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Ris-Orangis

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Ris-Orangis
Ris-Orangis
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Évry Centre Essonne
Maire Thierry Mandon (PS)
Code postal 91130
Code commune 91521
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 13″ nord, 2° 24′ 58″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 82 m
Élections
Départementales Ris-Orangis (chef-lieu)
Localisation
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Ris-Orangis

Ris-Orangis (prononcé [ʁis oʁɑ̃ʒis] Écouter) est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu du canton de Ris-Orangis et le siège du secteur pastoral de Ris-Orangis-Grigny.

Site habité depuis la Préhistoire, le lieu fut successivement une commanderie templière, une composition de domaines nobles, un village viticole avant d’être la première commune à élire un maire en 1790. Fortement urbanisée durant les années 1960, portée par l’arrivée sur son territoire d’une autoroute et de deux lignes de RER. Laissée à l’écart du projet de ville nouvelle d’Évry voisin, la commune a depuis intégré l’intercommunalité mais conserve ses propres équipements, disposant d’un panel complet d’établissements scolaires, culturels, sportifs et cultuels.

Ses habitants sont appelés les Rissois[1].

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 51,3 % 426,29
Espace urbain non construit 24,4 % 202,38
Espace rural 24,3 % 201,51
Source : Iaurif[2]
Position de Ris-Orangis en Essonne.

Ris-Orangis est située dans la région Île-de-France, au nord-est du département de l’Essonne intégré à l’agglomération parisienne, à la frontière nord-est de la région du Hurepoix. La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdal de huit cent soixante-et-onze hectares dont approximativement 51 % sont urbanisés et construits, 24 % non construits et 24 % laissés à l’état naturel ou rural. La plus longue diagonale coupant ce territoire mesure approximativement cinq kilomètres du nord-est au sud-ouest et la plus courte un kilomètres du nord-ouest au sud-est. L’Institut géographique national attribue au point central de ce territoire les coordonnées géographiques 48°39’18" Nord et 02°24’49" Est[3]. Le territoire est bordé sur toute sa partie nord-est par le cours de la Seine et arrosé sur sa frontière sud par le ru de l’Écoute-s’il-Pleut, complété au centre par la traversée de l’aqueduc de la Vanne et du Loing. Située entre la vallée et le plateau, le territoire s’étage entre une altitude basse à trente-deux mètres et un point culminant à quatre-vingt-deux mètres. Plusieurs axes majeurs parcourent le domaine du nord au sud, les voies ferrées de la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis et de la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes, l’ancienne route nationale 7 et l’autoroute A6, reliées entre elles par les routes départementales 91 et 31. Plusieurs quartiers composent l’ensemble urbain, dont le les grands ensembles du Plateau et du Moulin à Vent et les secteurs pavillonnaires de Ris-Select ou la zone d'activités du Bois de l’Épine.

L’hôtel de ville de la commune est situé à vingt-trois kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, trois kilomètres au nord d’Évry, sept kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, onze kilomètres à l’est de Montlhéry, quatorze kilomètres au sud-est de Palaiseau, quatorze kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, vingt-huit kilomètres au nord de Milly-la-Forêt, trente-et-un kilomètres au nord d’Étampes, trente-trois kilomètres au nord-est de Dourdan. La commune est aussi située à trois cent six kilomètres au nord-ouest de Ris dans le Puy-de-Dôme et six cent cinquante-neuf kilomètres au nord-est de Ris dans les Hautes-Pyrénées.

Hydrographie

La commune est bordée au nord-est par le cours de la Seine qui parcourt trois kilomètres sur le territoire. À proximité directe se trouvent plusieurs lacs de débordement dont un dans la zone du Service des Alcools et un en aval à proximité du vaste lac de Viry-Châtillon. Dans le parc de l’hôpital de la fondation Dranem se trouve une pièce d’eau, une autre a été aménagée au domaine de l’Aunette, dans le parc de Fromont ainsi que dans la zone de l’Orme Pomponne. Depuis l’extrême sud du territoire coule jusqu’à la Seine le ru de l’Écoute-s’il-pleut. La partie sud-ouest de la commune est en outre traversée du sud au nord par l’aqueduc de la Vanne et du Loing qui alimente Paris en eau potable en se jetant dans le réservoir de Montsouris.

Relief et géologie

La commune de Ris-Orangis est implantée à l’extrémité est du plateau du Hurepoix, sur le versant ouest de la vallée de la Seine. Le territoire s’étage ainsi entre une altitude maximale de quatre-vingt-deux mètres à l’extrémité sud proche de l’ancien hippodrome[4] et une altitude minimale à trente-deux mètres en bordure du fleuve à la frontière avec Grigny[5]. La déclivité est relativement faible à l’ouest avec une pente douce jusqu’à la route nationale 7 et le quartier du plateau situé à soixante-dix-sept mètres d’altitude[6] puis s’accentue vers le nord avec une altitude de cinquante-six mètres à la gendarmerie[7] située six cent mètres plus loin et seulement trente-sept mètres à la frontière nord avec Grigny[8]. Le sous-sol est composé de successions de couches de sable et de meulière, de marne et de gypse sur une couche profonde de calcaire, typique du bassin parisien.

