(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Jean-Marie Bornet — Wikipédia Aller au contenu

Jean-Marie Bornet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Marie Bornet
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité

Jean-Marie Bornet, né en 1966 à Sion (originaire de Nendaz), est une personnalité politique valaisanne, fondateur du Rassemblement Citoyen Valais (RCV) en 2017.

Porte-parole de la police cantonale valaisanne, il est licencié en 2017 pour avoir tenu des propos jugés incompatibles avec sa fonction lors de sa campagne électorale pour le Conseil d'État.

Jean-Marie Bornet, dit « Jim »[1], naît en 1966[2] à Sion[3]. Originaire de Nendaz, il est le fils de Bernard Bornet, conseiller d'État valaisan démocrate-chrétien de 1981 à 1997[4],[5],[6],[7]. Il a un frère, Vincent Bornet, directeur de la chaîne de télévision valaisanne Canal 9 de 2010 à 2019[7],[8],[9].

Après un apprentissage de commerce chez Provins et son service militaire au sein des fusiliers de montagne, qui le mène jusqu'au grade de lieutenant-colonel, il entre en 1989 à l'école d'aspirant de la police cantonale valaisanne. Il étudie ensuite le droit à Université de Genève pendant deux ans avant de rejoindre la police cantonale valaisanne. Il en devient le chef de la communication en 2004[3],[1] et membre de l'état-major[10].

En , il est décoré du titre de chevalier de l'Ordre de la Couronne par l'ambassadeur de Belgique pour la conduite de la communication lors de l'accident tragique d'autocar survenu en 2012 à Sierre[11],[12].

Le , le Conseil d'État valaisan prononce son licenciement pour avoir critiqué la justice et le programme de renforcement de la sécurité routière Via Sicura au cours de sa campagne électorale pour le Conseil d'État[13]. Le RCV se déclare choqué par cette mesure[14],[15]. Une pétition en ligne réunissant 1 238 signatures et demandant sa réintégration est remise au gouvernement valaisan le [16],[17]. Interpellé au Grand Conseil par des députés de différents partis[18], le gouvernement maintient sa décision[19]. Son licenciement est confirmé en par le Tribunal cantonal, qui estime qu'il a « violé [...] ses devoirs professionnels ». En , le Tribunal fédéral rejette définitivement le recours, considérant qu'il a « a violé ses devoirs de service en tenant publiquement des propos irrespectueux à l’égard d’une juge de district et en mettant en cause l’intégrité du Ministère public »[20].

Après son licenciement de la police, il lance sa propre agence de communication et sécurité[21]. Il enseigne auprès de plusieurs centres de formation, dont le Centre de formation au journalisme et aux médias[22] et le Centre valaisan de perfectionnement continu[23],[24].

Chasseur et sportif, il a remporté à deux reprises la petite Patrouille des glaciers[1].

Il est père de deux enfants[7] et habite à Basse-Nendaz[25]. Sa compagne travaille pour le quotidien valaisan Le Nouvelliste[7].

Parcours politique

[modifier | modifier le code]

Il lance le une formation politique indépendante[26], ni de gauche, ni de droite, le Rassemblement Citoyen Valais (RCV) et en devient le co-président[réf. nécessaire]. Le , son mouvement le désigne candidat au Conseil d'État valaisan[27]. Jean-Marie Bornet prend congé de son poste à la police cantonale valaisanne pour la durée de la campagne[5]. Lors du premier tour le , il arrive en avant-dernière position avec 17 389 voix, à 500 voix du candidat des Verts et devançant de près de 600 voix le deuxième candidat du Parti libéral-radical[28]. Il renonce à se présenter au deuxième tour[29].

En 2019, il est tête de liste du RCV pour l'élection au Conseil national[25],[30].

