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Michel Pinçon

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Michel Pinçon
Michel Pinçon en 2019.
Fonction
Directeur de recherche au CNRS
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Michel Léon Camille PinçonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Autres informations
Distinction
Sépulture de Michel Pinçon au cimetière de Bourg-la-Reine (division 11).

Michel Pinçon, né le à Lonny dans les Ardennes et mort le à Paris, est un sociologue français, ancien directeur de recherche au CNRS au Centre de sociologie urbaine.

L'essentiel de son œuvre, écrit en collaboration avec sa femme, Monique Pinçon-Charlot, est consacré à l'étude de la haute bourgeoisie et des élites sociales.

Michel Pinçon naît le [1],[2] dans la commune de Lonny (Ardennes)[3], dans une famille d'ouvriers : son père est un temps ouvrier polisseur à Nouzonville[4]. Il se marie en 1967, avec une étudiante en sociologie, Monique Charlot ; le couple a un fils[4]. Le mariage permet à son épouse de le suivre pendant la période de service national en coopération, au Maroc, où ils enseignent le français, tirant de cette expérience un mémoire supervisé par Jean-Claude Passeron. À leur retour, ils terminent leur formation à l'université libre de Vincennes. Ils ont ensuite la possibilité d'entrer au Centre de sociologie urbaine (une association de recherche qui devient un laboratoire du CNRS en 1978) en 1970[5]. Huit ans plus tard, à la suite de la lutte "hors-statuts" à laquelle Michel et Monique Pinçon-Charlot ont participé, les sociologues sont intégrés comme attachés de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)[6]. Jusqu'au milieu des années 1980, lui travaille sur le monde ouvrier, son épouse sur la ségrégation urbaine[7].

Un de ses premiers ouvrages, Désarrois ouvriers : familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales, est consacré aux évolutions de l'industrie métallurgique dans la vallée de la Meuse et à leurs conséquences sociales. Les travaux et ouvrages suivants sont généralement l'œuvre du couple. Ils s'intéressent notamment aux normes sociales, aux dynasties, bourgeoises ou nobles, aux nouveaux entrants dans le monde de la richesse, ainsi qu'aux loisirs et aux us et coutumes des familles fortunées. Ils arrivent à pénétrer ce milieu à partir de 1986 grâce à Paul Rendu (directeur de leur laboratoire, le Centre de sociologie urbaine), lui-même issu de cette classe[4]. Une synthèse de leurs travaux a été publiée sous le titre Sociologie de la bourgeoisie. À travers ces différents éclairages, leur ambition est de construire une anthropologie des privilégiés de la société française contemporaine[8],[3],[9],[10],[11].

Les ouvrages des Pinçon-Charlot connaissent parfois des succès en librairies rares pour des ouvrages de sociologie. Le Président des riches, consacré à Nicolas Sarkozy, se vend à plus de 150 000 exemplaires ; La Violence des riches se vend à plus de 100 000 exemplaires[5].

Retraités en 2007, ils publient depuis des ouvrages plus engagés – étant « libérés de leur neutralité scientifique » – et qui sont des succès en matière de ventes[4].

En 2011, il soutient publiquement Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012[12],[13]. Comme son épouse, il prend par la suite ses distances, considérant que « c’est un nouveau Mitterrand »[4].

Michel Pinçon meurt le [14]. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, rend hommage « à ce compagnon de route, grand sociologue, qui n’a eu de cesse, avec Monique, de décrypter les rapports de domination sous toutes ses formes »[15]. D'après son éditeur, La Découverte, Michel Pinçon est décédé « des suites de la maladie d'Alzheimer »[16]. Il est inhumé au cimetière de Bourg-la-Reine (division 11)[17].

Recherches en commun avec son épouse Monique Pinçon-Charlot

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Au moment où Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot entrent au CNRS en 1970, peu de sociologues s'intéressent à la sociologie des milieux aisés et riches. Le couple mène à bien un master sous la direction de Jean-Claude Passeron, travail consacré à la culture française comme outil de distinction dans le Maroc contemporain. Le couple cite Passeron et Pierre Bourdieu comme deux de ses principaux inspirateurs[5] : « Notre travail se veut une mise en oeuvre du système conceptuel élaboré par Pierre Bourdieu et les notions d’habitus, de champ, d’hexis corporelle, de doxa sont à la base de nos observations et de nos analyses », indiquent-ils dans Voyage en grande bourgeoisie[18]. Les recherches du couple s'inscrivent dans un vaste héritage intellectuel de Bourdieu qui s'observe, dans le même temps, sur d'autres sujets de recherche, tels la justice, les classes laborieuses et la jeunesse (ouvrages de Stéphane Beaud et de Gérard Mauger) ou la famille (chez Rémi Lenoir)[19].

