(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Lee Teng-hui — Wikipédia Aller au contenu

Lee Teng-hui

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lee Teng-hui
登輝とうき
Illustration.
Lee Teng-hui
Fonctions
Président de la république de Chine (Taïwan)

(12 ans, 4 mois et 7 jours)
Élection
Réélection
Vice-président Li Yuan-zu
Lien Chan
Prédécesseur Chiang Ching-kuo
Successeur Chen Shui-bian
Biographie
Nom de naissance Lee Teng-hui
Date de naissance
Lieu de naissance Sanshi, Taihoku, Formose (sous occupation japonaise)
Date de décès (à 97 ans)
Lieu de décès Taipei, Taïwan
Nationalité taïwanaise
Parti politique Kuomintang
Conjoint Tseng Wen-hui
Religion presbytérianisme

Lee Teng-hui
Présidents de la république de Chine (Taïwan)

Lee Teng-hui (Chinois : 登輝とうき ; taïwanais : Lí Teng-hui ; pinyin : Lǐ Dēnghuī), né le à Sanzhi (Taïwan) et mort le à Taipei, est un homme d'État de la république de Chine (Taïwan), membre du Kuomintang. Il est président de la république de Chine de 1988 à 2000.

Lee Teng-hui jeune, date inconnue.

Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que Taïwan faisait partie de l'empire du Japon, Lee Teng-hui et son frère se sont tous les deux enrôlés (volontairement[réf. nécessaire]) dans l'armée japonaise (voir l'article « soldats taïwanais de l'armée impériale japonaise »). Son frère a d'ailleurs été tué aux Philippines.

Vice-président de la république de Chine à Taïwan à partir de 1984, il devient président , à la mort du président Chiang Ching-kuo dont il achève le mandat, avant d'être élu en 1990 et réélu en 1996. Il est également président du parti Kuomintang (KMT) de 1988 à 2000.

Sa présidence est marquée par la continuation des réformes démocratiques majeures lancées par Chiang Ching-kuo, qui amène la transformation du pouvoir en faveur d'une démocratie électorale. Il promeut aussi le mouvement de localisation de Taïwan et mène une politique étrangère agressive pour gagner de nouveaux alliés diplomatiques. Sous la pression des États-Unis, il doit arrêter le programme nucléaire militaire de Taiwan. Ses détracteurs l'accusent de corruption et d'être un défenseur secret de l'indépendance de Taïwan. À l'issue de son mandat, Lee Teng-hui confirme une partie de ces opinions en se faisant un fervent défenseur de l'indépendance de l'île et comme « leader spirituel » de l'Union pour la solidarité de Taïwan.

Lee Teng-hui meurt le 30 juillet 2020 au Taipei Veterans General Hospital à l'âge de 97 ans des suites d'un choc septique et d'une défaillance de plusieurs organes après avoir été hospitalisé pendant plus de cinq mois[1].

Le 14e dalaï-lama a adressé ses condoléances à la femme de Lee, Mme Tseng Wen-hui et à sa famille, en ces termes : « J'ai eu l'honneur de rencontrer votre mari lors de ma première visite à Taïwan en 1997 alors qu'il était le premier président élu par le peuple. Par la suite, nous nous sommes rencontrés à nouveau à Taïwan et lors de forums pour la paix ailleurs et je le considère comme un ami personnel »[2].

Références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jacinta Ho Kang-mei et Pierre Mallet, Lee Teng-hui et la "révolution tranquille" de Taïwan, L'Harmattan, 2005 (ISBN 2747590127)

Liens externes

[modifier | modifier le code]