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Liste des termes japonais spécifiques à la lutte sumo

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Le sumo, un sport de lutte traditionnel originaire du Japon, possède un vocabulaire propre, comprenant de nombreux termes techniques en japonais.

Sommaire :

Atari (たり?) : premier contact d'un combat de sumo, souvent violent. Les rikishi, sumotori ou lutteurs de sumo, se ruent l'un sur l'autre en engageant toute leur puissance physique.

Banzuke (番付ばんづけ?) : classement officiel des lutteurs de sumo, mais aussi des arbitres (gyōji) et des personnes qui présentent les lutteurs avant un combat (yobidashi).

Basho (場所ばしょ?) : tournoi. Six grands tournois sont officillement organisés chaque année, au cours desquels s'affrontent les lutteurs professionnels.

Chankonabe (ちゃんこなべ?) : ragoût très nutritif qui est la base de l'alimentation des rikishi.

Danpatsu-shiki (断髪だんぱつしき?) : cérémonie de départ à la retraite au cours de laquelle le nœud de la coiffe du rikishi est symboliquement coupé.

Dohyō (土俵どひょう?) : plateforme carrée faite d'argile tassée et d'une hauteur de 34 à 60 cm sur laquelle a lieu tout combat de sumo. Un cercle d'un diamètre de 4,55 m, constitué de ballots de paille solidement ancrés dans la plateforme délimite l'aire de combat.

Dohyō-iri (土俵入どひょうい?) : cérémonie d'entrée dans le dohyō effectué par les rikishi des deux meilleures divisions.

Ginō-shō (技能ぎのうしょう?) : Prix qui récompense un rikishi de la meilleure division et de rang inférieur à ōzeki qui s'est distingué par sa technique lors d'un tournoi.

Ginboshi (ぎんぼし?, litt. « étoile d'argent ») : victoire d'un maegashira sur un ōzeki.

Gyōji (行司ぎょうじ?) : arbitre. Il existe huit rangs d'arbitres avec un système de promotion basé sur la compétence et l'ancienneté. Chaque arbitre choisit l'un des deux noms de clan, Kimura ou Shikimori.

Gunbai (軍配ぐんばい?) : éventail en bois utilisé par les arbitres pour donner le signal du début du combat.

Heya (部屋へや?) : écurie, le club ou l'école d'un rikishi, au sein de laquelle il vit et s'entraîne. Jusqu'en 1965, les lutteurs d'une même heya ne pouvaient pas se rencontrer lors des tournois officiels.

Higashi (ひがし?) : est (point cardinal). Chaque division du banzuke est séparée en deux côtés (nishi et higashi), higashi étant le plus prestigieux. Un rikishi du côté higashi commence le combat du côté Est du dōhyō à moins qu'il affronte un autre rikishi du même côté.

Ichimon (一門いちもん?) : groupe de heya. Au début du XXIe siècle, il y en a six : Dewanoumi, Isegahama (anciennement Tatsunami), Nishonoseki, Takanohana, Takasago et Tokitsukaze. Les ichimon permettent de mutualiser certaines ressources entre plusieurs heya. Chaque ichimon organise, par exemple, des entraînements collectifs qui permettent aux rikishi de se rencontrer en préparation des tournois. De même, les oyakata d'une même ichimon s'entendent entre eux afin de présenter des candidats uniques aux élections des membres dirigeants (riji) de l'association japonaise de sumo.

Intai (引退いんたい?) : retraite sportive.

Jonidan (じょだん (?) : deuxième division la plus basse du banzuke.

Jonokuchi (じょくち?) : division la plus basse du banzuke.

Jūryō (じゅうりょう?) : deuxième meilleure division du banzuke et division à partir de laquelle le rikishi reçoit les honneurs et privilèges réservés à l'élite des sumo, la classe sekitori.

Jungyō (巡業じゅんぎょう?) : tournois d'exhibition dont les résultats ne sont pas pris en compte dans le banzuke.

Kachi-koshi (?) : un rikishi est kachi-koshi s'il est sûr de terminer le tournoi avec plus de victoires que de défaites. Dans la meilleure division où il y a quinze combats par tournoi, on est kachi-koshi à partir de huit victoires.

Kadoban (角番かどばん?) : un ozeki qui a subi un make-koshi lors de son précédent tournoi sera rétrogradé s'il ne réussit pas à être kachi-koshi (soit marquer au moins huit victoires).

Kantō-shō (敢闘かんとうしょう?) : prix de la combativité qui récompense un rikishi de la meilleure division et de rang inférieur à ōzeki à l'issue d'un basho.

Keshō-mawashi (化粧廻けしょうまわ?) : tabliers richement décorés que portent les rikishi des deux meilleures divisions lors de la cérémonie du dohyō-iri.

Kettei-sen (決定けっていせん?) ou yūshō kettei-sen : combat supplémentaire à la fin du tournoi pour désigner le gagnant en cas d'égalité.

Kimarite (まりしゅ?) : prise gagnante. Il y en a officiellement 82.

Kinboshi (金星かなぼし?, litt. « étoile d'or ») : victoire d'un maegashira sur un yokozuna.

