Mongolia
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| Mongolia | |
| Pays |  Espagne
|
|---|---|
| Langue | Espagnol |
| Périodicité | Mensuel |
| Genre | Presse satirique |
| Prix au numéro | 3,00 euros (3,20 € sur les Îles Canaries) |
| Diffusion | 40 000[1] ex. (2012) |
| Date de fondation | 2012 |
| Ville d’édition | Madrid |
| Directeur de publication | Darío Adanti, Edu Galán, Pere Rusiñol y Fernando Rapa |
| Site web | www.revistamongolia.com |
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Mongolia (ou Revista Mongolia) est une revue mensuelle satirique publiée en Espagne et lancée le .
La revue revendique être une « revue satirique sans aucun message » (« revista satírica sin mensaje alguno »). La rédaction se dit influencée par les anciens magazines satiriques espagnols La Codorniz, Hermano Lobo, El Papus et Barcelona, par le magazine satirique chilien The Clinic ainsi que par l'humour des Monty Python. Deux de ses modèles sont est aussi Le Canard enchaîné[2],[3] en France et Private Eye au Royaume-Uni[3]. Le journal comprend une quarantaine de pages, dont une trentaine d'humour et une dizaine d'enquête[3]. Les principales cibles sont les politiques[3], la famille royale espagnole[3], la presse, que Mongolia juge trop inféodés aux pouvoirs économiques[3] et la religion, Mongolia se reclamant antithéiste[3].
Certaines de ses unes sont des parodies des unes des principaux journaux ou magazines espagnols tels que ¡Hola! en prenant le nom "MongHola!" pour le numéro 19[4] ou encore El País en prenant le nom "El Mongolia".
Éditée par les éditions Mong et dirigée par Dario Adanti, Edu Galán, Pere Rusiñol et Fernando Rapa, la revue fut tirée à 25 000 exemplaires pour le premier numéro et 40 000 pour le troisième. À mi-2017, la revue tire entre 8000 et 18 000 exemplaires[3], a un chiffre d'affaires de 300 000 €[3] et compte 4 salariés permanents. Les ventes — le journal est vendu 3 €[3] — et les abonnements représentent 60% des revenus[3], les 40% restants provenant de spectacles donnés dans des théâtres, d'édition de livres soutenue par du financement participatif, quelques encarts publicitaires et la vente d'objets dérivés[3].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Humor as Crisis Management, Jonathan Blitzer, NYTimes, 12 octobre 2012
- Mongolia sur le site du Courrier international
- « "Mongolia" le "Canard enchainé" version espagnole » par Mathieu de Taillac, Le Figaro Économie, p. 24, 3 août 2017.
- (ca) '¡Hola!' demana la retirada d'un número de 'Mongolia' que en parodiava el logotip
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Revista Mongolia » (voir la liste des auteurs).