Positionnement politique

[modifier | modifier le code]

Il se dit de centre-droit[7].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Pierre-André Sieber, « Bornet, ce candidat hors bornes » Accès payant, sur Arcinfo.ch, (consulté le )
  2. Pierre-André Sieber, « Bornet, ce candidat hors bornes », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Stéphanie Germanier, « Je serai au 2e tour, ça ne m’inspire pas de baisser mon pantalon », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne Accès payant)
  4. Stéphanie Germanier, « Jean-Marie Bornet: "Je serai au deuxième tour" », sur lenouvelliste.ch, (consulté le )
  5. a et b Xavier Lambiel, « Le Rassemblement Citoyen portera la candidature de Jean-Marie Bornet », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. (de) « Wallis: Neuer Farbtupfer in der Politlandschaft », sur Radio Rottu Oberwallis, (consulté le )
  7. a b c d et e Xavier Lambiel, « Le policier qui promet de bousculer les vieux partis », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. « Canal 9: Vincent Bornet nommé directeur », sur Agefi.com, (consulté le )
  9. Grégoire Baur, « Le directeur de Canal9 quitte un navire en difficulté », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Grégoire Baur, « Le licenciement de l’ex-porte-parole de la police valaisanne Jean-Marie Bornet n’était pas abusif », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. Dino Auciello, « Drame de Sierre: les clés d’une gestion de crise exemplaire », sur Bilan, (consulté le )
  12. « Jean-Marie Bornet lâché aussi par Christian Varone », sur 20 minutes, (consulté le )
  13. Laurent Savary, « Licenciement de Jean-Marie Bornet: Esther Waeber-Kalbermatten répond aux critiques », sur lenouvelliste.ch, (consulté le )
  14. « Le Rassemblement Citoyen Valais se dit choqué par le licenciement de Jean-Marie Bornet », sur Canal9, (consulté le )
  15. Laurent Savary, « Licenciement de Jean-Marie Bornet: Le RCV se dit choqué », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  16. (en-US) « Sign the Petition », sur Change.org (consulté le )
  17. « Pétition contre le licenciement de Jean-Marie Bornet remi... », sur Pétition contre le licenciement de Jean-Marie Bornet remi... (consulté le )
  18. « 2017.05_INT_6.0075_Licenciement de Jean-Marie Bornet_TRT », sur parlement.vs.ch, (consulté le )
  19. « Grand Conseil Canton du Valais - Jacques Melly - Réponse à l'interpellation urgente sur le licenciement de Jean-Marie Bornet », sur vs.recapp.ch, (consulté le )
  20. « Valais: le licenciement de Jean-Marie Bornet est définitif », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  21. « Jean-Marie Bornet Communication – Votre performance, notre challenge », sur Jean-Marie Bornet Communication (consulté le )
  22. « CFJM nouvelle formation « Communication Responsable » », sur Jean-Marie Bornet Communication (consulté le )
  23. « Communiquer face aux médias :: Perfectionnement et formation continue :: Valais », sur www.cvpc.ch (consulté le )
  24. « Communication de crise :: Perfectionnement et formation continue :: Valais », sur www.cvpc.ch (consulté le )
  25. a et b Chancellerie fédérale suisse, « Élection du Conseil national 2019 - Canton du Valais - Liste 31 Rassemblement Citoyen Valais - Bürgervereinigung Wallis », sur www.chf.admin.ch (consulté le )
  26. « Statuts | Rassemblement Citoyen Valais » (consulté le )
  27. « Zoom sur Jean-Marie Bornet, candidat Rassemblement Citoyen Valais: “Servir plutôt que se servir” », sur Canal9 (consulté le )
  28. « Le trio PDC en tête devant les socialistes, Oskar Freysinger 6e », sur rts.ch, (consulté le )
  29. Patrick Monay, « Jean-Marie Bornet renonce au 2e tour mais pas à la politique », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  30. France Massy, « Le RCV dévoile un programme bien étoffé pour les élections fédérales 2019 », sur nouvelliste.ch, (consulté le )