État du Nil Bleu
Nil Bleu النيل الأزرق | |
Localisation de l'État dans le Soudan | |
Administration | |
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Pays | Soudan |
Type | État |
Capitale | Ad-Damazin |
Autres villes | Er Roseires, Kurmuk |
Gouverneur | Ahmed Al-Omda Badi |
ISO 3166-2 | SD-NB |
Code national | 408654 |
Démographie | |
Population | 1 400 000 hab. (est. 2023) |
Densité | 37 hab./km2 |
Langue(s) | arabe, shilluk, berta et kwama |
Groupes ethniques | Arabes, Shilluk, Berta et Kwama (en) |
Géographie | |
Altitude | Max. 1 544 m |
Superficie | 38 000 km2 |
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Le Nil Bleu (en arabe : النيل الأزرق, al-nyl al-ʾzrq, « An Nil al Azraq ») est un État du Soudan. Sa capitale est Ad-Damazin.
Depuis 2012, cet État est le théâtre d'une rébellion armée[1]. Fin 2023, plus de la moitié du Nil Bleu échappe encore au contrôle du gouvernement fédéral soudanais (en) au profit d'une faction du MPLS-N dirigée par Abdelaziz al-Hilu (en).
Nom
[modifier | modifier le code]En arabe, le nom de l'État est النيل الأزرق (« An Nil al Azraq », translittéré en al-nyl al-ʾzrq). Il fait référence au Nil Bleu, qui le traverse.
Entre 1991 et 1994, l'État s'est nommé Al Wustá.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le Nil Bleu est un État de l'est du Soudan. Il est bordé sur sa partie est par la frontière avec l'Éthiopie. Au nord, il est limitrophe de l'État de Sannar ; à l'ouest et au sud-ouest par celui du Nil Supérieur. Avec une superficie de 45 844 km2, le Nil Bleu est le 15e plus grand État du Soudan, sur 25.
En 2006, la population du Nil Bleu est estimée à 1 193 293 d'habitants, le 13e État le plus peuplé et le 7e plus dense avec 26,0 hab./km2. La capitale du Nil Bleu est située à Ad-Damazin. Outre cette ville, l'État compte cinq autres localités : Baw, Geissan, Kurmuk, Roseires et Tadamon. La région héberge une quarantaine de groupes ethniques. la population serait majoritairement animiste, avec une forte proportion de musulmans (35 %), et une minorité chrétienne.
Autodétermination
[modifier | modifier le code]En 2005, les accords de Naivasha sont signés entre l'Mouvement populaire de libération du Soudan et le gouvernement du Soudan, afin de mettre fin à la seconde guerre civile soudanaise. À la suite de cet accord, le Soudan du Sud organise un référendum d'autodétermination début 2011.
Les accords prévoient également d'organiser des « consultations populaires » dans les États contestés du Nil Bleu et du Kordofan du Sud, situés à la limite du Soudan du Sud[2]. Ils ne précisent pas cependant les modalités de ces consultations[3].
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de l'État est basée sur l'agriculture et l'élevage ; l'exploitation minière est en essor.
Le Nil Bleu héberge le barrage de Roseires, la principale source d'énergie hydroélectrique du Soudan.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- 2009 Work Plan For Sudan - Blue Nile Region (UNSUDANIG)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Soudan- Dernière minute », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
- (en) « The Resolution of the Conflict in the Southern Kordofan and Blue Nile States », Sudan Archive,
- (en) « Will Sudan's Nuba Mountains be left high and dry? », BBC News,