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HR 4138

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K Carinae

K Carinae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 10h 30m 20,127s[1]
Déclinaison −71° 59′ 34,06″[1]
Constellation Carène
Magnitude apparente 4,74[2]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral A1V[3], A2IV[4],[5] ou A2III[6]
Indice U-B +0,07[2]
Indice B-V +0,04[2]
Indice R-I +0,02[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +7,5 ± 0,4 km/s[7]
Mouvement propre μみゅーαあるふぁ = +27,59 mas/a[1]
μみゅーδでるた = −30,73 mas/a[1]
Parallaxe 12,52 ± 0,17 mas[1]
Distance 261 ± 4 al
(80 ± 1 pc)
Magnitude absolue +0,21[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,10 M[8]
Rayon 3,45 R[9]
Gravité de surface (log g) 3,71[8]
Luminosité 75,06 L[7]
Température 9 169 ± 312 K[8]
Métallicité [Fe/H] = +0,06[7]
Rotation 12 km/s[8]
Âge 403 × 106 a[8]

Désignations

K Car, 202 G. Car, HR 4138, HD 91375, HIP 51438, CPD-71 1034, FK5 2842, GC 14457, SAO 256722[10]

K Carinae (en abrégé K Car), également désignée HR 4138 ou HD 91375, est une étoile de la constellation australe de la Carène. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,74[2].

Environnement stellaire

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K Carinae présente une parallaxe annuelle de 12,52 ± 0,17 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 261 ± 4 a.l. (∼ 80 pc) de la Terre. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +7,5 km/s[7]. L'étoile ne possède pas de compagnon avec qui elle serait associée au sein d'un système binaire[11]. À en juger par son son mouvement à travers l'espace, elle pourrait être membre du « superamas » de Sirius[12].

Propriétés

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K Carinae est une étoile de type A qui est en apparence normale[5]. Cependant, il existe des désaccords sur son stade d'évolution, car elle s'est vu attribuer des classes de luminosité d'une étoile sous-géante[5], sur la séquence principale[3], ou géante[6]. Chose inattendue pour une étoile de type A, un champ magnétique lui a été détecté[5].

K Carinae est 2,1 fois plus massive que le Soleil et elle âgée d'environ 400 millions d'années[8]. Elle présente une faible vitesse de rotation projetée de 12 km/s[8]. Le rayon de l'étoile vaut 3,45 fois le rayon solaire[9], sa luminosité est 75 fois supérieure à celle du Soleil[7] et sa température de surface est de 9 169 K[8]. L'étoile montre un excès d'émission dans l'infrarouge[11], ce qui indique la présence d'un disque de débris en orbite. Sa température de corps noir est de 45 K et il est situé à une distance moyenne de 314 ua de son étoile hôte[9].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. (en) R. O. Gray et R. F. Garrison, « The Early A-Type Stars: Refined MK Classification, Confrontation with Stroemgren Photometry, and the Effects of Rotation », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 65,‎ , p. 581 (DOI 10.1086/191237, Bibcode 1987ApJS...65..581G)
  5. a b c et d (en) G. Mathys et S. Hubrig, « The diagnosis of the mean quadratic magnetic field of Ap stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 453, no 2,‎ , p. 699–715 (DOI 10.1051/0004-6361:20054353, Bibcode 2006A&A...453..699M)
  6. a et b (en) O. H. Levato, « Rotational Velocities and Spectral Types of Some A-Type Stars », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 84, no 500,‎ , p. 584 (DOI 10.1086/129336, Bibcode 1972PASP...84..584L)
  7. a b c d e et f (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d e f g et h (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  9. a b et c (en) Tara H. Cotten et Inseok Song, « A Comprehensive Census of Nearby Infrared Excess Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 225, no 1,‎ , p. 24, article no 15 (DOI 10.3847/0067-0049/225/1/15, Bibcode 2016ApJS..225...15C, arXiv 1606.01134)
  10. (en) * K Car -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. a et b (en) David R. Rodriguez et B. Zuckerman, « Binaries among Debris Disk Stars », The Astrophysical Journal, vol. 745, no 2,‎ , p. 147 (DOI 10.1088/0004-637X/745/2/147, Bibcode 2012ApJ...745..147R, arXiv 1111.5618)
  12. (en) J. Palous et B. Hauck, « The Sirius supercluster », Astronomy & Astrophysics, vol. 162,‎ , p. 54–61 (Bibcode 1986A&A...162...54P)

Lien externe

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