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Pierre Roche (sculpteur)

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Pierre Roche
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Henry Ferdinand MassignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Mouvement
Enfant
Distinction
Œuvres principales

Pierre Roche, pseudonyme de Pierre Henry Ferdinand Massignon, né à Paris le , où il est mort le , est un sculpteur, peintre, graveur, céramiste, décorateur et médailleur français.

Il est le père de l'islamologue Louis Massignon (1883-1962).

L'Effort (vers 1898), plomb et grès, jardin du Luxembourg, Paris.

Fils d'un pharmacien parisien, Pierre Roche prend ce pseudonyme en hommage à son grand-père maternel dont c'est le nom.

Après avoir commencé des études de médecine et de chimie, il entre en 1873 à l'Académie Julian à Paris pour étudier la peinture dans l'atelier d'Alfred Roll où il reste jusqu'en 1878.

Il épouse le 5 janvier 1880 à Paris, Marie Ferdinande Catherine Hovyn (1858-1931)[1], née à Paris d'un père négociant et dont les ascendants étaient essentiellement originaires de Comines. Ils auront deux enfants : Louis Massignon (1883-1962) et Henriette Massignon (1888-1936) qui épousa Pierre Girard (1879-1958) .

Il expose au Salon de 1884 à 1889.

En 1888, encouragé par Jules Dalou dont il fréquente l'atelier, Roche s'essaye à la sculpture en concourant pour un monument à Georges Danton. Il exécute des commandes publiques comme L'Effort[2] (vers 1898), aussi connu sous le titre Hercule détourne à travers les rochers le fleuve Alphée au jardin du Luxembourg à Paris, ou la Fontaine d'Avril (1906) au square Brignole-Galliera. Il exécute une remarquable affiche sur papier églomisé pour le Salon de La Plume[3] (mai-), et invente le procédé de la « gypsographie » sur papier Japon, gaufrage d'estampe obtenant des tons et des textures inédites[4]. Ce procédé consiste à utiliser une matrice en plâtre[5].

Il est au long de sa carrière soucieux de ne pas se cantonner à un domaine de production, cherchant à rompre avec la hiérarchie académique établie entre arts majeurs et mineurs.[réf. nécessaire] Principalement connu comme sculpteur, il s’attache sans cesse à désenclaver cette forme de création en véritable parangon d’un art pour tous. Ardent défenseur de l’art social, à l’instar des créateurs de l’École de Nancy ou de ceux du « groupe des Six » tels qu’Alexandre Charpentier, Pierre Roche doit être considéré en artiste décorateur complet de la période fondatrice de l’Art nouveau.

En 1910, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[6].

Œuvres dans les collections publiques

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Notes et références

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  1. Paris, 1er arrondissement. Le témoin était Pierre Henri Massignon (1813-1891), oncle, rentier, la future étant domiciliée au n° 8 de la rue du Louvre, et le futur au n° 93 de la rue Saint-Honoré avant la rue Perrault. Source : JFQ - Archives de Paris.
  2. Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  3. Alain Weill, L'Affiche dans le monde, Paris, Somogy, 1984, p. 52.
  4. « La troisième dimension de l'estampe », blog Gallica, BnF (en ligne).
  5. Petit palais, « Communiqué de presse "L'esprit Art Nouveau. La donation Pierre Roche au Petit Palais" »
  6. Base Léonore, cote 19800035/248/33061 (en ligne).
  7. « Roche, Pierre (Pierre Henry Ferdinand Massignon, dit) » sur parismuseescollections.paris.fr.
  8. « Buste de Joris-Karl Huysmans », sur parismuseescollections.paris.fr.
  9. « Buste de Dalou », sur parismuseescollections.paris.fr.
  10. « Théière têtard », sur parismuseescollections.paris.fr.

Bibliographie

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  • Claire Pélissier, « Chef-d’œuvre de l’architecture funéraire. Le tombeau-lys de Pierre Roche à Nancy », Arts nouveaux, no 22, , pp. 6-11.
  • Claire Pélissier, « Les sculptures de Pierre Roche (1855-1922) conservées à Blois : un fonds méconnu », Cahiers du château et des musées de Blois, no 37, , pp. 22-31.
  • Claire Pélissier, « L’estampe de sculpteur. Pierre Roche (1855-1922) et l’invention de la gypsographie », Nouvelles de l’Estampe, no 214, octobre-, pp. 16-28.

Liens externes

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