Jacques Pélissier
Conseiller d'État | |
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à partir du | |
Préfet du Rhône Rhône-Alpes | |
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Georges Moulins (d) Pierre Doueil (d) | |
Préfet d'Ille-et-Vilaine Bretagne | |
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Préfet de l'Hérault Languedoc-Roussillon | |
- | |
Robert Pissère (d) Pierre Dupuch (d) | |
Préfet de l'Aude | |
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Maurice Léon Lambert (d) | |
Sous-préfet de Saumur | |
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Secrétaire général de la préfecture d'Indre-et-Loire (d) | |
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Chef d'état-major François Tanguy-Prigent | |
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Secrétaire général de la préfecture des Ardennes | |
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Secrétaire général de la préfecture des Landes (d) | |
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Chef d'état-major Préfet des Landes (d) | |
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Président de la SNCF |
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Distinctions | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (19930584/53)[1] |
Jacques Pélissier, né le à Versailles et mort le à Villejuif, est un haut fonctionnaire français. Préfet, il a présidé la SNCF de 1975 à 1981.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfant d'instituteurs, il est diplômé comme ingénieur agronome. Il est brièvement à la Libération, à l'automne 1944 chef de cabinet de François Tanguy-Prigent, nouveau ministre de l'Agriculture, avant d'intégrer l'administration préfectorale cette même année comme chef de cabinet du préfet des Landes. Il est ensuite nommé préfet de l'Hérault et du Languedoc-Roussillon (1964), puis d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne (1967), et enfin du Rhône et de Rhône-Alpes (1972).
En , le Premier ministre Jacques Chirac l'appelle pour diriger son cabinet, après l'avoir nommé, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, directeur général de son administration, place Beauvau. Un an plus tard, en , il est nommé président de la SNCF pour succéder à André Ségalat. À ce poste, il doit faire oublier cette nomination jugée « politique », et modernise l'image de l'entreprise. Sensible aux économies d'énergie, il souhaite préférer le train pour les transports de grande distance ou le fret lourd, au détriment des dessertes locales. Il est d'ailleurs hostile à la gestion de ses lignes par les collectivités locales car selon lui « ce n'est pas défendre le rail que de penser qu'il faut faire rouler des autorails avec dix personnes dedans ». C'est sous sa présidence qu'est construite la première ligne de TGV, la LGV Sud-Est. Elle sera inaugurée deux semaines seulement après son départ, le gouvernement socialiste arrivé au pouvoir 2 mois plus tôt, ne renouvelant pas son mandat en .
Toujours proche de Jacques Chirac, alors maire de Paris, il préside de 1983 à 1996, l'office du tourisme de Paris, et est son conseiller à Matignon, entre 1986 et 1988.
Il est inhumé au cimetière des Gonards, à Versailles[2].
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le , promu officier le et commandeur le .
- Grand officier de l'ordre national du Mérite Il est élevé à la dignité .
- Croix de guerre –
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des préfets de l'Aude
- Liste des préfets de l'Hérault
- Liste des préfets du Rhône
- Liste des préfets d'Ille-et-Vilaine
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- François Bostnavaron, « Jacques Pélissier, président de la SNCF de 1975 à 1981 », Le Monde du .
- Naissance à Versailles
- Haut fonctionnaire français
- Préfet de la Cinquième République
- Préfet de l'Aude
- Préfet de l'Hérault
- Préfet du Rhône
- Préfet d'Ille-et-Vilaine
- Président de la SNCF
- Grand officier de l'ordre national du Mérite
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1974
- Personnalité inhumée au cimetière des Gonards de Versailles
- Naissance en février 1917
- Décès en décembre 2008
- Décès à Villejuif
- Décès à 91 ans