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Gueli Korjev

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Geli Korjev
Autoportrait de Geli Korjev, 1980
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institut d'État académique des Beaux-Arts Sourikov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique
Membre de
Union des artistes d'URSS (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Prix d'État de l'URSS
Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en)
Artiste du peuple de l'URSS (d)
Peintre du peuple de la RSFSR (d)
Ordre de l'Amitié
Ordre de Lénine
Ordre du Drapeau rouge du Travail
Artiste émérite de la république socialiste fédérative soviétique de RussieVoir et modifier les données sur Wikidata

Gueli Korjev (en russe : Гелий Михайлович Коржев) est un peintre russe né le à Moscou, République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie et mort le à Moscou, Russie.

Originaire de Moscou, Korjev est particulièrement connu pour son œuvre militante qui s'apparente au réalisme artistique prôné en son temps par l'État soviétique[1],[2]. Il est l'un des représentants du style sévère qui naît dans les années 1950 ; l'une de ses réalisations les plus connues est le triptyque Communistes peint en 1960[3]. Communiste convaincu, Korjev n'admet pas la chute du système soviétique qui intervient à la fin des années 1980 et son œuvre tardive, habitée de monstres et de mutants qui peuvent évoquer le travail de Jérôme Bosch, illustre sa critique du monde capitaliste dans lequel il vit désormais[4]. Il intègre également à ses tableaux plus tardifs une influence de thèmes bibliques[5].

Quelques œuvres

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  • Le drapeau, 156 × 290 cm, partie centrale du triptyque Communistes est complété à droite par L'internationale, 290 × 130 cm, et à gauche par Homère, 290 × 130 cm. L'ensemble est exposé au Musée Russe à Saint Petersbourg.

Notes et références

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  1. (ru) « Умер Гелий Коржев » [« Geli Korjev est mort »], sur Art Khronica,‎ (consulté le ).
  2. (ru) Tatiana Markina, « Умер Гелий Коржев » [« Geli Korjev est mort »], sur Kommersant,‎ (consulté le ).
  3. « L’art de la période post-stalinienne (1953-1956) et du « dégel » (1957-1962/1964) », sur Universalis (consulté le ).
  4. (en) Paul Gallagher, « Mutants and Grotesque Monsters: The Soviet Artist who rebelled against the fall of Communism », sur Dangerous Minds.net, (consulté le ).
  5. Inna Doulkina (d), « Hélium Korjev : l’ultime sentinelle », sur Le Courrier de Russie, (consulté le ).

Liens externes

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