Pei Songzhi
Pei Songzhi (裴松
Pei est surtout connu pour son édition commentée des Chroniques des trois royaumes, ou Sānguó Zhì (chinois traditionnel :
Par la suite, deux de ses descendants, Pei Yin (裴駰) et Pei Ziye (裴子
Sa vie
[modifier | modifier le code]Pei est né dans une famille de politiciens au service des Jin de l'est. Son grand-père, Pei Mei (裴昧), occupa le poste de guanglu dafu (
En 391, durant le règne de l'empereur Xiaowudi (Sima Yao), Pei reçoit à l'âge de 20 ans sa première charge administrative. En 398, durant le règne de l'empereur Andi (Sima Dezong), Yu Kai (庾楷), qui était à la fois l'oncle de Pei et le gouverneur de la province de Yu, s'allia avec Wang Gong (
Au début du Ve siècle, Pei est promu, puis devient le préfet (
Liu Yu s'empare du pouvoir en 420 et met fin à la dynastie des Jin de l'est. Il fonde ainsi la Dynastie Song du sud et devient l'empereur Song Wudi. Grâce à ses liens avec le nouvel empereur et à ses divers talents, Pei Songzhi occupe divers postes officiels de haut rang au service de l'empereur Wudi. En 426, l'empereur Wendi, un des successeurs de Wudi, organise une inspection détaillée des diverses provinces de son empire. Pei est chargé de l'inspection de Xiangzhou (湘州). Une fois revenu de son voyage, il rédige un rapport en 24 points basés sur ses observations. Il est promu administrateur des provinces de Si et Ji, et devient le "Marquis de Xi" (
À la fin de sa carrière, Pei devient l'administrateur de Yongjia (
Son œuvre
[modifier | modifier le code]L'empereur Wendi trouvait que le texte des Chroniques des trois royaumes (Sanguozhi) était trop court et incomplet. Il demanda à Pei d'annoter et de compléter le texte écrit au IIIe siècle par Chen Shou. Pei réunit le plus de sources possibles, y compris celles rejetées par Chen Shou, et rajouta leur contenu au Sanguozhi, ainsi que des commentaires personnels. Cette édition commentée, qu'il achève en 429, devient la nouvelle version intégrale et officielle du Sanguozhi ; le résultat final étant trois fois plus épais que le manuscrit original[1]. L'empereur loua son travail, qu'il qualifiât d'"immortel" et son manuscrit fut dès lors indispensable pour la bonne connaissance de cette période aux côtés de l’œuvre qu'il devait commenter..
En dehors de son édition commentée du Sanguozhi, Pei a aussi écrit d'autres livres, comme le Jin Ji (
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yuet Keung Lo, "Pei Songzhi", dans A Global Encyclopedia of Historical Writing, édité par D. R. Woolf (Garland Référence Library, 1998), p. 701.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pei Songzhi » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Shen Yue. livre des Song, Volume 64, Biographie de Pei Songzhi.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Trois Royaumes de Chine
- Chroniques des Trois Royaumes
- Les Trois Royaumes (ou Sanguozhi Yanyi), un roman épique écrit sous la dynastie Ming qui s'inspire pour une large part du Sanguo Zhi.