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Les 37 Sous de M. Montaudoin

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Les 37 Sous de M. Montaudoin
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Les 37 Sous de M. Montaudoin est une comédie-vaudeville en un acte d'Eugène Labiche, en collaboration avec Édouard Martin, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le .

Elle a été publiée aux éditions Dentu.

Aujourd'hui, monsieur Montaudoin marie sa fille Fernande à un caissier, Isidore. Cependant, le papa est anxieux, méfiant et soupçonneux. Il dévoile a un ami, Penuri, que depuis la naissance de sa fille, il y a juste vingt ans, tous les jours quelqu'un lui dérobe la somme insignifiante de 37 sous, jamais ni plus ni moins. Avec l'aide de Penuri, il veut résoudre cette énigme. Quant à la femme de Montaudoin, elle désire attribuer une dot supplémentaire de 13 505 francs, mais sans que son mari n'en connaisse la provenance. Aussi elle confie l'argent à Penuri afin qu'il offre lui-même cette somme. Alors que celui-ci s'exécute, Montaudoin pense alors que son ami a eu une aventure avec son épouse et qu'il est le père de Fernande. C'est alors que Penuri a l'idée d'effectuer un petit calcul, qui s'avère être extrêmement laborieux : multiplier l'âge de Fernande en jours par les 37 sous dérobés journalièrement, et, le résultat est 271 000 sous, soit 13 505 francs !

Quelques répliques

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  • Scène 1 :
Madame Montaudoin : « M. Isidore, ton prétendu, est dans une bonne position ».
Fernande : « Je crois bien ! Caissier chez un gros commerçant de la rue du Sentier... deux mille quatre cents francs d'appointements ».
Joséphine (la bonne) : « Et le déjeuner ».
Fernande : « Et des yeux noirs ! »
  • scène 7 : Isidore : "Jamais dieu merci en tant que caissier je devrai le remettre de ma poche"
  • Scène 8 :
Penuri, l'ami de M. Montaudoin : « Ah ! J'en ai de bonnes à te raconter sur Étampes ! Tu sais bien... la mère Préventin... la marchande de tabac ? »
Montaudoin : « Oui ! »
Penuri : « Eh bien, nous l'avons enterrée mercredi ».
  • Scène 8 :
Montaudoin (cherchant ses 37 sous qui ont disparu) : « Ah ! C'est vous, Joséphine... Voici mon ami, M. Pénuri... Regardez-le bien en face ».
Penuri, à part : « Elle est gentille ! »
Montaudoin, bas à Pénuri : « Je parie qu'elle les a cachés dans son corsage ».
Penuri, à part : « Il serait peut-être bon de s'en assurer ! »
[...]
Montaudoin : « Souvenez-vous qu'aux yeux de la société, celui qui prend trente-sept sous est aussi coupable que celui qui prend un million »
  • Scène 10 :
Madame Montaudoin, entrant par la gauche, en grande toilette : « Je crois que cette robe est... »
Penuri : « Frissonnante ! Frissonnante ! »
  • Scène 15 :
Lemartois (le notaire) : « Monsieur, j'en suis à mon cent quatorzième contrat... et je n'ai jamais rien vu de semblable... »
  • Scène 16 :
Montaudoin (à sa fille, qu'il marie) : « Tu ignores les mystères de la vie parisienne !... Tu ne sais pas qu'il y a des tigres... qui viennent déposer leurs œufs dans le ménage des colombes ! »
Fernande : « Mais, papa, les tigres n'ont pas d'œufs ! »
Montaudoin : « Ces reptiles ne devraient pas en avoir, mais ils en ont ! »

Source : Théâtre de Labiche, vol. II, p. 744 et suiv.

Distribution

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Acteurs et actrices ayant créé les rôles
Personnage Acteur ou actrice
Montaudouin Geoffroy
Pénuri Hyacinthe
Isidore M. Fitelier
Lemartois, notaire Kalekaire
Mme Nisida Montaudouin Mme Delille
Fernande, sa fille Mme Hortense Damain
Joséphine, bonne Mme Protat

Bibliographie

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