(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Friedrich Jeckeln — Wikipédia Aller au contenu

Friedrich Jeckeln

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Friedrich Jeckeln
Friedrich Jeckeln
Friedrich Jeckeln détenu par les Soviétiques.

Naissance
Hornberg (Empire allemand)
Décès (à 51 ans)
Riga (Lettonie)
Origine Allemand
Allégeance Empire allemand
République de Weimar
Troisième Reich
Arme Deutsches Heer
Luftstreitkräfte
Waffen SS
Unité 1re Guerre mondiale
  • 76e régiment d'artillerie de campagne
    (5e régiment d'artillerie de campagne badois)
  • 40e régiment de fusiliers « prince Charles-Antoine de Hohenzollern »
    (régiment de fusiliers hohenzollernois)
  • Flieger-Ersatz-Abteilung 5.
1930 – 1930
Grade Sous-lieutenant
(Deutsches Heer, )
Obergruppenführer
(Waffen SS, )
Années de service
Commandement 5e Corps SS de montagne
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de fer 2e classe

Ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric en argent
Ordre de Hohenzollern pour le mérite en argent
Insigne des blessés (noir)

Autres fonctions responsable des massacres de Babi Yar, Rieseberg et autres en Europe de l'Est participant à la Shoah par balles

Friedrich August Jeckeln[1], né le à Hornberg en Forêt-Noire et pendu le à Riga en République socialiste soviétique de Lettonie était un criminel de guerre nazi.

Membre de la schutzstaffel (SS) avec le grade d’obergruppenführer, il a occupé la fonction de chef supérieur de la SS et de la police sur plusieurs territoires de l’est occupés par les nazis, dont la Bielorussie et les Pays Baltes.

Dans ses activités, Jeckeln a dirigé les einsatzgruppen sur ces territoires ; et notamment l’un des plus importants einsatzkommando (en français : commandos d’intervention), le « C » ; ordonnant l’exécution de plus de 100 000 Juifs, Roms, Slaves et autres « indésirables » visés par le Troisième Reich.

Friedrich Jeckeln était l’un des responsables des nombreux massacres de masse de la Shoah par balles, notamment celui de Kamenets-Podolski et de Babi Yar, en Ukraine, et de la forêt de Rumbula en Lettonie.

Arrêté à la fin de la guerre par les forces soviétiques, il a été jugé et condamné à mort pour crimes de guerre. Jeckeln est pendu à Riga en .


Friedrich August Jeckeln est le fils du propriétaire d'usine[2] Friedrich Heinrich Theodor Jeckeln (né en et mort en ), originaire de Weilmünster, et d'Emma Rosine Trautwein (née en )[3].

Friedrich A. Jeckeln quitte l'école en et se forme dans plusieurs usines, avant de suivre un semestre d'études d'ingénieur au Friedrichs-Polytechnikum (de) de Köthen en , qu’il quitte sans diplôme[2].

L'année suivante, il s'engage pour une durée d’une année dans le 76e régiment d'artillerie de campagne (5e régiment d'artillerie de campagne badois), à Fribourg-en-Brisgau.

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Après le début de la Première Guerre mondiale, Friedrich Jeckeln combat avec le régiment sur le front occidental.

Promu lieutenant de réserve en [2], Jeckeln est transféré le même mois dans le 40e régiment de fusiliers « prince Charles-Antoine de Hohenzollern » (régiment de fusiliers hohenzollernois). Au cours de la guerre de tranchées en Champagne, il est grièvement blessé en .

Friedrich Jeckeln demande son transfert à la Luftstreitkräfte et est affecté à la Flieger-Ersatz-Abteilung 5 (librement traduit par « 5e Département de remplacement de l'aviation d’Hanovre ») jusqu'à la fin de la guerre.

De à , Jeckeln est membre des gardes-frontières Est (en allemand : Grenzschutz Ost)[4], qui combat notamment les révoltes à Posen et en Silésie. Il quitte le service militaire le [5].

Entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]

Vie privée et période trouble

[modifier | modifier le code]

Au retour à la vie civile, Friedrich Jeckeln épouse Charlotte Hirsch[6] et trouve un emploi d'agent des terres dans les fermes de son beau-père ; mais s'oriente rapidement vers la politique[7].

