Jidoka
L'autonomation ou jidoka (
Avec l'introduction du juste-à-temps, le sens du jidoka a évolué vers la « séparation des hommes et des machines », ce qui a mené à la mise au point d'automatisme déchargeant l'opérateur humain de la surveillance continue des machines[1]. Cette autonomie par l'automatisation des contrôles au sein de la machine est à l'origine du néologisme « autonomation[1] ».
Détecter les défauts au plus tôt
[modifier | modifier le code]Le principe est de détecter au plus tôt les défauts afin de ne les laisser se propager dans la chaîne de production, car plus un défaut est constaté tard, plus il est coûteux à corriger (coût de non-qualité). Cette approche est aussi rendue nécessaire par la réduction des stocks induite par le juste-à-temps[2]. En effet, avec peu de stock, on ne peut pas se permettre en plus d'avoir des pièces défectueuses. Un dispositif classique participant au jidoka est l'andon[2].
Éliminer la non-qualité à la source
[modifier | modifier le code]Au-delà de la correction du défaut, le jidoka offre aussi l'occasion d'en éliminer la cause première là où elle survient afin d'éviter qu'il ne se reproduise[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michaël Ballé, « Jidoka, le deuxième pilier du Lean », sur lean.enst.fr, (consulté le )
- Jeffrey K. Liker, Le Modèle Toyota. 14 principes qui feront la réussite de votre entreprise, Pearson, (ISBN 978-2-7440-7390-8 et 2-7440-7390-3, OCLC 457303417, lire en ligne), p. 163.