NCSM Nipigon (J154)
NCSM Nipigon | |
Autres noms | TCG Bafra à partir de 1958 |
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Type | Dragueur de mines |
Classe | Bangor |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale canadienne Marine turque |
Constructeur | Dufferin Shipbuilding Company |
Chantier naval | Toronto - Ontario, Canada |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Démoli en 1972 |
Équipage | |
Équipage | 83 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 54,9 m |
Maître-bau | 8,7 m |
Tirant d'eau | 2,51 m |
Déplacement | 667 t |
Propulsion | 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty - 2 moteurs alternatifs verticaux à triple détente - 2 arbres d'hélices |
Puissance | 2 400 ch (1 790 kW) |
Vitesse | 16 nœuds (29,6 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 x canon de 12 livres QF (76,2 mm) 2 x canons Oerlikon de 20 mm 40 charges de profondeur en tant qu'escorte |
Carrière | |
Pavillon | Canada |
Indicatif | J154/188 |
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Le NCSM Nipigon (pennant number J154) (ou en anglais HMCS Nipigon) est un dragueur de mines de la Classe Bangor lancé pour la Royal Canadian Navy (RCN) et qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Conception
[modifier | modifier le code]Le Nipigon est commandé le dans le cadre du programme de la classe Bangor de 1939-40 pour le chantier naval de Dufferin Shipbuilding Company de Toronto en Ontario au Canada. La pose de la quille est effectuée le , le Nipigon est lancé le et mis en service le .
La classe Bangor doit initialement être un modèle réduit de dragueur de mines de la classe Halcyon au service de la Royal Navy[1],[2]. La propulsion de ces navires est assurée par 3 types de motorisation: moteur diesel, moteur à vapeur à pistons à double ou triple expansions et turbine à vapeur. Cependant, en raison de la difficulté à se procurer des moteurs diesel, la version diesel a été réalisée en petit nombre[2].
Les dragueurs de mines de classe Bangor version canadienne déplacent 683 tonnes en charge normale. Afin de pouvoir loger les chaufferies, ce navire possède des dimensions plus grandes que les premières versions à moteur diesel avec une longueur totale de 54,9 mètres, une largeur de 8,7 mètres et un tirant d'eau de 2,51 mètres. Ce navire est propulsé par 2 moteurs alternatifs verticaux à triple détente alimentés par 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty et entraînant deux arbres d'hélices. Le moteur développe une puissance de 2 400 chevaux-vapeur (1 790 kW) et atteint une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h). Le dragueur de mines peut transporter un maximum de 152 tonnes de fioul.
Leur manque de taille donne aux navires de cette classe de faibles capacités de manœuvre en mer, qui seraient même pires que celles des corvettes de la classe Flower. Les versions à moteur diesel sont considérées comme ayant de moins bonnes caractéristiques de maniabilité que les variantes à moteur alternatif à faible vitesse. Leur faible tirant d'eau les rend instables et leurs coques courtes ont tendance à enfourner la proue lorsqu'ils sont utilisés en mer de face.
Les navires de la classe Bangor sont également considérés comme exiguës pour les membres d'équipage, entassant 6 officiers et 77 matelots dans un navire initialement prévu pour un total de 40.
Histoire
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le Nipigon est mis en service dans la Marine royale du Canada le à Toronto[3] et est affecté à la Sydney Force (Force de Sydney) à partir d'. Il reste dans cette unité jusqu'au . Il passe ensuite des périodes de service dans la Western Local Escort Force (WLEF) Force d'escorte locale de l'Ouest), la Halifax Force (Force de Halifax) et la Newfoundland Force (Force de Terre-Neuve).
En , lorsque la WLEF divise ses escortes en groupes, le navire est affecté au groupe d'escorte EG W-1 comme escorte de convoi[3].
Au début de l'année 1944, le Nipigon subit un réaménagement, commencé à Lunenburg (Nouvelle-Écosse) et terminé à Liverpool (Nouvelle-Écosse). Après les travaux terminés, il est de nouveau affecté à la Halifax Force jusqu'à sa dissolution en 1945.
Il exerce ensuite diverses fonctions le long de la côte atlantique jusqu'à ce qu'il est libéré du service active à Sydney (Nouvelle-Écosse) le [3], puis désarmé à Shelburne (Nouvelle-Écosse).