Les relations entre les deux enquêteurs et les milieux sociaux qu'ils étudient constituent un problème scientifique à part entière, notamment la question de leur engagement citoyen et politique. Le sujet, classique dans les ouvrages de méthode sociologique, a été abordé dès les années 1960[20]. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot lui consacrent des articles dans la revue Journal des anthropologues en 1993[21] puis dans la revue L'Homme et la société en 1995[22]. En 1997, ils approfondissent ce questionnement dans un ouvrage méthodologique complet, Voyage en grande bourgeoisie. Journal d'enquête. Ils y détaillent les problèmes posés par leur objet d'étude, notamment les attitudes adoptées par les « enquêtés », de la tentative d'enjôlement à la condescendance en passant par la prudence, ou encore la célébrité de certaines personnes ou familles étudiées, qui met à mal l'anonymat de l'étude et pose des problèmes spécifiques. Ils s'interrogent sur les risques d'autocensure consécutifs à ces problèmes d'écriture ainsi qu'à la réception des ouvrages, pris entre les exigences de la communauté scientifique (qui voit d'un mauvais œil une forte médiatisation d'un livre) et celles des médias (qui voient d'un mauvais œil un langage trop technique)[23].

En collaboration avec Monique Pinçon-Charlot :

Seul auteur

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Avec Monique Pinçon-Charlot

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Article collectif

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  • 1991, avec Monique Pinçon-Charlot, Bruno Duriez et Jacques Ion, « Institutions statistiques et nomenclatures socio-professionnelles. Essai comparatif : Royaume-Uni, Espagne, France », Revue française de sociologie, 1991, 32-1, p. 29-59. DOI 10.2307/3322355 [lire en ligne]
Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon en 2019.

Réception universitaire de ses travaux de recherche

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Au sujet du premier ouvrage de Michel Pinçon, Désarrois ouvriers. Familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales (paru en 1987), Luc Thériault apprécie la même année dans la Revue internationale d’action communautaire[25] la capacité du livre à « traiter de façon intéressante un sujet qui pouvait, au premier regard, sembler assez banal » et à « éviter dans son traitement de l'impact des mutations intervenues le piège d'un passéisme larmoyant ». Dans la revue Espace populations sociétés[26], Jeanne Fagnani salue un ouvrage « riche et stimulant, qui devrait être un ouvrage de référence pour tout géographe ou sociologue travaillant sur l'impact des mutations économiques et technologiques sur le monde ouvrier ».

Michel Pinçon co-écrit ses ouvrages suivants avec son épouse Monique Pinçon-Charlot. L'ouvrage La chasse à courre (paru en 1993) reçoit dans la Revue française de sociologie une critique très favorable de Luc Arrondel et Cyril Grange, qui en apprécient la capacité à offrir « une vue exhaustive et nuancée d'une pratique très controversée » grâce à « La subtile position de neutralité qu'ils ont adoptée [et qui] laisse toute liberté au lecteur de forger lui-même son propre jugement ». Les auteurs du compte-rendu déplorent cependant le regroupement des trois formes de vénerie sous une même dénomination alors que, comme l'ouvrage le montre, elles ne recoupent pas les mêmes mondes sociaux[27]. Dans la revue L'Homme et la société, Pierre Lantz écrit au sujet de leur livre Les Rothschild. Une famille bien ordonnée (paru en 1998) qu'« Il fallait s'être consacré depuis longtemps à l'étude de la grande bourgeoisie pour s'intéresser sans complaisance ni malveillance à une famille aussi représentative des liens entre haute finance et grande politique que les Rothschild »[28]. Évoquant Nouveaux patrons, nouvelles dynasties (paru en 1999), Nicole Rousier loue dans Les Annales de la recherche urbaine « leur écriture très accessible » et leurs « références et citations judicieuses »[29]. Au sujet de Sociologie de la bourgeoisie (paru en 2000), Clara Lévy apprécie dans la Revue française de sociologie « la clarté des énoncés et la rigueur de la démonstration » dans un texte « concis et précis »[30].