À cette époque, Jeckeln rejoint l'Ordre Jeunes Allemands (en allemand : Jungdeutscher Orden), l'une des plus grandes organisations paramilitaires de la République de Weimar ; mais Jeckeln et son beau-père se brouillent et au fil du temps, il s’éloigne de sa femme et commence à fréquenter d'anciens officiers, où, comme il le dit lui-même, « il était parfois très esclave de l'alcool »[8].

Friedrich Jeckeln quitte la ferme de son beau-père et divorce de sa femme en [6]. Dans les années qui suivent, il tente de s'établir dans une autre profession.

Il se remarie, mais se retrouve dans une situation financière difficile en raison de dettes envers son ancien beau-père et d'obligations alimentaires envers son ancienne femme et leurs trois enfants[6].

Jeckeln décrit cette période de sa vie : « J'étais profondément brisé et financièrement ruiné, je ne pouvais pas gagner ma vie »[8].

Début de carrière politique

[modifier | modifier le code]

Dans cette situation trouble, il adhère au Parti national-socialiste des travailleurs allemands (en allemand : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, NSDAP) au , au début de la crise économique, et devient au début de l’année suivante () membre de la schutzstaffel (SS). Sa demande ayant été réalisée en , alors que face à la sturmabteilung (SA), la SS est un organisme embryonnaire.

Commence alors une ascension rapide au sein de ces deux organes nazis.

« ... aider trois enfants allemands à faire valoir leurs droits. (« … drei deutschen Kindern zu ihrem Recht zu verhelfen. ») »[6]

— Charlotte Hirsch (ex. épouse Jeckeln), A sociography of the SS officer corps, 1925-1939 ((librement traduit :) : Une sociographie du corps des officiers SS, 1925-1939) (thèse de doctorat de philosophie) - Gunnart C. B., )

Lorsque sa femme divorcée se plaint dans une lettre à Hitler[6] que son ex-mari est en retard dans le paiement de sa pension alimentaire, la SS (au travers d’Himmler[6]) se mêle de sa vie privée[9]. Friedrich Jeckeln répond notamment : « Ce n'est que dans une Allemagne libre que j'aurai moi aussi l'occasion de réparer tout ce qui a été causé par le déclin du peuple et de la patrie »[8]. Cette anicroche privée n'entachera en rien son escalade « professionnelle » (politique).

Il passe du grade de SS-Anwärter le au grade de général commandant de la Ve SS-Freiwilligen-Gebirgskorps (Corps de montagne).

En 1932, il est élu député au Reichstag, mais l'assemblée est rapidement rendue inutile avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933. De 1931 à 1933, il dirige alors la IVe section SS (SS-Abschnitt) dans les provinces d'Hanovre et du Schleswig-Holstein. En même temps, il prend la direction du groupe SS « sud ».

Il prend part aux pogroms de Brunswick et à Hanovre connus sous le nom de « Nuit de Cristal ».

En 1933, il est nommé chef de la Gestapo, de la police nationale et chef de la police de Brunswick par le ministre nazi de l'État libre de Brunswick, Dietrich Klagges, dont l'objectif était d'assurer un lien plus étroit entre la police et la SS. Jeckeln fut responsable en 1932 des attaques à la bombe de Brunswick, dont par exemple celle qui visa la maison du maire Ernst Böhme (de) (SPD), qui en est sorti indemne. Jeckeln a été décrit comme impitoyable et brutal, complaisant et dur. Il a poursuivi sans relâche et jusqu'à leur mort les opposants politiques, en particulier les membres du KPD, SPD et des syndicats.

Il est directement impliqué dans les assassinats de Rieseberg[note 1] comme instigateur avec ses complices, Friedrich Alpers, membre du parti et ministre de la Justice et des Finances de l'État libre, et Klagges, le premier ministre. Lors de cette journée du 4 juillet 1933, en réponse à la mort d’un SS, 11 militants communistes sont assassinés. En outre, il a ordonné l'assassinat d'un SS rebelle à Brunswick.

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Au cœur des Einsatzgruppen

[modifier | modifier le code]

« À la différence d’Eichmann, Jeckeln n’était pas un criminel de bureau. C’était un homme de terrain. »[7]

— Michaël Prazan

Au début de la guerre, Jeckeln est rappelé au service au sein de la Waffen-SS. Comme c'était d'usage dans la SS, Jeckeln s'engage à un rang inférieur que celui qu'il avait dans l’Altreich et sert comme officier dans le 2e régiment de la division Totenkopf. En 1941, son service sur le front terminé, il est transféré par Himmler comme chef de la police dans la Russie de l'Est et SS de haut rang.

