Pont de l'Amitié Afghanistan-Ouzbékistan
Pont de l'Amitié Afghanistan-Ouzbékistan | |||
Pont de l'Amitié Afghanistan-Ouzbékistan, 2010. | |||
Géographie | |||
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Pays | Afghanistan | ||
Province | Balkh Sourkhan-Daria |
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Commune | Hairatan Termez |
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Coordonnées géographiques | 37° 13′ 40″ N, 67° 25′ 42″ E | ||
Fonction | |||
Franchit | Amou-Daria | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | ca 800 mètres m | ||
Construction | |||
Construction | 1982 | ||
Géolocalisation sur la carte : Afghanistan
Géolocalisation sur la carte : Ouzbékistan
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Le pont de l'Amitié Afghanistan-Ouzbékistan est un pont sur la frontière entre l'Afghanistan et l'Ouzbékistan. Franchissant l'Amou-Daria, il relie la ville de Hairatan dans la province de Balkh en Afghanistan et la ville de Termez dans la province de Sourkhan-Daria en Ouzbékistan.
Historique
[modifier | modifier le code]Le pont est construit par l'Union soviétique pendant la guerre d'Afghanistan (1979-1989). Il est aussi utilisé lors du retrait soviétique d'Afghanistan. Le , les dernières troupes soviétiques traversent le pont de l'Amitié[1].
Le pont est fermé en , lorsque les forces talibanes prennent le contrôle de la ville de Mazâr-e Charîf, forçant leurs ennemis vivant dans le nord de l'Afghanistan à se retirer en Ouzbékistan.
Après quatre années de fermeture pour des raisons de sécurité, le , le pont est rouvert sur la demande du secrétaire d'État des États-Unis Colin Powell. Le premier train-convoi à traverser le pont achemine 100 tonnes de farine et de blé en Afghanistan[2]. Cinq véhicules des Nations unies traversent le pont[3]. Quelques jours plus tard, l'Union européenne se félicite de la réouverture du pont qu'elle attribue à la volonté du gouvernement ouzbek[4].
Les travaux ont commencé en pour prolonger le chemin de fer vers Mazâr-e Charîf.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Ce pont est le seul point de passage de la frontière entre l'Ouzbékistan et l'Afghanistan. En effet, le pont le plus proche de celui-ci et traversant l'Amou-Daria se trouve à Kelif, à environ 120 kilomètres à l'ouest. Ce dernier est situé à la frontière entre le Turkménistan et l'Afghanistan.
L'Amou-Daria est un large fleuve boueux. Tous les ans, il grignote 500 mètres au territoire afghan. Il mesurait 1 kilomètre de large dans les années 1960, et cinquante ans plus tard, l'espace entre certaines rives a atteint 10 kilomètres. Les rives ouzbèques sont protégées par des renforcements en béton depuis les années 1990, mais les rives afghanes ne le sont pas. Les Afghans accusent les Ouzbeks de déplacer le sable du fleuve pour dévier les courants vers la rive afghane, une information non officielle. Des barbelés couvrent les 210 kilomètres de frontière entre les deux pays côté ouzbek, faisant du pont la seule ouverture physique entre les deux pays[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le 15 février 1989, les Soviétiques se retirent d'Afghanistan », sur France Soir, (consulté le )
- « Après quatre années de fermeture », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
- « Un convoi humanitaire franchit le "pont de l'amitié" », sur L'Obs, (consulté le )
- « Ouverture du pont entre l'Ouzbekistan et l'Afghanistan - Déclaration de la Présidence au nom de l'Union Européenne », sur Relief Web, (consulté le )
- Joe Dyke, « Un accaparement de terres peu ordinaire », sur The New Humanitarian, (consulté le )