Jinhan
Jinhan (진한,
Culture
[modifier | modifier le code]Ces populations affirmaient être composées des descendants de migrants fuyant la politique de travaux forcés de la dynastie Qin, ce territoire leur aurait été accordé par la confédération de Mahan. Par exemple, Yeokkyegyeong a quitté le Joseon de Wiman accompagné par 2000 familles peu avant que cet état ne tombe aux mains des Chinois. Ne parvenant pas à s'installer à Mahan, ils ont continué leur route jusqu'au Naktong[1].
Le chamanisme n'est pas attesté à cette époque en Corée[2].
Ce peuple était réputé pour apprécier la danse et la boisson. La culture du riz dominait l'agriculture ; l'élevage concernait surtout les bovins, les chevaux et les poulets et les villages étaient entourés d'une palissade en bois. Cette période correspond à l'âge de fer en Corée et celui-ci est largement utilisé pour la confection d'outils pour l'agriculture tel que les charrues, les faucilles et les pioches. Les gens de Jinhan parlaient pratiquement la même langue que celle de la confédération voisine de Mahan[1],[3].
États confédérés
[modifier | modifier le code]- Saro (사로국, 斯盧
國 ), aujourd'hui Gyeongju. - Gijeo (기저국,
己 柢國), aujourd'hui Andong. - Bulsa (불사국,
不 斯國), aujourd'hui Changnyeong. - Geun-gi (근기국,
勤 耆國), aujourd'hui Pohang ou Cheongdo. - Nanmirimidong (난미리미동국,
難 彌 理 彌 凍 國 ), aujourd'hui Miryang, aussi appelé Mirimidong. Fait aussi partie de Byeonhan. - Yeomhae (염해국, 冉奚
國 ), aujourd'hui Ulsan. - Gunmi (군미국,
軍 彌 國 ), aujourd'hui Sacheon. Fait aussi partie de Byeonhan. - Yeodam (여담국, 如湛
國 ), aujourd'hui Gunwi. - Horo (호로국,
戶 路 國 ), aujourd'hui Sangju. - Juseon (주선국,
州 鮮國), aujourd'hui Gyeongsan. - Mayeon (마연국,
馬 延 國 ), aujourd'hui Miryang. - U-yu (우유국,
優 由 國 ), aujourd'hui Cheongdo ou Yeongdeok.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Barbara Seyock, « Auf den Spuren der Ostbarbaren: zur Archäologie protohistorischer Kulturen in Südkorea und Westjapan », LIT Verlag Münster, 2004 - 350 pages.
Références
[modifier | modifier le code]- Jinwung Kim, « A History of Korea: From "Land of the Morning Calm" to States in Conflict », Indiana University Press, 5 novembre 2012 - 720 pages.
- « Selon les études archéologiques les plus rigoureuses, le chamanisme nord-asiatique, défini comme une institution centrée par des spécialistes rituels, a probablement émergé dans la région de l'Altaï turc au cours du premier millénaire de notre ère » : Charles Stépanoff et Thierry Zarcone, Le chamanisme de Sibérie et d'Asie centrale, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Religions » (no 579), , 127 p. (ISBN 978-2-07-044429-8), p. 15. Charles Stépanoff est anthropologue, titulaire de la chère « Religions de l'Asie septentrionale et de l'Arctique » à l'École pratique des hautes études et membre du Laboratoire d'anthropologie sociale.
- Michael J. Seth, « A History of Korea: From Antiquity to the Present », Rowman & Littlefield Publishers, 16 oct. 2010 - 552 pages.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jinhan confederacy » (voir la liste des auteurs).