Gloire (croiseur, 1935)
Gloire | |
La Gloire | |
Type | Croiseur léger |
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Classe | La Galissonnière |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Forges et Chantiers de la Gironde à Lormont |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | démoli en 1958 |
Équipage | |
Équipage | 540 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 179 m |
Maître-bau | 17,5 m |
Tirant d'eau | 5,35 m |
Déplacement | 9 100 tonnes |
Propulsion | 2 turbines à vapeur Parsons 4 chaudières |
Puissance | 84 000 ch |
Vitesse | 31 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | ceinture = 105 mm pont = 38 mm tourelle = 50-100 mm barbette = 70-95 mm kiosque= 50-95 mm |
Armement | 3 × 3 canons de 152 mm 4 × 2 canons de 90 mm (en) 6 × 4 canons de 40 mm 2 × 2 TLT de 550 mm |
Rayon d'action | 5 500 milles marins à 18 nœuds |
Aéronefs | 4 GL-832 HY puis 2 Loire 130 |
Pavillon | France |
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La Gloire est un croiseur léger de classe La Galissonnière mis en service en 1937 par la marine française[1].
Service
[modifier | modifier le code]Début
[modifier | modifier le code]Le croiseur est construit de 1933 à 1936 aux Forges et chantiers de la Gironde, à Lormont, dans le port de Bordeaux.La Gloire est mis en service à Brest le et part en mission pour l'Indochine française. Il en revient le . En , Il intègre la 4e division de croiseurs et navigue vers la Grande-Bretagne et les États-Unis. Il escorte ensuite le cuirassé Dunkerque pour un transport d'or au Canada et à son retour un convoi de troupes canadiennes. Il effectue des patrouilles au sein de la Force de Raid sous le commandement du Vice-amiral Marcel Gensoul.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au moment de la défaite française en , le croiseur se trouve au port d'Alger. Il rejoint Toulon le avec la 4e division de croiseurs restés fidèles au nouveau Régime de Vichy.
Les sécessions des territoires d'Afrique noire par les FFL de la France libre constituées au Tchad et au Cameroun incitent le gouvernement de Vichy à envoyer à Dakar la 4e division de croiseurs ou Force Y constitué, outre la Gloire, des croiseurs légers Montcalm et Georges Leygues. Les navires franchissent sans encombre le détroit de Gibraltar tenu par les Anglais et arrive à Dakar le . Le , il tente de rejoindre Libreville en Afrique-Équatoriale française. Cette région récemment (le ) ralliée à la France libre n'est pas encore concrètement sous contrôle des FFL. Le croiseur est intercepté par une Task Force constituée des croiseurs lourd HMAS Australia et HMS Cumberland qu'il ne peut distancer à cause de problèmes de machines. Les navires de la Royal Navy le reconduisent sous escorte jusqu'à Casablanca. Il ne participe pas à la bataille de Dakar du 23 au . Après avoir subi des travaux de carénage à Casablanca, il participe aux opérations de sauvetages auprès du paquebot Laconia en coulé par le sous-marin allemand U-156.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord (opération Torch) et l'invasion de la zone sud par les Allemands (opération Anton) en , la Gloire rejoint les forces françaises combattantes. Avec l'ensemble des croiseurs de 4e division basés à Dakar, elle est modernisée dans les chantiers navals de Philadelphie à partir de . Les croiseurs de la division participent ensuite aux patrouilles anti-runner de blocus des navires allemands opérant au centre et au sud de l'Atlantique jusqu'au .
En , la Gloire appuie le débarquement allié sur Anzio (opération Shingle) puis assure le transport de plusieurs unités françaises vers l'Italie et la Corse. Après un carénage à Alger d'avril en juin, elle participe au débarquement de Provence en (opération Dragoon). Jusqu'à la fin de la guerre, elle fournira des appuis feu contre des objectifs terrestres aux forces alliées sur les côtes italiennes et françaises.
Après-guerre
[modifier | modifier le code]Après guerre le croiseur effectue trois missions en Indochine avant d'être mis en réserve le . il est démantelé en .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des croiseurs français
- Liste des anciens navires de la marine nationale depuis 1945
- Histoire de la marine française depuis 1789
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French cruiser Gloire (1935) » (voir la liste des auteurs).