Albator, le corsaire de l'espace
Genres | Space opera |
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Réalisateur | |
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Producteur |
Chiaki Imada |
Scénariste | |
Studio d’animation | Tōei Animation |
Compositeur | |
Chaîne | TV Asahi |
Durée | 24 minutes |
1re diffusion | – |
Épisodes | 42 |
Albator, le corsaire de l'espace ou Albator 78 (
Au Québec, la série est diffusée à partir du et jusqu'en 1984 sur la Télévision de Radio-Canada[1] et aussi au printemps 1983 sur TVEC, devenu Super Écran[2].
En France, la série est diffusée à partir du sur Antenne 2, dans l'émission Récré A2. La série a aussi été doublée en breton et diffusée à partir du sur Brezhoweb.
Introduction
[modifier | modifier le code]« Lorsque toutes les mers du globe eurent disparu, les hommes pensèrent que la fin du monde était proche. Ils se désespérèrent, sans même songer aux richesses que l'espace infini pouvait leur offrir. Il leur aurait suffi de lever les yeux vers le ciel mais ils en avaient perdu l'habitude. Seule une poignée d'hommes eut le courage d'aller explorer la mer du dessus, qui pouvait encore sauver l'humanité. Ils furent traités de fous et considérés comme hors-la-loi »
— Introduction au cours du premier épisode d'Albator, qui situe le contexte de ses aventures.
Synopsis
[modifier | modifier le code]En 2977[3], la population terrienne nage dans l’opulence : les Terriens ont envoyé des robots automatisés qui exploitent les ressources d'autres planètes ; tout ce qui est récolté est distribué gratuitement à la population. Par le truchement de l'« abrutisseur mondio-visuel », les dirigeants de la Terre bloquent les réflexions critiques de leur population, qui est maintenant un peuple asservi. Dénué de tout pouvoir de pensée, ceux-ci se croient heureux.
Pourtant, une mystérieuse sphère noire, recouverte de glyphes inconnus (des idéogrammes mayas), arrive un jour sur Terre et s'y écrase. Alors que le gouvernement mondial se montre incapable de réagir, une menace extraterrestre se concrétise peu après via les Sylvidres, un peuple extraterrestre de femmes guerrières, longilignes et au teint verdâtre. Mais leurs forfaits sur Terre sont attribuées à un Terrien, le capitaine Albator (« Harlock » en VO) et à ses pirates de l'espace. Pourtant, seul parmi les humains, Albator comprend la menace des Sylvidres et décide de les combattre.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre français : Albator, le corsaire de l'espace ou Albator 78
- Titre original :
宇宙 海賊 キャプテンハーロック (Uchūkaizoku Kyaputen Hārokku) - Réalisation : Rintarō
- Scénario d'après Captain Harlock de Leiji Matsumoto
- Dessins : Ginga Kikaku
- Personnages : Kazuo Komatsubara
- Mecha : Katsumi Itabashi
- Directeur de l'animation : Kazuo Komatsubara
- Adaptation française : Jacques Canestrier
- Pays d'origine : Japon
- Musique :
- Générique (français) : Éric Charden et Didier Barbelivien, interprété par Éric Charden.
- Production : Chiaki Imada pour Tōei Animation
- Distribution en France : IDDH
- Durée : 24 minutes
- Dates de diffusion :
Distribution
[modifier | modifier le code]À l'exception de la voix française d'Albator, les voix des épisodes 40 à 42 sont différentes de celles du doublage original de 1978. En effet, ces épisodes ont été doublés en français une vingtaine d'années plus tard, à l’occasion de la sortie de la série en vidéo.