Les livres publiés par le couple Pinçon-Charlot après leur passage en retraite du CNRS leur valent des critiques, principalement dans les médias. Gérald Bronner et Étienne Géhin, auteurs du livre Le danger sociologique, reprochent ainsi en 2017 au couple Pinçon-Charlot de masquer leur militantisme derrière des travaux scientifiques (sans que leur noms soient formellement cités dans l’ouvrage en question)[31]. Au magazine Le Point, le chroniqueur Julien Damon estime qu'« en faisant fi de toute méthodologie, le couple de sociologues porte atteinte à la discipline »[32], que leurs travaux sont « frauduleux »[32], et qu'ils manquent de « rigueur et [qu'ils devraient] limiter l'invective »[33]. Sur le site Atlantico, le directeur d'un Institut de recherches économiques et fiscales, Nicolas Lecaussin, affirme que « leur analyse est faite en fonction de leurs croyances et non pas en fonction des réalités »[34].

Le journaliste Luc Peillon reproche en la confusion entre taux marginal d'imposition et taux effectif d'imposition, ce qui permet aux Pinçon-Charlot d'affirmer à tort dans une interview au journal Libération le 29 janvier 2019 : « le plus mal payé des contribuables paie plus en impôts sur le revenu que le plus riche des actionnaires sur chaque euro de dividendes perçus »[35].

Le journaliste Florent Georgesco, dans Le Monde, critique en 2019 l'absence de rigueur scientifique dans leur ouvrage Le Président des ultra-riches. Tout en les reconnaissant comme des « spécialistes incontestables de la sociologie des élites françaises, auteurs, dans les années 1980 et 1990, de livres qui comptent », il affirme avoir observé dans leur œuvre une « mutation [car elle serait] passée de l’enquête à l’impressionnisme, de la critique à l’affirmation », d'où un ouvrage où ils adoptent selon lui une attitude de « badauds », « sans moyens sociologiques » ; il critique également leur engagement politique auprès du PCF[36]. À la suite de la mort de Michel Pinçon, la rédaction du Monde avance que « les Pinçon-Charlot avaient quitté depuis la rigueur des canons scientifiques pour se livrer à des observations davantage impressionnistes » avant de conclure son article sur l'annonce de ce décès par une remarque de Benoît Payan : « Michel Pinçon n’a jamais fait semblant d’être neutre. Les travaux de Michel et Monique ont inspiré nos combats contre les inégalités »[15].

Michel Pinçon a été invité à plusieurs reprises sur la radio France Inter[37].