Il y a pour fonction d'organiser et de diriger les massacres de masse opérés par les Einsatzkommando des Einsatzgruppen de la région et de mener les luttes contre les opposants. Pour cela, il met au point ce qui sera nommé la « méthode de Jeckeln » ou « Sardinen Packung » (« de la boîte de sardines ») pour tuer un grand nombre de personnes. Certains membres des Einsatzgruppen, même expérimentés, sont horrifiés par sa cruauté. Ainsi Jeckeln démontre être un meurtrier très efficace et sans égard pour ses victimes, qu'elles soient non armées, âgées, ou encore des femmes et des enfants[10]. Il est entouré pour cela de groupes spécialisés pour chaque partie du processus.

La méthode initiale consiste à ce que la police régulière (Orpo) déplace les condamnés à quelques kilomètres des villages[11]. Les victimes sont dépouillées de leurs vêtements et de leurs biens. Elles creusent alors leurs propres fosses devant lesquelles elles s'alignent ensuite. On leur tire une balle dans la nuque jusqu'à ce que les fosses soient pleines, et on les recouvre ensuite.

Jeckeln trouve que les fosses se remplissent trop lentement, il décide alors d'allonger directement les personnes sur les corps déjà morts où les bourreaux tirent directement une balle dans la tête des victimes. Après chaque rangée, un officier vérifie que tous sont morts. On les recouvre alors d'une mince couche de terre et le groupe suivant vient s'allonger sur eux. Ceux qui ne sont pas encore morts finissent enterrés vivants. On rebouche la fosse après 5 ou 6 couches.

Kamianets-Podilskyï

[modifier | modifier le code]

Après l'attaque allemande contre l'Union soviétique en , il a été nommé Höherer der SS und Polizeiführer, « chef de la police et de la SS ») en Russie du Sud. Il commande à ses subordonnés d'assassiner en masse la population juive de l'Ukraine occidentale. Ces mesures ont pour nom les Auskämmungsaktionen (« mesures de ratissage »). Lors de la création du Commissariat du Reich pour l'Ukraine s'est déroulé, près de la ville de Kamianets-Podilskyï, l'un des massacres de masse de Juifs les plus importants de la Seconde Guerre mondiale[note 2]. On dénombre 23 600 juifs assassinés par ses unités entre le 28 et 31 août 1941[12] dont quelque 14 000 victimes[13] avaient déjà été déportées depuis la Hongrie, les autres étant de la région[14].

Babi Yar, Rivne, et de Dnipropetrovsk

[modifier | modifier le code]

Le 19 septembre 1941, Kiev est prise par les troupes allemandes, et quelques jours plus tard, le , y a lieu une réunion sur le thème « évacuation des Juifs locaux ». Parmi les participants figurent Friedrich Jeckeln, le SS-Brigadeführer (commandant de brigade) Otto Rasch, qui commande l'Einsatzgruppe C, et le commandant du Sonderkommando 4a SS, Paul Blobel. Il y est décidé de tuer tous les Juifs.

En l'espace de deux jours, le 29 et 30 septembre 1941, les Einsatzgruppen assassinent 33 771 personnes dans le ravin de Babi Yar. D'autres massacres ont lieu le 12 octobre 1941, ce qui donne un total de 51 000 victimes. En outre, des exécutions de masse ont été réalisées à Rivne, en collaboration avec Otto von Oelhafen, commandeur de l'OrPo[15], et à Dnipropetrovsk, où Jeckeln a été impliqué dans chaque cas comme en étant le principal responsable.

Ghetto de Riga

[modifier | modifier le code]

Le , Jeckeln, nommé chef de police en Russie du Nord et l'Ostland, est transféré à Riga.

Friedrich Jeckeln avant la guerre

En automne 1941, il y a déjà un ghetto à Riga qui comprend des dizaines de milliers de juifs lettons. Jeckeln a, selon lui, reçu l'ordre de Himmler de liquider les juifs du ghetto, pour faire place à des déportés provenant du Reich allemand[16]. Jeckeln, aidé de Franz Stahlecker, aurait directement commencé en à entreprendre l'extermination des juifs au sein de l'Einsatzgruppen A dans la région de Riga[17]. Il a choisi une forêt près de Riga, où il a fait tuer et enterrer les juifs allemands.

