(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Grottes du Quéroy — Wikipédia Aller au contenu

Grottes du Quéroy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Grottes du Quéroy
Salle Lise Bosnot.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Localité voisine
Voie d'accès
D.412
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
135 m
Longueur connue
1 200 m visitables
Période de formation
12 000 000 années
Température
8 et 12 °C
Occupation humaine
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
voir sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
Localisation sur la carte de la Charente
voir sur la carte de la Charente

Les grottes du Quéroy sont des grottes situées dans la commune de Chazelles en Charente.

Localisation

[modifier | modifier le code]

Situées dans la commune de Chazelles en Charente, elles se trouvent à la lisière est de la forêt de Bois Blanc, pas loin du lieu-dit du Quéroy d'où leur nom.

Description

[modifier | modifier le code]

Il s'agit de grottes naturelles, formées dans le calcaire jurassique fissuré du karst de La Rochefoucauld il y a 12 millions d'années, par les eaux de la Touvre qui coulent maintenant 80 mètres en contrebas[1].

À la surface du sol, au milieu du bois de chênes, on peut deviner un lapiaz, couvert parfois d'une fine couche de terre.

Une trentaine de chambres creusées par les eaux souterraines dans le plateau calcaire : un parcours aménagé de 1 200 m de galeries permet de découvrir les concrétions calcaires, draperies, stalactites et stalagmites. La température varie entre 8 °C (à 25 mètres de profondeur) et 12 °C (pour la partie à 12 mètres de profondeur).

Ces grottes ont été découvertes par hasard en 1892 par une promeneuse Lise Bosnot et sa chienne Pastille poursuivant un renard[1]. Les grottes ont été presque aussitôt exploitées touristiquement et explorées plus complètement par Norbert Casteret. Des fouilles scientifiques y ont été conduites de 1972 à 1980.

Bien longtemps après avoir fonctionné comme un piège naturel pour la faune au cours du Paléolthique, la grotte a été fréquentée au Néolithique moyen (Ve millénaire av. J.-C.), a connu une utilisation funéraire au IIIe millénaire, puis plusieurs occupations au cours de l'âge du Bronze et de l'âge du Fer. Des pièces remarquables venant de ce site, dont des vases portant des bandes de signes dits "pictogrammes" [2]de la fin de l'âge du Bronze (IXe s. av. J.-C.), sont présentées au musée d'Angoulême[1].

Ces grottes s'appelaient autrefois les grottes de Barouty.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les grottes ont servi d'abri à la Résistance, ce qui a endommagé quelques stalactites dans l'entrée.

Dans les années 1960, les grottes ont été aménagées pour le tourisme : allées cimentées, construction d'un mini-golf (encore ouvert l'été), d'un restaurant (fermé actuellement).

Faune ancienne

[modifier | modifier le code]

Les grottes du Quéroy font partie des sites ayant livré de l'antilope saïga (Saiga tatarica)[3], ainsi que des ossements de rennes et de chevaux (cf. supra).

Visite touristique

[modifier | modifier le code]
Grottes de Queroy
Le mini-golf.

Ces grottes sont visitables :

  • du 04/04 au 03/05. Fermé le samedi ; départ à 16h00 du lundi au vendredi, à 14h30 et 16h00 le dimanche.
  • du 10/05 au 14/06, tous les dimanches ; départs à 14h30 et à 16h00.
  • du 15/06 au 30/06, tous les jours ; départs à 14h30 et à 16h00, tous les jours.
  • du 01/07 au 31/08, tous les jours de 14h00 à 18h30.
  • du 01/09 au 30/09, tous les jours ; départs à 14h30 et 16h00, tous les jours.
  • du 01/10 au 01/11, tous les dimanches ; départs à 14h30 et 16h00.

La visite dure environ une heure et comporte deux parcours.

Un mini-golf est ouvert à ces mêmes périodes.

Le GR 4, reliant Royan à Cannes, passe par les grottes du Quéroy.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c F. Roger, « Guide des merveilles de la nature », éd. Arthaud, 2007, (ISBN 978-2-7003-0068-0), page 293
  2. J. Gomez de Soto, « La stratigraphie chalcolithique et protohistorique de la grotte du Quéroy à Chazelles, Charente, », Bulletin de la Société préhistorique française,‎ , p. 394-421
  3. Tournepiche, 1982 et 1987

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]