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Louis Balsan (1911-1982)

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Louis Balsan
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Fonction
Conseiller général de l'Indre
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BallainvilliersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles Jean Louis BalsanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
Jean Balsan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Françoise-Marguerite Ternaux-Compans (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Sport
Lieux de détention
Distinction

Louis Balsan, né le à Paris et mort le à Ballainvilliers[1] (Essonne), est un industriel, résistant et bobeur français.

Jeunesse et études

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Louis Balsan est le fils de l'industriel Jean Balsan, régent de la Banque de France et président de l'Union des syndicats patronaux des industries textiles, et le petit-fils de Charles Balsan et de Maurice Ternaux-Compans. Marié à la sœur d'Ernest-Antoine Seillière, il est le père d'Humbert Balsan.

Il suit ses études à l'École libre des sciences politiques et à l'université Harvard en 1933[2].

Parcours professionnel

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Il participe comme bobeur aux Jeux olympiques d'hiver de 1932 et aux Jeux olympiques d'hiver de 1936[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1942, Balsan est arrête par la Gestapo pour avoir participé à des activités de résistance. Il est emmené à Mauthausen, puis au sous-camp du col de Loibl, jusqu'à ce que la 8e armée (Royaume-Uni) libère la région en 1945. Il a écrit un témoignage de sa vie dans les camps de concentration dans Le Ver Luisant.

En 1954, il succède à son cousin François Balsan aux rênes de l'entreprise familiale. Il dirige l'entreprise avec un esprit visionnaire en l'orientant vers un procédé nouveau qu'il rapporte des États-Unis : le tuftage, opération qui vise à confectionner de la moquette avec une machine à tufter. L'entreprise se diversifie alors avec la fabrication de moquette et de tapis tuftés de cinq mètres de large sur des machines uniques en France[4]. Il investit également dans les machines à teindre[5]. Le développement social de l'entreprise se poursuit avec l'introduction de stages rémunérés, la création d’une crèche et d'un restaurant d'entreprise[6]. Il devient vice-président des Établissements Balsan en 1969. En 1972, Louis Balsan décide de la construction d’une nouvelle usine à Corbilly (Arthon) suivant le concept novateur pour l'époque d'« usine à la campagne ». Inaugurée le , l'usine connaît quelques difficultés qui conduiront Louis Balsan à céder l’affaire au Groupe Textile Bidermann en mai 1975.

Balsan est conseiller général du canton de Châteauroux-Centre de 1973 à 1979, élu sous l'étiquette du Centre démocrate.

Notes et références

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  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Harvard Business School Bulletin, Harvard Business School, 1983
  3. (en)« Louis Balsan Profile, Bio, Stats, and Results », sur www.sports-reference.com (consulté le )
  4. Christine Méry-Barnabé, De la manufacture royale de draps à l’usine Balsan, Châteauroux, coll. « Archives municipales de Châteauroux »,
  5. « La plus grande cuve de France aux Ets Balsan », La Nouvelle République,‎ .
  6. « Un restaurant d'entreprises aux établissements Balsan », La Nouvelle République,‎ .

Bibliographie

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  • Anice Clément, Ernest-Antoine Seillière et al., Monsieur Louis : Louis Balsan, patron de l'industrie textile à Châteauroux, Vendœuvres, Lancosme multimédia, 2008
  • Louis Balsan, "Le Ver Luisant, Gaignault-éditeur, 1973.
  • Christian Tessier, Daphné Dedet. Du Loibl-Pass à la Brigade Liberté. [autoédition]. cop. Christian Tessier, 2015.
  • Janko Tisler, Christian Tessier. De Mauthausen au Ljubelj. Paris : L'Harmattan, 2005.
  • Christian Tessier. " Louis Balsan, un meneur d'hommes ". [autoédition] 2022.

Liens externes

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