Julien-Henri Busson-Billault
Ministre présidant le Conseil d'État Gouvernement Charles Cousin-Montauban | |
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Vice-président Corps législatif | |
à partir de | |
Président Conseil général de l'Ariège (d) | |
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Député de l'Ariège | |
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Naissance | |
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Décès | |
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Conjoint |
Fanny Billault (d) |
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Parentèle |
Julien Busson (arrière-grand-père) |
Distinctions |
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Julien Henry Busson-Billault, né à Joigny le et mort au château des Grézillières (Basse-Goulaine) le , est un avocat et homme politique français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Julien Henry Busson est le fils de Bernard Julien Busson, sous-préfet, et de Catherine Laure Charié. Il étudia le droit et se fit recevoir docteur en . Il manifesta d'abord des opinions démocratiques et républicaines, plaida avec succès au barreau de Paris, et prononça devant la conférence des avocats, dont il était secrétaire, un remarquable Éloge de Pothier.
Rallié à la politique bonapartiste, il épousa, en 1854, la fille d'Adolphe Billault, dont, plus tard, il joignit le nom au sien. L'année même de son mariage, le , il succéda à son beau-père, nommé ministre, comme député de la 2e circonscription de l'Ariège au Corps législatif. Ce fut encore avec l'appui officiel qu'il obtint successivement sa réélection le , le et le .
Il était aussi conseiller général de l'Ariège de 1855 à 1871 pour le canton de Castillon-en-Couserans. Busson-Billault prit une part assez active aux travaux législatifs, tant comme orateur que comme rapporteur d'un certain nombre de projets de lois ; il fut aussi vice-président de l'Assemblée. Sa rapidité d'élocution, à la tribune du Corps législatif, faisait le désespoir des sténographes, qui pouvaient à peine le suivre.
Après la déclaration de guerre à la France et les premiers désastres de la campagne, Busson-Billault accepta, dans le cabinet Palikao (), le poste de ministre-président du Conseil d'État : il succédait à Félix de Parieu.
La révolution du mit fin à sa carrière politique, malgré une tentative infructueuse qu'il fit après le Seize-mai, aux élections du , pour rentrer au Parlement.
Il fut président du Conseil général de l'Ariège et devint conseiller général de Loire-Inférieure en 1876.
Il est le père de Henri-Julien-Marie Busson-Billault.
Ouvrage[modifier | modifier le code]
- Sur Pothier, discours. Barreau de Paris, séance d'ouverture des conférences de l'ordre des avocats, 1850, 38 pages, réédité en septembre 2018 par Hachette/BNF (ISBN 978-2-329-15325-4)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Louis Claeys, Deux siècles de vie politique dans le Département de l'Ariège 1789-1989, Pamiers, 1994.
- « Julien-Henri Busson-Billault », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Naissance en juillet 1823
- Naissance à Joigny
- Décès en juillet 1888
- Avocat français du XIXe siècle
- Conseiller général de l'Ariège
- Conseiller général de la Loire-Atlantique
- Président du conseil général de l'Ariège
- Député de l'Ariège
- Député du Second Empire
- Ministre du Second Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1866
- Vice-président de l'Assemblée nationale française
- Officier de l'Instruction publique
- Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne
- Secrétaire de la Conférence (barreau de Paris)