Notes et références

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  1. Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF.
  2. « Michel et Monique Pinçon », sur www.janinetissot.fdaf.org (consulté le ).
  3. a b et c Philippe Mellet, « L'Ardennais qui épingle «le président des riches» », Le Huffington Post,‎ 2010 = (lire en ligne).
  4. a b c d et e Frantz Durupt, « Michel et Monique Pinçon-Charlot, leur part du Gotha », liberation.fr, 21 septembre 2018.
  5. a b et c Mort de Michel Pinçon, sociologue coureur d’élites, article d'Anastasia Vécrin et Simon Blin le 28 septembre 2022. Page consultée le 6 octobre 2022.
  6. Mort du sociologue Michel Pinçon, article sur le site du magazine Historia le 28 septembre 2022. Page consultée le 6 octobre 2022.
  7. Pascale Nivelle, « Chez ces gens-là », Libération (journal),‎ (lire en ligne).
  8. a et b « Le Président des riches, enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy », France Inter,‎ (lire en ligne).
  9. a et b Yves Michaud, « Les Pinçon-Charlot », Libération,‎ (lire en ligne).
  10. N. D., « Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon. Les riches estiment qu’ils ont tous les droits », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  11. Gilles Ferréol, Sociologie : Cours, méthodes, applications, Éditions Bréal, , 399 p. (lire en ligne), p. 166, 180, 272-284.
  12. Mina Kaci, « Ils et elles votent Front de gauche », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  13. Violaine de Montclos, « Ils sont contre les riches, tout contre », Le Point,‎ .
  14. « La mort de Michel Pinçon, regarder les riches pour comprendre le monde », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  15. a et b « Le sociologue Michel Pinçon est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. « Le sociologue Michel Pinçon, connu pour ses travaux sur la grande bourgeoisie avec son épouse Monique Pinçon-Charlot, est mort à l'âge de 80 ans », sur Franceinfo, (consulté le )
  17. Cimetières de France et d'ailleurs
  18. Voyage en grande bourgeoisie, cité dans https://www.liberation.fr/livres/1997/06/26/heurs-et-malheurs-de-chercheursmichel-pincon-et-monique-pincon-charlot-voyage-en-grande-bourgeoisie-_208660/ [Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Heurs et malheurs de chercheurs], article de Jean-Baptiste Marongiu dans Libération le 26 juin 1997. Page consultée le 6 octobre 2022.
  19. https://www.theguardian.com/world/2012/feb/21/pierre-bourdieu-philosophy-most-quoted, article de Nicolas Truong et Nicolas Weill dans The Guardian le 21 février 2012. Traduction anglaise de l'article L'héritage de Bourdieu, auteur classique paru dans Le Monde le 23 janvier 2012. Pages consultées le 6 octobre 2022.
  20. Howard S. Becker, « Whose Side Are We On? », Social Problems, vol. 14, no 3,‎ , p. 239–247 (ISSN 0037-7791, DOI 10.2307/799147, lire en ligne, consulté le )
  21. Pinçon-Charlot Monique, Pinçon Michel. « Des difficultés de la recherche dans les classes dominantes : de l'objet impossible au sujet manipulé », Journal des anthropologues, n°53-55, Automne-hiver 1993 – Printemps 1994. L'ethnologue dans les hiérarchies sociales, sous la direction de Tiphaine Barthelemy et Monique Sélim, p. 29-36. DOI https://doi.org/10.3406/jda.1993.1787 [lire en ligne]
  22. Michel Pinçon Michel, Monique Pinçon-Charlot, « Aises et malaises du chercheur : considérations sur l'enquête sociologique dans les beaux quartiers », L'Homme et la société, n°116, 1995. « Les passions de la recherche (II) : L'allemagne revisitée », p. 19-29. DOI https://doi.org/10.3406/homso.1995.3429
  23. Maria Drosile Vasconcellos, « Pinçon Michel, Pinçon-Charlot Monique, Voyage en grande bourgeoisie. Journal d'enquête », Revue française de sociologie, 1999, 40-3, p. 609-610. [lire en ligne]
  24. Luc Arrondel et Cyril Grange, « Notice bibliographique de « Grandes Fortunes » », sur persee.fr, (consulté le )
  25. Luc Thériault, « Michel Pinçon, Désarrois ouvriers. Familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales, Paris, L’Harmattan, 1987. » (compte-rendu), International Review of Community Development / Revue internationale d’action communautaire, numéro 18 (58), automne 1987, p. 192–194. [lire en ligne]
  26. Jeanne Fagnani, Michel Pinçon : « Désarrois ouvriers. Familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales » (compte-rendu), dans Espace, populations, sociétés, 1988-1. Ménages, familles et isolés - Households, families and lonely persons. p. 161-162. [lire en ligne]
  27. Luc Arrondel et Cyril Grange, « Pinçon-Charlot Monique, Pinçon Michel, La chasse à courre », Revue française de sociologie, 1995, 36-3. p. 576-578. [lire en ligne]
  28. Pierre Lantz, « Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Les Rothschild. Une famille bien ordonnée, Paris, La Dispute, 1998 » (compte-rendu), dans L'Homme et la société, n°130, 1998. Illusion identitaire et histoire. p. 144-145. [lire en ligne]
  29. Rousier Nicole. « Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Nouveaux patrons, nouvelles dynasties, 1999 », Les Annales de la recherche urbaine, n°85, 1999. Paysages en ville, p. 212-214. [lire en ligne]
  30. Clara Lévy, « Pinçon Michel, Pinçon-Charlot Monique, Sociologie de la bourgeoisie » (compte-rendu), dans Revue française de sociologie, 2001, 42-1. p. 184-186. [lire en ligne]
  31. Nicolas Walzer, « La sociologie est-elle en danger ? », sur Sciences Humaines, (consulté le )
  32. a et b Julien Damon, « Julien Damon - Pinçon-Charlot, exercice frauduleux de la sociologie », sur Le Point, (consulté le )
  33. « La richophobie en bande dessinée », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  34. « Pourquoi il est absurde de considérer comme les Pinçon-Charlot que les riches font le malheur des pauvres », sur Atlantico.fr, (consulté le )
  35. Luc Peillon, « Le plus mal payé des contribuables paie-t-il plus d'impôt sur le revenu que le plus riche des actionnaires? », sur Libération.fr, (consulté le )
  36. Florent Georgesco, « Les Pinçon-Charlot, ex-sociologues », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. Passages de Michel Pinçon à France Inter, France Inter

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Articles connexes

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