Le massacre de Rumbula

[modifier | modifier le code]

Dans la matinée du 30 novembre 1941, les juifs allemands et lettons sont emmenés par le SD à la forêt de Rumbula où 27 500 personnes, dont 21 000 femmes et enfants, sont exécutées en deux jours[18]. Les massacres de masse ont parfois lieu en présence de « visiteurs » : les membres des forces armées et de l'administration du commissariat général sont présents, parfois invités par Jeckeln.

Seules trois personnes survivent à ce massacre. Frida Michelson a simulé la mort, sous les chaussures entassées des victimes (plus tard récupérées par les hommes de Jeckeln). Elle raconte :

« Une montagne de chaussures m'écrasait. Mon corps était endolori à cause du froid et de l'immobilité. Cependant j'étais pleinement consciente. La neige avait fondu sous mon corps à cause de sa chaleur. Il y a eu un silence pendant un temps. Soudainement, on entendit un cri d'enfant venant de la tranchée « Maman, Maman, Maman ! » Il y a eu quelques coups de feu. Puis, à nouveau le calme. Il avait été tué. »[19]

Friedrich Jeckeln, au centre au second plan, en casquette à tête de mort et les deux mains dans le dos, avec Otto-Heinrich Drechsler, à gauche partiellement caché, et Hinrich Lohse, le 2e à gauche, dans la gare de Riga, Lettonie,

Le , un nouveau train transportant des juifs allemands en provenance de Berlin arrive en gare de Riga. Himmler lui aurait donné l'ordre par télégramme de ne pas les tuer, mais l'ordre arrive trop tard. Ce qui conduit Himmler à fortement critiquer Jeckeln pour son manque d’obéissance[20].

En , Jeckneln reçoit une décoration (Croix du Mérite de guerre, Kriegsverdienst ou KVK) pour le massacre de 25 000 personnes à Rumbula[21].

À partir du 22 août 1942, Jeckeln dirige l'opération dite « Sumpffieber » (« fièvre des marais ») : 6 500 hommes sont déployés dans le but de tuer tout être humain se trouvant dans les marais et forêts environnant les villages de la zone d'opération ; 8 350 juifs sont tués, dont certains du ghetto de Baranavitchy. L'opération est arrêtée le 21 septembre, considérée par Himmler comme un échec.

Dans ces opérations comme dans les autres, Jeckeln attache une grande importance à toujours impliquer personnellement ses hommes. Jeckeln n'est pas un technocrate calculateur, mais un fanatique anticommuniste et antisémite qui, pour cette raison, jugeait nécessaire d'assassiner les juifs d’Europe.

Fin de la guerre

[modifier | modifier le code]

Friedrich Jeckeln sert jusqu'en comme Höhere SS- und Polizeiführer dans l'Ostland, puis en Courlande avant de prendre le commandement du 5e corps SS de montagne le .

Captivité, procès et exécution

[modifier | modifier le code]
Friedrich Jeckeln (debout, à gauche), criminel de guerre et assassin , jugé en à Riga.

Jeckeln est capturé en [22],[23] par les troupes soviétiques pendant l'avancée vers l'ouest, avec d'autres nazis qui opèrent dans le district.

Ils sont intérrogés[24] par le NKVD qui utilise des méthodes coercitives pour le confronter à ses crimes[25].

« Le , Jeckeln a été interrogé de onze heures du matin à cinq heures de l'après-midi, tandis que le , il a été interrogé de dix heures du soir à six heures et demie du matin. En outre, pour les officiers supérieurs et les généraux, le passage d'une position d'autorité à un statut de prisonnier sans défense a gravement sapé leur force morale. Le dicton « la capture représente le début de la descente du prisonnier dans son propre enfer » n'est nulle part plus applicable que sur le front de l'Est. »[26]

— Robert C. Doyle

Friedrich Jeckeln admet aux interrogateurs qu’il a supervisé l’annihilation des Juifs par les einsatzgruppen, la police et la Waffen-SS[27]. Mais précise, à l’instar de nombreux autres criminels de guerre nazis, qu’il n’a fait qu’obéir aux ordres d’Himmler et d’Hitler[27].

« Jeckeln a été accusé d'avoir organisé « l'extermination complète » de 300 000 « citoyens soviétiques de nationalité juive » dans la région de la Baltique et de 200 000 en Biélorussie. »[27]

— Alexander Victor Prusin

Ils sont jugés du au par un tribunal militaire siégeant au Procès de Riga (en).

Reconnus coupables, ils sont tous pendus le jour de la sentence devant des milliers de personnes, au bord de la Daugava.

