Gabriela González
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Gabriela González, née le à Cordoba, en Argentine[1], est professeure de physique et d'astronomie à l'Université d'État de Louisiane et a été le porte-parole de la Collaboration scientifique LIGO (en) de mars 2011 à mars 2017[2]. Elle a publié plusieurs articles sur le mouvement brownien comme limite de la sensibilité des détecteurs d'ondes gravitationnelles et s'intéresse à l'analyse des données pour l'astronomie des ondes gravitationnelles[3].
Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Après des études au Colegio Luterano Concordia de la ville de Cordoba et à l'Instituto Manuel Lucero, González a fréquenté l'Université nationale de Cordoba, dont elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en physique en 1988.
Un an plus tard, elle s'installe aux États-Unis pour étudier à l'Université de Syracuse et, sous la tutelle de Peter Saulson, obtient son doctorat en physique en 1995.
Carrière
[modifier | modifier le code]Elle entame un postdoctorat au MIT, où elle travaille ensuite comme chercheuse, puis après cela en tant que chercheuse à la Pennsylvania State University.
En 2008, González est devenue la première femme à recevoir un poste de professeure titulaire au Département de physique et d'astronomie de l'Université d'État de Louisiane.[9].
Elle est professeure de physique et d'astronomie à l'Université d'État de Louisiane et a été le porte-parole de la Collaboration scientifique LIGO (en) de mars 2011 à mars 2017[2]. Elle a publié plusieurs articles sur le mouvement brownien comme limite de la sensibilité des détecteurs d'ondes gravitationnelles et s'intéresse à l'analyse des données pour l'astronomie des ondes gravitationnelles[3].
En février 2016, elle était l'une des quatre scientifiques de LIGO présents pour l'annonce de la première observation directe d'ondes gravitationnelles, réalisée en septembre 2015[4],[5],[6],[7],[note 1]. Gabriela González a été élue membre de la National Academy of Sciences, aux États-Unis, en mai 2017[8].
Notes
[modifier | modifier le code]- Les autres physiciens présent lors de l'annonce étaient David Reitze, Rainer Weiss, Kip Thorne et France A. Córdova.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gabriela González » (voir la liste des auteurs).
- (es) Samuel Losada, « Estamos todos como locos... Einstein estaría muy contento », Clarín, (lire en ligne, consulté le )
- Gabriela González, « CV », (consulté le )
- « Gabriela González, PhD », Louisiana State University (consulté le )
- Nicola Twilley, « Gravitational Waves Exist: The Inside Story of How Scientists Finally Found Them », The New Yorker, (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
- B.P. Abbott, « Observation of Gravitational Waves from a Binary Black Hole Merger », Phys. Rev. Lett., vol. 116, , p. 061102 (PMID 26918975, DOI 10.1103/PhysRevLett.116.061102, Bibcode 2016PhRvL.116f1102A, arXiv 1602.03837, lire en ligne)
- Robert Naeye, « Gravitational Wave Detection Heralds New Era of Science », Sky and Telescope, (lire en ligne, consulté le )
- Davide Castelvecchi et Alexandra Witze, « Einstein's gravitational waves found at last », Nature News, (DOI 10.1038/nature.2016.19361, lire en ligne, consulté le )
- « National Academy of Sciences Members and Foreign Associates Elected », National Academy of Sciences,
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la recherche :