(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Jacques de Trivulce — Wikipédia Aller au contenu

Jacques de Trivulce

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jacques de Trivulce
Image illustrative de l’article Jacques de Trivulce

Titre Marquis de Vigevano
Allégeance Drapeau du Duché de Milan Duché de Milan,
 Royaume de Sicile,
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade militaire lieutenant-général
Commandement Avant-garde française
Gouvernement militaire Lyonnais, Bourgogne
Conflits Guerres d'Italie
Faits d'armes journée de Fornoue, Prise d'Alessandria, conquête du duché de Milan (1499), bataille d'Agnadel (1509), Bataille de Novare (1513), bataille de Marignan
Distinctions Maréchal de France Maréchal de France
Biographie
Nom de naissance Gian Giacomo Trivulzio
Naissance
Milan,
Drapeau du Duché de Milan Duché de Milan
Décès
Arpajon,
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Père Famille Trivulzio
Enfants Mérite de Trivulce
Signature de Jacques de Trivulce

Blason de Jacques de Trivulce

Jacques de Trivulce (ou Jean-Jacques), en italien Gian Giacomo Trivulzio, né en 1440 à Milan et mort en 1518 à Arpajon, est un condottiere guelfe qui s'illustre aux côtés des armées françaises dans les premières guerres d'Italie. Il est issu de la famille noble de Trivulce, de Milan et est marquis de Vigevano.

Ayant rallié le parti guelfe[1], il est banni de Lombardie et entre au service de Ferdinand II d'Aragon, roi de Naples.

Lors de l'expédition de Charles VIII, il se joint ouvertement aux Français, leur livre Capoue en 1495. Élevé au rang de chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1495, il reçoit le commandement de l'avant-garde avec le maréchal de Gié à la journée de Fornoue. Promu lieutenant général de l'armée du roi en Lombardie, il prend Alexandrie et défait Ludovic Sforza, duc de Milan.

Sous Louis XII, en 1499, il conquiert le duché de Milan et par l’occasion détruisit les moules du monument Sforza; il est nommé gouverneur de la ville après le 6 octobre jusqu'au [2], et reçoit le bâton de maréchal de France le . Il accompagne Louis XII à l'entrée solennelle que ce prince fait dans Gênes le .

Trivulce se couvre d'honneur et de gloire aux batailles d'Agnadel le , de Novare en juin 1513 et de Marignan les 13 et , mais il échoue devant Brescia et cesse dès lors ses activités militaires.

Lieutenant-général en Dauphiné le . Il est nommé gouverneur de Lyon en 1507[3], puis commandant ou lieutenant en Bourgogne en octobre de la même année[4].

Après avoir implanté des rizières en Italie, il a le projet d'en établir dans le Comtat Venaissin, dans le sud de la France, où il avait acheté une ferme à une famille juive sur le territoire d'Entraigues-sur-la-Sorgue. Le , il acquit, de la Chambre Apostolique de Carpentras, cent saumées d'hermas et de marais sur le territoire d'Entraigues, puis le , il en obtint 200 de plus[5]. Des travaux d'aménagement de rizières sont réalisés mais le risque d'inondation et d'épidémie liée aux eaux stagnantes ont raison des efforts entrepris.

Il meurt à Châtres (ancien nom d'Arpajon) en décembre 1518.

« Lorsqu'il se vit mourir, dit Brantôme, il fit mettre son épée toute nue près de lui, et la tint en lieu de croix et aussi que les diables lui voyant ainsi en la main, eussent peur. »

Il est inhumé en l’église San Nazarro de Milan, sous l’épitaphe qu’il avait composée lui-même : « Ici repose Jacques de Trivulce qui jamais auparavant ne s’était reposé ».

Sa fille, Mérite de Trivulce, appelée aussi Marthe de Trivulce, épouse de Louis Ier de Bouliers, seigneur de Centallo, Demonte et Roccasparvera dans la province de Coni dans le Piémont en Italie et propriétaire du château de La Tour d'Aigues dans le Vaucluse, est à l'origine de l'enquête royale sur le massacre des Vaudois du Luberon, par une plainte déposée en 1547[6].

Figure Blasonnement

Pâlé d'or et de sinople.[7]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les souverains de Milan, depuis les Visconti jusqu'aux Sforza étaient gibelins, c'est-à-dire partisans de l'empereur contre le pape.
  2. Jean Duquesne (préf. Michel Antoine), Dictionnaire des gouverneurs de province : novembre 1315-février 1791, Paris, Christian, , 331 p. (ISBN 978-2-864-96099-7, OCLC 53216067)
  3. Association des amis du Musée d'histoire militaire de Lyon et de sa région (Lyon, Rhône),, Les gouverneurs de Lyon, 1310-2010 : le gouvernement militaire territorial, Lyon/Lyon, Ed. Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 255 p. (ISBN 978-2-84147-226-0 et 2841472264, OCLC 758287729, lire en ligne)
  4. Jean Duquesne Op.cit. p. 153.
  5. « La culture du Riz dans le Sud-Est de la France avant le XIXe siècle », par H. Chobaut de l'Académie de Vaucluse [1]
  6. Collection des ordonnances des rois de France : 2 janvier 1546 - mars 1547, Académie des sciences morales et politiques, Imprimerie nationale, 1892.
  7. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com