(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Résidence de la princesse Gurun Kejing — Wikipédia Aller au contenu

Résidence de la princesse Gurun Kejing

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Résidence de la princesse Gurun Kejing
Hall Principal du musée
Informations générales
Nom local
きよかたりんつとむやすし公主こうしゅ
Type
Musée de ville
Ouverture
1990
Surface
180 mètres de Longueur x 63 mètres de largeur
Bâtiment
Protection
Localisation
Adresse
62 Tongdao North Road, Xincheng, Hohhot, Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Hohhot
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Mongolie-Intérieure
(Voir situation sur carte : Mongolie-Intérieure)

La Résidence de la princesse Gurun Kejing (chinois simplifié : きよかたりんつとむやすし公主こうしゅ ; pinyin : Qīng gùlún kèjìng gōngzhǔ fǔ) est une maison à cour carrée de la Dynastie Qing en Mongolie-Intérieure en Chine. Actuellement, ce lieu abrite le Musée municipal d'Hohhot (chinois simplifié : よび和浩かずひろとく博物館はくぶつかん ; pinyin : Hūhéhàotè shì bówùguǎn). Ce lieu est inscrit dans les Sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national[1].

Le manoir dans lequel vivait la princesse Gurun Kejing vivait est aujourd'hui un musée. Elle y avait vécu après son mariage avec un membre du clan mongol Bordjiguines[2]. les guerres Dzoungar-Qing ont défini le territoire aujourd'hui connu sous le nom de Mongolie, cependant, ce territoire n'était pas assez sécurisé pour une princesse de la Dynastie Qing. Par conséquent, l'empereur Kangxi décréta qu'elle devrait plutôt résider à Hohhot, anciennement connue sous le nom de « Ville Guihua » (归化じょう)[3]. Le site où allait être construite la résidence a été sélectionné en 1703. Conséquemment, tous les matériaux de construction venaient depuis les villes circonvoisines à Hohhot[4]. Les travaux de construction de la résidence de la princesse ont donc été complétés en 1705[3].

La résidence a été occupée par les descendants de la princesse Gurun Kejing jusqu'au XXe siècle. En 1923, cette résidence a été revendiquée par l'école normale municipale d'Hohhot. Le musée d'Hohhot a subséquemment acquis la résidence en 1990[2].

En 2001, le complexe a été inscrit dans les Sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national par l'administration nationale et culturelle de l'héritage chinois[1].

Le complexe résidentiel mesure 180 mètres en partant du nord jusqu'au sud et 63 mètres depuis l'est vers l'ouest[5]. Le complexe est positionné symétriquement d'est en ouest avec un axe central depuis le sud jusqu'au nord et qui comporte un écran spirituel ainsi que l'entrée principale, l'entrée des cérémonies, le hall principal (appelé localement Jingyi Tang しずかむべどう), un passage de type maison (たれはなもん, chuíhuā mén), une chambre à coucher et enfin un bâtiment arrière (こう罩房, hòuzhào fáng)[5]. Chacune des quatre cour intérieure et chaque bâtiment longeant l'axe central sont flanqués de bâtiments latéraux opposés[5],[6].

Le bâtiment n'a qu'un étage et les murs sont très épais pour se protéger des hivers froids d'Hohhot. Le hall principal a des fenêtres en treillis traditionnelles, tandis que la chambre à coucher comporte des fenêtres placées haut dans le mur et qui peuvent s'ouvrir[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (zh) Beijing Shi Wenwu Ju 北京ぺきん文物ぶんぶつきょく, « 全国ぜんこく重点じゅうてん文物ぶんぶつ护单 » [« Major Historical and Cultural Site Protected at the National Level »], sur Beijing Wenbo (consulté le )
  2. a et b Hohhot Museum (2003), p. 16.
  3. a et b Xing (2016), p. 87.
  4. Up to 100 km.
  5. a b c et d Xing (2016), p. 88.
  6. Hohhot Museum (2003), p. 17.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (zh) Hohhot Museum よび和浩かずひろとく博物はくぶつ馆, « 清和せいわ硕格やすし公主こうしゅ灶清简报 » [« Brief report on survey of cooking pits at the residence of Heshuo Princess Kejing »], Neimenggu Wenwu Kaogu, no 2,‎ , p. 16-26 & 36
  • (zh) Xing Ruiming 邢瑞あきら, « かた伦恪やすし公主こうしゅ 揭开きよしだい早期そうきかんしきけん筑的めん » [« Residence of Gurun Princess Kejing: lifting the veil of formality in early Qing architecture »], Zhonghua Minju (Shangxun Ban), no 5,‎ , p. 84-91