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Le cinéma québécois est l’un des deux cinémas nationaux du Canada. Culturellement distinct du cinéma canadien, il prend son essor à la fin des années 50, lors de la Révolution tranquille. Né du désir d’émancipation culturelle des québécois, il a su se tailler un marché intérieur au Québec et détient aujourd’hui une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.
Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.
La télévision québécoise est une partie essentielle de la culture québécoise et canadienne-française. Elle se développe à partir des années 1950, lorsque le gouvernement fédéral du Canada se donne comme objectif d'offrir une alternative aux émissions de télévision américaines. Ainsi, la Télévision de Radio-Canada est créée le . Elle fournit alors des programmes en même temps qu'elle devient une école de création audiovisuelle et un moyen de renforcer l'identité et la culture du Québec.
Film
Jo pour Jonathan est un film québécois réalisé en 2010 par Maxime Giroux. Jonathan, un jeune homme ludique, téméraire et sensible, suit les traces de son frère aîné, Thomas. Il veut comme lui avoir son permis de conduire et posséder une voiture. Il l’accompagne un peu partout, cherchant son approbation et son soutien. Un soir, après avoir échoué à son examen de conduite, Jonathan emprunte sans permission la voiture de Thomas. Il se rend dans un quartier industriel et participe à une course illégale, qu’il perd. Sans argent pour payer, il prend la fuite. Le coureur qui l’a battu le retrouve et veut son argent. Thomas apprend la nouvelle. Le cœur à la bonne place, il décide de courser en compagnie de Jonathan pour rembourser sa dette. Mais la course tourne au drame. Thomas se retrouve brûlé et défiguré, tandis que Jonathan s’en sort indemne. Miraculé, croyant être invincible, Jonathan commence alors à errer, à chercher un sens à ce qu’il vient de vivre. Le tout se complique lorsque Thomas lui demande de le tuer. Tragédie en deux temps, Jo pour Jonathan trace le portrait d’un amour fraternel condamné au pire. Une vision dure et tendre, réaliste et poétique sur l’adolescence et la frontière immatérielle qui la sépare de l’âge adulte. Acteur
Rémy Girard, né le 10 août 1950 à Jonquière (Québec) est un acteur québécois. Sur la scène internationale, il est surtout connu pour ses rôles dans Le Déclin de l'empire américain et Les Invasions barbares, alors qu'au Québec, il est surtout connu pour les multiples rôles qu'il a joué dans plusieurs films et séries télévisées. Il a étudié au Conservatoire d'art dramatique de Québec. Au début de sa vie d'adulte, il entame des études en droit, mais préfère le théâtre. Après quelques rôles peu significatifs, sa carrière décolle avec Le Déclin de l'empire américain. Sa vie professionnelle ne sera plus alors qu'une suite ininterrompue de rôles, tant pour le théâtre et la télévision, que pour les films. Depuis 1997, il a interprété le personnage de Stan, l'entraîneur de l'équipe des Boys, dans 4 films et 5 séries télévisées. |
Cinéaste, évènement
Claude Jutra (Montréal, - Montréal, ) est un réalisateur, acteur, scénariste, monteur, directeur de la photographie et producteur québécois. Destiné au départ à devenir médecin comme son père, il commence sa carrière au cinéma suite à ses études. Après quelques courts-métrages prometteurs fait durant son adolescence, il joint l’Office national du film en 1954, puis cosigne, avec le cinéaste d’animation Norman McLaren, le court-métrage Il était une chaise en 1957. Ce film lui permettra de voyager en faisant la tournée des festivals. En France, il rencontre François Truffaut, puis il se rend en Afrique où Jean Rouch l’initie au cinéma direct. À son retour, il joint l’équipe française de l’Office national du film et participe à l’avancement du cinéma direct québécois dans plusieurs documentaires en collaboration avec le directeur de la photographie et réalisateur Michel Brault. Le saviez-vous ?
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Je fais un film ni pour moi, ni pour un ou le public. Je fais un film pour lui-même, pour qu'il ait la vie, devienne un organisme vivant possédant son existence propre, comme un enfant que l'on met au monde non pas pour soi ou pour les autres, mais pour lui-même, pour qu'il vive et soit libre.
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— Jean-Pierre Lefebvre (1966) |