Communes limitrophes

Le territoire municipal est limitrophe de diverses autres communes, la Seine constitue une frontière naturelle avec Draveil au nord et au nord-est et avec Soisy-sur-Seine à l’est. Au sud-est, le chemin et la rue de l’Écorne-Bœuf, la route de Mennecy et le ru de l’Écoute-s’il-Pleut marquent la limite avec Évry, ce même cours d’eau sépare aussi la commune d’avec Courcouronnes au sud, au sud-ouest se trouve une courte limite territoriale avec Bondoufle, à l’ouest, la route de la Chasse et le chemin du Bois de l’Hôtel-Dieu matérialisent la frontière avec Fleury-Mérogis et au nord-ouest l’avenue de la Première Armée française Rhin et Danube et le chemin des Glaises séparent Ris-Orangis de Grigny.

Rose des vents Rose des vents
N
O    Ris-Orangis    E
S

Climat

Ris-Orangis, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, en étant régulièrement arrosée sur l’ensemble de l’année. En moyenne brute annuelle, la température s’établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale à 6,4 °C. Les températures moyennes mensuelles extrêmes relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés s’établissent à 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir, surtout en début de journée. L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute à deux cent quarante heures en juillet et basse à cinquante trois heures en décembre. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total annuel de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

Données climatiques à Ris-Orangis.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[9],[10].


Transports

La gare de Ris-Orangis.

Le territoire municipal est traversé par divers axes de communication, le plus ancien étant la Seine, utilisée principalement pour le transport de marchandises avec deux quais de traitement dans les communes voisines d’Évry et Viry-Châtillon. Le pont de l’Amitié permet de franchir le fleuve en direction de Draveil. Parallèlement au cours du fleuve, deux voies ferrées traversent le territoire du nord au sud, toutes deux utilisées principalement par la ligne D du RER d'Île-de-France. Au plus près la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis, équipée dans la commune de deux gares, la gare de Ris-Orangis et en aval la gare de Grand Bourg. Bifurquant vers le plateau, la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes est équipée de la gare de Grigny-Centre implantée juste à la frontière avec Ris-Orangis et plus au sud de la gare d'Orangis - Bois de l'Épine.

Toujours suivant l’axe de la vallée de la Seine, deux axes routiers majeurs traversent la commune, au nord l’ancienne route nationale 7, appelée avenue de la Libération, au sud, l’autoroute A6, équipée dans la commune d’un échangeur autoroutier relié à la route nationale 104 et à la route départementale 91 menant à la route nationale 7. Complément à cette RD 91, la route départementale 31 traverse la commune d’ouest en est et franchie la Seine vers le nord-est du département.

Plusieurs lignes d’autobus empruntent ces voies routières, dont la ligne DM4 du réseau de bus Daniel Meyer[11], la ligne 91-09 du réseau de bus Albatrans, les lignes 402[12], 403[13], 404[14], 405[15], 406[16], 407[17], 413[18], 418 et 419[19] du réseau intercommunal du réseau de bus TICE et les lignes N135[20] et N144[21] du réseau Noctilien. La commune est en outre située à neuf kilomètres au sud-est de l’aéroport Paris-Orly et quarante-et-un kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune est composée de divers quartiers avec au nord de la route nationale 7 le Parc de Fromont, les Hameaux de la Roche, Ris-Select, au sud la Theuillerie, le Bel-Air, le Domaine de l’Aunette et le Plateau, la Ferme du Temple, le grand ensemble du Moulin à Vent, les Terres Saint-Lazare et l’Orme Pomponne. Au sud de l’autoroute se trouve la zone d'activités du Bois de l’Épine. Plusieurs lieux-dits ont conservé leurs appellations dont le Bois du Kiosque et le Bois du Temple, l’Aunette et Trousseau, le Pré aux vaches et le Parc d’Orangis.

L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit le Trousseau-Hameau Roche, Maire-Gare, Artistes lyriques-la Theuillerie, Centre 1 et 2, l’Aunette, la Ferme du Temple, la Ferme d’Orangis, le Moulin à vent 1 et 2 et Saint-Lazare-Bois de l’Épine-Hippodrome[22]. Le grand ensemble du Plateau est classé en zone urbaine sensible[23], les quartiers des Rénovations, des Oiseaux et de la Gare sont prioritaires au titre de la rénovation urbaine[24].

Toponymie

L’origine du nom du lieu provient du mot latin rico signifiant « sillon »[25]. Durant la Révolution, la commune fut appelée Brutus, elle fut créée en 1793 sous le nom de Ris, le nom actuel fut introduit dans le bulletin des lois de 1801[26].

Histoire

Les origines

Des fouilles organisées sur le territoire ont mis au jour des dents de mammouth, des pierres taillées et polies, des bronzes et un sarcophage attestant d’une présence humaine durant l’âge de la pierre et l’âge du bronze[27]. Une pièce de monnaie gallo-romaine en cuivre datée du Ier siècle a été retrouvée à l’emplacement d’une maison en bordure de l’ancienne voie entre Lutèce et Lugdunum[28].

