Giyōfū
Le giyōfū (
Histoire
[modifier | modifier le code]Afin de se hisser au niveau de la modernité occidentale, le gouvernement de Meiji, installé au pouvoir depuis la restauration de Meiji (1868), « invite » au Japon des formateurs, des ingénieurs et des architectes américains, britanniques, allemands et français. Ceux-ci participent à la modernisation des infrastructures nationales, à l'industrialisation du pays et à la formation d'experts dans de nombreux domaines. Dans celui de l'architecture, en particulier, formées sur place ou à l'étranger, des générations de bâtisseurs inventent le « style pseudo occidental » ou giyōfū[1]. Le terme « giyōfū » désigne l'architecture japonaise moderne qui apparaît au début des années 1870 et se développe jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, période d'occidentalisation du Japon[1].
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École Kaimei, à Seiyo (préfecture d'Ehime).
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L'ancien hôtel de ville de Hakodate, sur l'île d'Hokkaidō.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nathalie Lancret (dir.), Corinne Tiry-Ono (dir.) et Jean-Sébastien Cluzel, Architectures et villes de l'Asie contemporaine : Héritages et projets, Bruxelles, Mardaga, coll. « architecture », , 173 p. (ISBN 978-2-8047-0158-1 et 2804701581, OCLC 1044664068), « De l'influence occidentale dans l'architecture japonaise (1860-1930) ».