Marie Susini
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| Naissance |
Renno, Corse |
|---|---|
| Décès |
Orbetello, Italie |
| Activité principale |
| Langue d’écriture | français |
|---|
Œuvres principales
- C'était cela notre amour (1970)
Marie Susini, née le à Renno en Corse et morte le à Orbetello en Italie[1], est une écrivaine française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marie Susini est élevée chez les religieuses à Vico et au lycée de Beaune. Elle vit ensuite à Marseille puis à Paris où elle fait ses études de philosophie – dont un travail sur l'œuvre d'Henri Bergson – et de lettres. Elle a également suivi des cours de l'École du Louvre et du Collège de France.
Elle travaille comme secrétaire particulière du ministre de l'Éducation nationale du gouvernement de Vichy Abel Bonnard et ensuite comme bibliothécaire et conservatrice au service du catalogue de la Bibliothèque nationale de France jusqu'à sa retraite.
Son œuvre parle de la Corse, de l'enfermement de l’île et de la puissance des sentiments qui se confrontent souvent intérieurement sans pouvoir s'exprimer. Parmi ses livres, le roman C'était cela notre amour est l'un des plus connus. Sa pièce de théâtre Corvara devrait en partie son origine à un conseil d'Albert Camus[1],[2].
Marie Susini a été membre du jury du prix Femina de 1971 à sa mort[3] et membre du jury France-Canada.
Marie Susini a par ailleurs joué le rôle de la femme de Matthieu, dans Mouchette de Robert Bresson (1967)[4].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Restée célibataire durant sa vie, Marie Susini a été la compagne de Jean Daniel, écrivain et journaliste français, et fondateur de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur. Selon Jean Daniel, Albert Camus aussi aurait été amoureux de Marie Susini.[réf. nécessaire]
Marie est morte le à l'hôpital d'Orbetello pendant une visite amicale en Italie[5] et enterrée à Vico où elle a grandi[1].
Distinctions
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Œuvre
[modifier | modifier le code]- Marie Susini, Plein soleil (roman), (lire en ligne)
- Marie Susini, La fiera (roman), Éditions du Seuil, coll. « Méditerranée », (lire en ligne)
- Marie Susini, Corvara, ou la Malédiction (pièce en 1 actes et 3 tableaux), (lire en ligne)
- Marie Susini, Un pas d'homme (roman), Éditions du Seuil, (lire en ligne)
- Marie Susini, Le premier regard : récit, Éditions du Seuil, (lire en ligne)
- Marie Susini, Les yeux fermés (roman), Éditions du Seuil, (lire en ligne)
- Marie Susini, C'était cela notre amour (roman), (lire en ligne)
- Marie Susini, Je m'appelle Anna Livia (roman), B. Grasset, (ISBN 978-2-246-00843-9, lire en ligne)
- Marie Susini (photogr. Chris Marker), La renfermée, la Corse (essai), Seuil, (ISBN 978-2-02-005900-8, lire en ligne)
- Marie Susini, L'île sans rivages, Éd. du Seuil, (ISBN 978-2-02-010944-4, lire en ligne) — regroupe Plein Soleil, La Fiera, Corvara ou la Malédiction, La Renfermée, la Corse
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La mort de la romancière Marie Susini Le mystère et l'orgueil corses », sur Le Monde.fr, (consulté le )
- « Marie Susini la farouche », sur Le Monde.fr, (consulté le )
- Sylvie Ducas, La Littérature à quel(s) prix ? : Histoire des prix littéraires, La Découverte, (lire en ligne), p. 118.
- « Marie Susini » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Jean Daniel, Avec le temps, éditions Grasset, (lire en ligne).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Madeleine Cottenet-Hage et Christiane P. Makward, « Marie Susini », dans Dictionnaire littéraire des femmes de langue française: de Marie de France à Marie NDiaye, éditions Karthala, (lire en ligne), p. 573-576
- Mia Panisse, L'Ambivalence de la femme dans l'œuvre de Marie Susini (thèse), Presses de l'Académie d'Åbo, (lire en ligne)[lire également dans le catalogue de la BNF (page consultée le 2022-06-04)].
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