Résumé de sa carrière SS

[modifier | modifier le code]

Littérature

[modifier | modifier le code]

Jeckeln est présent dans le roman historique (notamment pour son rôle dans les massacres de la Seconde Guerre mondiale) du Français Jonathan Littell : Les Bienveillantes, publié en 2006. Ce roman connaît un très grand succès en France et rapporte deux prix à son auteur : le Grand prix du roman de l'Académie française et le prix Goncourt en 2006.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Petite localité située dans la municipalité de Königslutter à quelque 30 km à l’est de la ville de Brunswick en Allemagne.
  2. Le Massacre de Babi Yar fait 33 770 victimes en 2 jours

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Andreas Schulz, Günter Wegmann et Dieter Zinke, "Porträt Friedrich August Jeckeln S" in Die Generale der Waffen-SS und der Polizei, Die militärischen Werdegänge der Generale, sowie der Ärzte, Veterinäre, Intendanten, Richter und Ministerialbeamten im Generalsrang, Band 2 (Hachtel-Kutschera), Biblio-Verlag, Bissendorf, 2005, p. 343-357
  2. a b et c (de) Béatrix Herlemann, Biographisches Lexikon niedersächsischer Parlamentarier 1919-1945. [« (libre traduction) Dictionnaire biographique des parlementaires de Basse-Saxe 1919-1945. »], Hannovre, Hahnsche Buchhandlung, (ISBN 3-7752-6022-6), p. 174-175
  3. (de) Bernhard Kiekenap, Hitlers und Himmlers Henker: Der SS-General aus Braunschweig: Biografische Notizen über Friedrich Jeckeln (1895–1946) [« (libre traduction) Le bourreau de Hitler et d'Himmler : le général SS de Brunswick : notes biographiques sur Friedrich Jeckeln (1895-1946)) »], Brunswick, E. Appelhans Verlag GmbH & Co., , 188 p. (ISBN 978-3-941737-91-4), p. 21
  4. (de) « Nach Kriegsende wurde er zum Grenzschutz « Ost » versetzt. », (librement traduit en « après la fin de la guerre, il a été transféré à la police des frontières « Est » »)
  5. Thierry Tixier, Allgemeine SS - Polizei - Waffen SS, (ISBN 978-1-326-84038-9)
  6. a b c d e f et g (en) Gunnart Charles Boehnert, A sociography of the SS officer corps, 1925-1939 (thèse de doctorat de philosophie), Londres, 262 p. (lire en ligne), p. 227-228
  7. a et b François Angelier (dir.), Stéphane Bou (dir.) et Michaël Prazan (Auteur du chapitre concerné), Dictionnaire des assassins et meurtriers, Calmann-Lévy, , 608 p., Chapitre « Jeckeln Friedrich »
  8. a b et c (sv) Peter Longerich, Heinrich Himmler : en biografi [« Heinrich Himmler : une biographie »], Stockholm, Norstedts, , 861 p. (ISBN 978-91-1-302379-3 et 9113023799)
  9. Lettre de Frau Charlotte Jeckeln à A. Hitler, datée du issu des Dossier personnel de F. Jeckeln, SS #4 367, né le (à Hornberg), Schwarzwald. BDC[précision nécessaire] dans la thèse de doctorat de philosphie (Gunnart C.B.)[6].
  10. Andrew Ezergailis, The Holocaust in Latvia 1941-1944 -- The Missing Center, Historical Institute of Latvia (in association with the United States Holocaust Memorial Museum), Riga, 1996, p. 239-270
  11. Yves Plasseraud et Henri Minczeles, Lituanie juive 1918-1940, message d'un monde englouti, Autrement, 1996
  12. Pour plus de détails sur ce massacre, voir Croire et détruire : les intellectuels dans la machine de guerre SS de Christian Ingrao chez Fayard, 2010, p. 273-276
  13. Christian Ingrao, dans Croire et détruire : les intellectuels dans la machine de guerre SS, indique 11 000 en p. 273.
  14. (en) Mark Mazower, Hitler's empire : Nazi rule in occupied Europe, Londres, Penguin, , 768 p. (ISBN 978-0-14-101192-9, OCLC 1023162099) , p. 370
  15. (en) Jeffrey Burds, « The Holocaust in Rovno »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur jewishgen.org, (consulté le ).
  16. Christopher Browning (trad. de l'anglais par Jacqueline Carnaud et Bernard Frumer), Les origines de la solution finale : l'évolution de la politique antijuive des nazis, septembre 1939-mars 1942, Paris, Les Belles Lettres Ed. du Seuil, coll. « Histoire », , 631 p. (ISBN 978-2-7578-0970-9, OCLC 937777483), p. 418
  17. Mark Mazower 2009, p. 175
  18. Suzanne Champonnois et François de Labriolle, La Lettonie, de la servitude à la liberté, Karthala, 1999, p. 314
  19. Frida Michelson, I Survived Rumbula, Unites States Holocaust, 1982 p. 93
  20. Christopher Browning, Les origines de la solution finale, les Belles Lettres, 2007, p. 327-330
  21. Gerald Fleming, Hitler and the Final Solution, University of California Berkeley, 1984, p. 99-100 : « There can be no doubt that the Higher SS and Police Leader Friedrich Jeckeln received the KVK First Class with swords in recognition of his faithful performance: his organization of the mass shootings in Riga, 'on orders from the highest level' (auf höchsten Befehl). »
  22. (en) « Reyula Generalis (RG), 06.025*038 : Microfiche 3 », Règle générale ou décision de justice Accès libre, sur United States Holocaust Memorial Museum (ushmm.org) (consulté le ), Fichiers 16-17
  23. (en) « Reyula Generalis (RG), 06.025*038 : Microfiche 4 », Règle générale ou décision de justice Accès libre, sur United States Holocaust Memorial Museum (ushmm.org) (consulté le ), Fichiers 22
  24. (en) Jeffrey Burds, Holocaust in Rovno : The massacre at Sosenki Forest, Novembre 1941, New-York, Palgrave Macmillan, , 151 p. (ISBN 978-1-137-38840-7, DOI 10.1057 Accès libre), « Notes, 40 », p. 72
  25. (en) George Henry Bennett, « Exploring the World of the Second and Third Tier Men in the Holocaust : The Interrogation of Friedrich Jeckeln: Engineer and Executioner » [« Explorer le monde des hommes de deuxième et troisième rangs dans l'Holocauste : L'interrogatoire de Friedrich Jeckeln : ingénieur et bourreau »], The Liverpool law review, vol. 32, no 1,‎ , p. 1-18 (ISSN 0144-932X, e-ISSN 1572-8625, DOI 10.1007/s10991-011-9087-z)
  26. ">(en) Robert C. Doyle, Voices from Captivity : Interpreting the American POW Narrative [« (libre traduction) Les voix de la captivité : Interpréter le récit des prisonniers de guerre américains »], University Press of Kansas, , 388 p. (ISBN 978-07-0-060663-4), p. 115
  27. a b et c (en) Alexander Victor Prusin, "Fascist Criminals to the Gallows!" : The Holocaust and Soviet War Crimes Trials, December 1945-February 1946 [« « Les criminels fascistes à la potence » : L'Holocauste et les procès soviétiques pour crimes de guerre, décembre 1945-février 1946 »], vol. 17, t. 1, Oxford University Press, , p. 1-30