Après-guerre
[modifier | modifier le code]Après la guerre, le Nipigon est placé en réserve stratégique à Sorel, au Québec, en 1946. Il est repris par la Marine royale canadienne en 1952 et réaménagé en vue du service actif. Le dragueur de mines reçoit le nouveau numéro de coque (Pennant number) 188, mais il n'est jamais remis en service[3].
En 1953, le Nipigon est reclassé comme escorte côtière[4]. Il est vendu aux forces navales turques le et rebaptisé TCG Bafra (TCG pour Türkiye Cumhuriyeti Gemisi ou Navire de la République de Turquie)[3]. Le navire appareille vers la Turquie le [4]. Il sert jusqu'en 1972, date à laquelle son immatriculation est supprimée[5].
- Atlantic 1941-1945
Participation aux convois
[modifier | modifier le code]Le Nipigon a navigué avec les convois suivants au cours de sa carrière:
- Convoi BX 15
- Convoi BX 138
- Convoi BX 139
- Convoi BX 141
- Convoi BX 145
- Convoi BX 148
- Convoi HX 195
- Convoi HX 219
- Convoi HX 244
- Convoi HX 249
- Convoi HX 262
- Convoi HX 299
- Convoi ON 78
- Convoi ON 189
- Convoi ON 191
- Convoi ON 194
- Convoi ON 204
- Convoi ON 209
- Convoi ON 239
- Convoi ON 243
- Convoi ON 249
- Convoi ON 250
- Convoi ON 251
- Convoi ON 255
- Convoi ON 278
- Convoi ONS 16
- Convoi ONS 18
- Convoi ONS 33
- Convoi ONS 34
- Convoi ONS 40
- Convoi SC 54
- Convoi SC 55
- Convoi SC 57
- Convoi SC 59
- Convoi SC 61
- Convoi SC 62
- Convoi SC 64
- Convoi SC 67
- Convoi SC 76
- Convoi SC 140
- Convoi SC 142
- Convoi SC 159
- Convoi XB 11
- Convoi XB 17
- Convoi XB 72
- Convoi XB 76
- Convoi XB 139
- Convoi XB 141
- Convoi XB 148
Commandement
[modifier | modifier le code]- Lieutenant Commander (Lt.Cdr.) William John Fricker (RCNR) du à
- T/A/Lieutenant Commander (T/A/Lt.Cdr.) William John Fricker (RCNR) du à
- T/Lieutenant (T/Lt.) Donald McIntosh Stewart (RCNVR) du au
- T/Lieutenant (T/Lt.) Kenneth David Heath (RCNVR) du au
- T/Lieutenant (T/Lt.) William Turner (RCNVR) du au
- T/Lieutenant (T/Lt.) John Campbell Tyrer (RCNVR) du au
Notes:
RCNR: Royal Canadian Naval Reserve
RCNVR: Royal Canadian Naval Volunteer Reserve
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMCS Nipigon (J154) » (voir la liste des auteurs).
- Brown, p. 124
- Chesneau (1980), p. 61
- Macpherson and Barrie, p. 173
- Gardiner and Chumbley, p. 475
- "Nipigon (6112164)". Miramar Ship Index. Consulté le 5 août 2016.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Arbuckle, J. Graeme (1987). Badges of the Canadian Navy. Halifax, Nova Scotia: Nimbus Publishing. (ISBN 0-920852-49-1).
- (en) Brown, D.K. (2000). Nelson to Vanguard: Warship Design and Development 1923–1945. Chatham Publishing. (ISBN 1861761368).
- (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
- (en) Haycock, Kenneth John (2012). Vassilopoulos, Peter (ed.). The History of the RCMP Marine Services. Pacific Marine Publishing. (ISBN 978-0-919317-47-5).
- (en) Macpherson, Ken; Barrie, Ron (2002). The Ships of Canada's Naval Forces, 1910–2002 (3 ed.). St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing Limited. (ISBN 1551250721).
- (en) Macpherson, Ken (1997). Minesweepers of the Royal Canadian Navy 1938–1945. St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing. (ISBN 0-920277-55-1).