Giffaumont-Champaubert
Giffaumont-Champaubert | |
La station nautique de Giffaumont. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Perthois-Bocage et Der |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Calabrese 2020-2026 |
Code postal | 51290 |
Code commune | 51269 |
Démographie | |
Gentilé | Giffaumontais, Giffaumontaises |
Population municipale |
284 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 20″ nord, 4° 45′ 13″ est |
Altitude | Min. 120 m Max. 160 m |
Superficie | 28,16 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Giffaumont-Champaubert est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Giffaumont-Champaubert se situe au sud-est du département de la Marne, près de la Haute-Marne, dans la région du Perthois, à 17 km de Saint-Dizier et 22 km de Vitry-le-François, les deux principales villes à proximité et à 180 km de Paris. Le village est entouré de collines, en bordure de la rivière Droye[1]. Il se trouve aujourd'hui en contrebas de la digue du lac du Der-Chantecoq. La commune en dehors du bourg ancien possède des bases de loisirs nautiques et des plages.
Faune
[modifier | modifier le code]Le lac de Der-Chantecoq s'étend sur 4 800 hectares. Il est apprécié des pêcheurs mais aussi et surtout des ornithologues puisqu'il accueille une grande diversité d'espèces d'oiseaux notamment une qui fait la réputation de la région : la grue cendrée. Au cours de leur migration, entre 60 000 et 140 000 spécimens font escale au Lac du Der. La grue cendrée, plus grand oiseau sauvage visible en France, peut être observée de la mi-octobre à la mi-mars sur les digues du lac[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]-
Carte de la commune. -
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Arrigny | Sainte-Marie-du-Lac-Nuisement | Sainte-Livière | ||
Outines | N | Éclaron, Braucourt | ||
O Giffaumont-Champaubert E | ||||
S | ||||
Châtillon-sur-Broué | Droyes | Planrupt |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Droye, le canal d'Amenée du Barrage Réservoir Marne, le canal de Restitution, le Fossé 09 de la commune d'Eclaron-Braucourt-Sainte-Livière, la Droye, le cours d'eau 01 des Basses Terres et le Fossé 02 des Basses Terres[3],[Carte 1].
La Droye, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Héronne à Rives Dervoises, après avoir traversé deux communes[4].
Le canal d'amenée du Barrage-réservoir Marne est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable de 19 km reliant Saint-Dizier à Giffaumont-Champaubert où il se jette dans le canal de restitution[5].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac du Der-Chantecoq, d'une superficie totale de 4 166,5 ha (1 552,3 ha sur la commune) et l'étang Chevalier, d'une superficie totale de 205,6 ha (103,4 ha sur la commune)[Carte 1],[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier à 17 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 794,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,5 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Giffaumont-Champaubert est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Der-Chantecoq, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (24,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (29 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux continentales[Note 4] (58,1 %), prairies (16,1 %), forêts (10,3 %), terres arables (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones humides intérieures (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Giffaumont est attesté sous les formes Girfacmont (1179) ; Girfacmunt (1187) ; Girfaumont (1239) ; Gifaumont (1271) ; Giffaumont, Giffaudimons (1284) ; Giffaumons (1335) ; Giffodimons (1405) ; Giffaulmont (1515) ; Gifaulmont (1542) ; Giffaulmond (1543) ; Chiffaulmont (1561)[22].
Champaubert est attesté sous les formes Campus Auberti (1218) ; Champaubert (vers 1252) ; Champ-Aubert (vers 1300)[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1968, la commune de Giffaumont a absorbé celle de Chantecoq, puis trois ans plus tard, a fusionné avec celle de Champaubert-aux-Bois[24] pour devenir Giffaumont-Champaubert[25]. Chantecoq et Champaubert ont disparu, détruites puis englouties avec le village de Nuisement-aux-Bois, lors de la mise en eau du lac du Der-Chantecoq, inauguré le pour réguler les crues de la Marne et de la Seine[26].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Bocage champenois, est membre, depuis le , de la communauté de communes Perthois-Bocage et Der.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [27], trois petites communautés de communes préexistantes :
- la communauté de communes du Bocage Champenois ;
- la communauté de communes Marne et Orconte ;
- la communauté de communes du Perthois ;
ont fusionné pour créer la nouvelle communauté de communes Perthois-Bocage et Der, à laquelle se sont également jointes une commune détachée de la communauté de communes de Val de Bruxenelle (Favresse) et la commune isolée de Gigny-Bussy[28].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]La commune était peuplée de 518 habitants en 1773[1]. Tout au long du XIXe siècle, sa population oscilla entre les 550 et 600, mais à partir des années 1880, elle commença à décroître. Le nombre de Giffaumontais diminua de 100 en trente ans et encore de 100 les vingt années suivantes.
Malgré la fusion avec Chantecoq avant le recensement de 1968, la population du village continua de baisser jusqu'à atteindre son plus faible niveau en 1975, l'année suivant l'inauguration du lac du Der, avec 174 habitants. Depuis cette date, la population commence à repartir légèrement à la hausse. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2021, la commune comptait 284 habitants[Note 5], en évolution de +6,37 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,2 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 147 hommes pour 126 femmes, soit un taux de 53,85 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,4 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Laurent, ancienne église paroissiale de Champaubert-aux-Bois.
- Château d'eau panoramique, haut de 20 mètres il offre une vue panoramique sur le lac et son arrière-pays.
Économie
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne Nicolas Lefol (1764-1840), général des armées de la République et de l'Empire, dont le nom figure sur l'Arc de Triomphe y est né.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Giffaumont-Champaubert sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Giffaumont-Champaubert » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
Références
[modifier | modifier le code]- Philippe Michel, « Giffaumont avant le grand lac », sur p.michelcornu.free.fr (consulté le ).
- « Le Lac du Der : le rendez-vous des grues cendrées », sur lacduder.com.
- « Fiche communale de Giffaumont-Champaubert », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Droye »
- Sandre, « le canal d'amenée du Barrage-réservoir Marne »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Giffaumont-Champaubert et Saint-Dizier », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Giffaumont-Champaubert ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dizier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 116.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 49.
- Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’AuvergneCommunes et paroisses d’Auvergne
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- http://p.michelcornu.free.fr/pagechante.htm
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 17 avril 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du Bocage Champenois, de la Communauté de communes du Perthois et de la Communauté de communes de Marne et Orconté en y incluant les communes de Favresse et de Gigny-Bussy », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Marne, no 5, , p. 25-30 (lire en ligne [PDF]).
- « Les maires de Giffaumont-Champaubert », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Almanach historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, 1876, p191.
- Almanach historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, 1877, p159.
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Giffaumont-Champaubert (51269) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Marne (51) », (consulté le ).
- Pascale Krémer, « Au casino du Lac du Der, on passe le temps, on trompe l’ennui, on « claque » des euros », sur lemonde.fr, (consulté le ).