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Mark Mazower, Hitler's Empire : Nazi rule in occupied Europe [« L'empire hitlérien : le régime nazi dans l'Europe occupée »], Londres, Allen Lane, (réimpr. 2009, 2013) (1re éd. 2008), 768 p. (ISBN 978-0-7139-9681-4).
  • Yves Plasseraud (dir.), Henri Minczeles (dir.) et al., Lituanie juive, 1918-1940 : message d'un monde englouti, Paris, Éd. Autrement, coll. « mémoires » (no 44), , 286 p. (ISBN 978-2-86260-617-0).
  • Florent Brayard, La solution finale de la question juive : la technique, le temps et les catégories de la décision, Cachan (Val-de-Marne) Paris, Institut d'histoire du temps présent Fayard, , 650 p. (ISBN 978-2-213-61363-5)
  • Christopher Browning (trad. de l'anglais par Jacqueline Carnaud et Bernard Frumer), Les origines de la Solution finale : l'évolution de la politique antijuive des nazis, septembre 1939-mars 1942, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Histoire », , 631 p. (ISBN 978-2-251-38086-5).
  • Christian Ingrao, Croire et détruire : les intellectuels dans la machine de guerre SS, Paris, Fayard, , 521 p. (ISBN 978-2-213-65550-5).
  • François Angelier (dir.) et Stéphane Bou (dir.), Dictionnaire des assassins et des meurtriers, Paris, Calmann-Lévy, , 607 p. (ISBN 978-2-7021-4306-3).