétés de belles-lettres, il fit des poésies fugitives et des chansons. Il travailla aussi pour le théâtre, mais sans succès. Le genre dans lequel il se fit une réputation est celui du roman destiné à la jeunesse où il eut pendant longtemps un succès populaire. Préoccupé du côté moral de ses œuvres, il arrive par une suite de péripéties ingénieuses à faire triompher l’innocence et la vertu. On lui reproche de n’avoir pas soigné son style et d’être même souvent incorrect. Il recherchait surtout la clarté, qualité essentielle pour le jeune public auquel il s’adressait. L’invention ne lui manquait pas, et les aventures intéressantes, combinées avec habileté, expliquent la longue vogue de ses écrits. Les auteurs dramatiques y ont largement puisé. Faisant partie des derniers écrivains diffusés par le colportage, il est considéré comme le premier inventeur du roman populaire français[1].

La plupart des romans de Ducray-Duminil ont eu de nombreuses éditions, dont : Fanfan et Lolotte, ou Histoire de deux enfants abandonnés dans une île déserte (Paris, 1787, 4 vol. in-12) ; Alexis, ou la Maisonnette dans les bois (1788, 4 vol. in-12) ; Petit Jacques et Georgette, ou les Petits montagnards auvergnats (1789, 4 vol. in-18) ; Victor, ou l’Enfant de la forêt (1796, 4 vol. in-12) ; Cœlina, ou l'Enfant du mystère (1798, 5 vol. in-12), avec le précédent, l’un des deux plus populaires ; les Cinquante francs de Jeannette (1799, 2 vol. in-12) ; les Petits orphelins du hameau (1800), 4 vol. in-12 ; Paul, ou la Ferme abandonnée (1800, 4 vol. in-12 ; Elmonde, ou la Fille de l’hospice (1804, 5 vol. in-12) ; Jules, ou le Toit paternel (1804, 4 vol. in-12) ; le Petit Carillonneur (1809, 4 vol. in-12) ; Jean et Jeannette, ou les Petits aventuriers parisiens (1816, 4 vol. in-12), L'Hermitage Saint-Jacques ou Dieu, le Roi et la Patrie, 1815, etc.

On a en outre de lui : Poème sur la mort du duc de Brunswick (1787, in-8°) ; la Semaine mémorable ou Tableau de la révolution depuis le (1789, in-18) ; Codicille sentimental, ou recueil de discours, contes, anecdotes, idylles, romances et poésies fugitives (1793, 2 vol. in-12) ; Soirées de la chaumière (1794, 8 vol. in-18, plusieurs fois réimpr.) ; les Veillées de ma grand’mère, nouveaux contes de fées (1799, 2 vol. in-18) ; Journées au village, ou Tableau d'une bonne famille (1804, 8 vol. in-18) ; le Bon oncle et les néveaux, annuaire moral (1812, in-18) ; Contes de Fées (1817, vol. in-18), etc.

Notes et références

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  1. Thierry Laurent, Jean Mauclère (1887-1951) : Une vie d'écriture, Éditions L'Harmattan, , p. 55
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 666.

Liens externes

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