Jean-Louis Martinet
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Jean-Louis Martinet est un compositeur français né à Sainte-Bazeille le et décédé le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Louis Martinet entre au Conservatoire de Bordeaux en 1929, puis, après quatre années d'études, vient à Paris où il entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il travaille l'harmonie avec André Bloch, la fugue et le contrepoint avec Charles Koechlin à la Schola Cantorum, suit parallèlement les cours de fugue de Simone Plé-Caussade, étudie la composition avec Roger-Ducasse et Olivier Messiaen, la direction d'orchestre avec Roger Désormière et Charles Munch. Il s'initie à la technique sérielle avec René Leibowitz à partir de 1945. Après guerre, il s'intéresse aux œuvres d'Anton Webern. Mais au début des années 1950, il se détourne de la musique atonale, qu'il juge « angoissée », et va progressivemnent rechercher à synthétiser les diverses techniques d'écriture musicale. Il s'intéresse à la politique, se rapproche du socialisme. Ses convictions politiques n'ont sans doute pas été étrangères à son isolement musical, comme il s'en explique lui-même[1]. Il part au Canada au début des années 1970 et enseigne au Conservatoire de Montréal de 1971 à 1976, date de son retour en France.
Jean-Louis Martinet est décédé en région parisienne le , à l'âge de 98 ans. Il a été incinéré dans la plus stricte intimité le au cimetière du Père-Lachaise, à Paris[2].
Prix
[modifier | modifier le code]- 1943 : 1er Prix de composition au conservatoire de Paris
- 1945 : 2d Prix de direction d'orchestre au conservatoire de Paris
Compositions
[modifier | modifier le code]- Prélude et fugue en ut, pour 2 pianos (1942)
- Orphée, poème symphonique (1944-1945)
- Variations pour quatuor à cordes (1946)
- Prométhée, trilogie de fragments symphoniques (1947)
- Pièce pour piano (1950)
- 7 poèmes de René Char, pour 4 voix solistes et orchestre (1951-1952)
- Trois mouvements symphoniques (1953-1958)
- Symphonie In memoriam (1962-1963)
- Divertissement pastoral, pour piano et orchestre (1966)
- Le Triomphe de la Mort, symphonie dramatique (1967-1973)
Sources
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire de la musique française, Marc Vignal, Larousse
- Dictionnaire de la musique, Marc Honegger, Bordas