Kiyome no shio (きよめのしお?) : rite de purification du dōhyō qui consiste à jeter une poignée de sel en l'air.

Komusubi (小結こむすび?) : quatrième meilleur rang du banzuke, avant maegashira et après sekiwake.

Maegashira (前頭まえがしら?) : désigne un rikishi de la meilleure division n'ayant pas l'un des quatre rangs réservés à l'élite de la division.

Mage (まげ?) : nom de la coiffure en forme de nœud que portent les rikishi. Deux styles existent : le chon-mage, porté par tous les rikishi, et le ō-ichō, en forme de feuille de geiko, porté par les lutteurs des deux meilleures divisions lors des compétitions ou des cérémonies.

Make-koshi ((?) : un rikishi est make koshi s'il est sûr de terminer le tournoi avec plus de défaites que de victoires.

Makushita (幕下まくした?) : troisième division la plus haute du banzuke.

Maku-uchi (幕内まくうち?) : meilleure division du banzuke.

Matta (った?) : faux départ, l'un des deux rikishi n'ayant pas les deux mains au sol.

Mawashi (まわし/まわ?) : ceinture portée par les rikishi. C'est l'unique habit porté lors des combats et la seule prise solide.

Nekodamashi (ねこだま?) : frapper les mains au tachi-ai, devant le visage de l'adversaire pour le déconcerter.

Nishi (西にし?) : ouest, voir higashi.

Ō-ichō (だい銀杏いちょう?) : coiffure portée par les rikishi des deux premières divisions lors des combats et des cérémonies.

Oyakata (親方おやかた?) : l'entraineur, détenteur d'une des 105 licences[1].

Ōzeki (大関おおぜき?) : deuxième rang le plus élevé des lutteurs de sumo.

Rikishi (力士りきし?, litt. « professionnel de la puissance ») : combattant inscrit à l'association des lutteurs de sumo.

Sagari (がり?) : ficelles ornementales en soie amidonnée, portées au mawashi par les sekitori. Elles se détachent souvent lors des combats.

Sandanme (さんだん?) : troisième division la plus basse.

Sandanme tsukedashi (さんだん?) : système de promotion directe des lutteurs amateurs en division Sandanme, mis en place en 2015. Ceux-ci font d'ordinaire leurs débuts professionnels en Jonokuchi.

San'yaku (さんやく?) : terme utilisé pour désigner les rangs de komusubi et sekiwake. Initialement, le terme recouvrait également le rang ōzeki.

Sechie-zumō (ふしかい相撲すもう?) : combats de sumo effectués à l'ancienne cour impériale, à la fois pour sa fonction religieuse et pour le divertissement.

Sekitori (関取せきとり?) : rikishi des divisions make-uchi et jūryō.

Sekiwake (関脇せきわけ?) : troisième rang du banzuke, entre ōzeki et komusubi.

Shikiri (仕切しき?) : rituel qui précède chaque combat.

Shikona (四股しこめい?) : nom de combat des rikishi.

Shinpan (審判しんぱん?) : juge assis autour du dohyō. Il y en a cinq en tout lors d'un dōhyō. Ils interviennent en cas de doute à l'issue d'un combat.

Shukun-shō (殊勲賞しゅくんしょう?) : prix qui récompense un rikishi de la meilleure division et de rang inférieur à ōzeki qui a le plus donné de mal aux ōzeki et yokozuna lors d'un tournoi.

Tachi-ai (?) : début du combat. Les rikishi touchent le sol avec leurs poings et le combat peut commencer.

Tachi-mochi (太刀持たちもち?) : assistant qui porte une épée lors de la cérémonie du dohyō-iri d'un yokozuna.

Tate-gyōji (行司ぎょうじ?) : rang le plus élevé chez les arbitres de combats sumo. Il porte l'un des deux noms Inosuke Shikimori et Shōnosuke Kimura.

Toshiyori (年寄としより?) : lutteur qui s'est retiré mais qui reste dans le sumo en tant qu'employé de l'association du sumo. Leur principale fonction est l'entraînement des rikishi.

Tsuna (つな?) : grosse corde blanche que le yokozuna porte autour de la taille lors de la cérémonie du dohyo-iri.

Tsuppari (?)[2] : coup frappé avec le plat de la main sur le torse, quelquefois sur le visage

Tsuyuharai (露払つゆはら?) : assistant qui sert d'escorte au yokozuna lors de la cérémonie du dohyō-iri d'un yokozuna.

Yumitori-shiki.

Yobidashi (呼出よびだし?) : présentateur officiel des combats de sumo. Au début de chaque combat, il énonce en chantant les noms des rikishi.

Yokozuna (横綱よこづな?) : rang le plus élevé du banzuke. Les yokozuna sont souvent décrits comme les symboles vivants du sumo.

Yumitori-shiki (弓取ゆみとりしき?) : danse de « tournoiement d'arc » réalisée à la fin de chaque journée de tournoi.

Yūshō (優勝ゆうしょう?) : victoire dans l'un des six grands tournois annuels.

Notes et références

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  1. Licence (年寄としよりかぶ, toshiyori-kabu?).
  2. « Lexique - Tsuppari » (consulté le )

Articles connexes

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