- Makio Inoue (VF : Richard Darbois) : Albator (Harlock)
- Hiroshi Ōtake (VF : Jacques Balutin) : Alfred (Yattaran)
- Chiyoko Kawashima (VF : Claude Chantal) : Nausicaä (Kei Yūki)
- Akira Kamiya (VF : Thierry Bourdon) : Ramis (Tadashi Daiba)
- Haruko Kitahama (VF : Paule Emanuele) : La reine Sylvidra (Queen Rafflesia)
- Chiyoko Kawashima (VF : Jeanine Forney) : Stellie (Mayu Ōyama)
- Yonehiko Kitagawa : Professeur Valente (professeur Tsuyoshi Daiba)
- Noriko Ohara (VF : Anne Kerylen) : Clio (Mîmé)
- Hidekatsu Shibata (VF : Pierre Garin) : Vilak (commandant Mitsuru Kiruta)
- Jōji Yanami (VF : Claude Bertrand) : Docteur Zero
- Rihoko Yoshida (VF : Claude Chantal) : Esméralda (Emeraldas)
- Shōko Tsuboi : Créa (commandeur Cleo)
- Yumi Nakatani : Daines
- Mami Koyama : Laura
- Kenichi Ogata : Maji
- Noriko Tsukase : Masusan
- Hiroshi Ōtake : Tori-san
- Kenichi Ogata : Wâ Wâ
- Hidekatsu Shibata (VF : Francis Lax): le narrateur
- Jōji Yanami (VF : Jean-Henri Chambois) : le Premier ministre / le capitaine Tornéado
Épisodes
[modifier | modifier le code]Albator, le corsaire de l'espace comporte 42 épisodes[4] :
- Le Pavillon noir
- L'Escadrille du néant
- Les Torches embrasées
- Sous la bannière de la liberté
- Le Baptême du néant
- Le Repaire
- Le Tombeau englouti
- L'Armada royale
- Les Humanoïdes végétales
- La Planète de l'amour
- Les Naufrageuses d'âmes
- Le Complexe d'Œdipe
- Une micro-poussière de temps
- Le Piège des sables
- L'Amour défendu
- L'Îlot sacré
- Quand la mort tient la barre
- L'Ombre du souvenir
- Le Traquenard de la reine
- La Planète des fleurs sauvages
- Le Testament
- La Planète du néant
- Presque traître malgré lui
- L'Étoile filante de l'amour
- Le Chat perdu
- Le Voyage de retour
- Le Pouvoir de l'Atlantis
- Aux confins de la nébuleuse
- La Bataille de la planète de l'arc-en-ciel
- Mon ami d'enfance
- La Construction de l'Atlantis
- Le Piège de la planète des tempêtes
- Le Sacrifice d'un homme
- Le Sauvetage
- La Mystérieuse évasion
- Le Loup dans la bergerie
- Le Sacrifice
- Le Départ pour la mort
- La Revanche de Vilak
- Le Jour où les anges firent taire le monde
- Albator contre Sylvidra : le duel à mort
- Au revoir les hors-la-loi de l'espace
Personnages
[modifier | modifier le code]Dans la version française de la série[4], les principaux personnages sont présentés sous les noms suivants :
- le capitaine Albator (« Harlock » en VO) ;
- Nausiccä ;
- Ramis ;
- Clio ;
- Stellie ;
- Vilak ;
- la Reine Sylvidra ;
- les Sylvidres ;
- Emeraldas, la princesse pirate ;
- Alfred.
Dans cette traduction, le vaisseau est appelé l'Atlantis (« Arcadia » en VO).
Édition en vidéo
[modifier | modifier le code]La série est éditée en VHS, puis en 6 DVD depuis 2002[5], distribué par Imavision[6].
En , Black Box ressort la série en France (VF + VOST non censurée) ; le coffret comprend également un livret de 28 pages.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Horaire du samedi 22 septembre 1979 », Ici Radio-Canada, vol. 13, no 39, , p. 12 (lire en ligne)
- « Télé payante (TVEC) », La Presse, vol. 99, no 106, , B21 (ISSN 0317-9249, lire en ligne).
- Dans la VF, le narrateur mentionne 2980. Dans le manga, c'est l'année 2977. Il s'agit d'une erreur de traduction, comme le démontre la fiche sur le site de TOEI.
- « Albator SSX », sur albatorssx.com (consulté le ).
- « DVDanime.net - Critique DVD de Albator - Série - 78 - Volume 1/5 », sur dvdanime.net (consulté le ).
- « imavision.com/fr/eStore,wciCat… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Ressource radiophonique
[modifier | modifier le code]- Frédérick Sigrist, « Albator : penseur d'alerte » [audio], émission Blockbusters (54 min), France Inter, .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Albator 84, une suite de cette série, diffusée en 1984.
- Chronologie des œuvres de Leiji Matsumoto
- 1978 en animation asiatique
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- « Fiche de la série », sur Planète Jeunesse
- http://captainherlock.free.fr : site francophone consacré à la série Albator 78 et son univers
- Albator
- Série télévisée japonaise créée en 1978
- Série télévisée japonaise disparue en 1979
- Série télévisée japonaise des années 1970
- Série télévisée de TV Asahi
- Série d'animation japonaise
- Série télévisée d'animation et de science-fiction
- Série télévisée japonaise de science-fiction
- Animation réalisée par Toei Animation
- Série télévisée se déroulant dans le futur
- Série télévisée pour la jeunesse
- Vaisseau spatial dans la fiction
- Extraterrestre dans la fiction
- 1978 en science-fiction
- 1979 en science-fiction
- 1980 en science-fiction
- Adaptation d'une bande dessinée à la télévision