Des sépultures mérovingiennes ont été retrouvées en 1919 au lieu-dit Les soixante arpents[29]. En 922, le roi Robert Ier donna la paroisse de Ris, dédiée à Saint-Blaise à l’abbaye de Saint-Magloire[27]. Au XIIe siècle, les deux villages séparés étaient connus sous les noms de Regis et Orengiacum[29]. De cette époque datait l’ancienne église Saint-Blaise.

À partir du XIIIe siècle furent édifiées une commanderie et une ferme Templières à Ris et furent rasées sur ordre de Louis XIV[27].

Domaines nobles

Carte de la région de Ris et Orangis au XVIIe siècle par Cassini.

Un premier château sur le site de la fondation Dranem est attesté dès 1159[30]. À partir du XVIe siècle, la seigneurie de Ris appartenait à la famille Faucon dite Faucon de Ris[27]. Ris possédait de nombreux châteaux, dont l’un était souvent visité par Henri IV[31]. Au XVIIe siècle, le chevalier Philippe de Lorraine fit édifier à l’emplacement de l’ancienne commanderie templière le château de Ris. Peu après, le chevalier Soulage-Bodin y fit installer l’Institut royal horticole de Fromont.

Vers 1700, la seigneurie de Ris revint à la famille d’imprimeur lyonnais Anisson-Dupéron jusqu’au décès par la guillotine du dernier seigneur Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron en 1794[27]. Durant la Révolution française, les rissois choisirent en 1793 de renommer la nouvelle commune en Brutus, du nom fondateur de la République romaine[32]. Au XVIIIe siècle, l’officier Charles-René de Bombelles fit édifier le château d’Orangis. En 1802, le général Michel Ordener acquit le château de Trousseau. Le , la commune de Ris-Orangis fut la première de France à élire son maire[33].

Agriculture et industrie

En 1874, l’ouest du territoire de la commune fut modifié par la construction de l’aqueduc de la Vanne et du Loing. Jusqu’au XIXe siècle, plus grande partie des habitants de Ris étaient viticulteurs, le domaine produisait du vin blanc sur les coteaux de la Seine[34]. En 1843 fut inaugurée la gare de Ris-Orangis[35]. En 1907 fut construite l’école Adrien Guerton[36]. En 1918, la mission des pères maristes fut rachetée par l’œuvre des cheminots pour y installer un sanatorium[37]. En 1927, la commune fit l’acquisition du château de Ris pour y installer l’hôtel de ville. En 1933 fut édifiée l’école primaire Jules Boulesteix[38]. En 1946, la société Blédine-Jacquemaire racheta l’ancienne usine Progil[39].

Démographie

Évolution démographique

Lors du premier recensement des personnes intervenus en 1793, le village de Ris comptait cinq cent cinquante-trois habitant, il perdit rapidement un dixième de cette population avec le déclin des différents domaines aristocratiques sur son territoire avant d’entamer une période de croissance lente et continue, portant la population à huit cent soixante-quatre habitants en 1851 et dépassa le cap des mille résidents dis ans plus tard. Le conflit de 1870 fit à nouveau chuter la population à neuf cent quatre-vingt-dix habitants avant une reprise de la progression, la commune comptant près de mille cinq cent habitants en 1901. À partir de l’Entre-deux-guerres, la croissance s’accéléra, avec le développement de lotissements pavillonnaires portant la population à plus de trois mille sept cent habitants en 1936, puis de grands ensembles durant les Trente Glorieuses avec déjà plus de neuf mille résidents en 1962 et une explosion à vingt-trois mille cinq cent habitants six ans plus tard, le pic démographique communal étant atteint en 1975 avec vingt-sept mille deux cent quarante-neuf habitants. La population déclina ensuite jusqu’au début du XXIe siècle pour se stabiliser à nouveau autour des vingt-sept mille résidents permanents. L’immigration compte pour une part relativement faible dans cette croissance démographique avec seulement 10,9 % de la population communale de nationalité étrangère en 1999[40] répartis entre 3,31 % de Portugais, 1,2 % de Turcs, 1 % d’Algériens et de Marocains, 0,4 % d’Italiens, 0,2 % de Tunisiens et d’Espagnols[41].

Modèle:Démographie2

Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

L’analyse de la pyramide des âges de Ris-Orangis comparée à celle du département de l’Essonne montre une similarité dans la répartition des classes d’âges avec cependant une présence légèrement plus importante d’habitants de moins de quatorze ans et entre trente et quarante-quatre ans dans la commune et corolairement une présence moindre de jeunes adultes entre quinze et vingt-neuf ans et de personnes entre quarante-cinq et cinquante-neuf ans. En 1999, 31,7 % de la population municipale avait moins de vingt-cinq ans[42].

Pyramide des âges à Ris-Orangis en 2007 en pourcentage[43].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
4,3 
75 à 89 ans
7,3 
10,2 
60 à 74 ans
12,1 
19,4 
45 à 59 ans
18,6 
23,1 
30 à 44 ans
22,6 
20,4 
15 à 29 ans
18,2 
22,5 
0 à 14 ans
20,5 
Pyramide des âges en Essonne en 2007 en pourcentage[44].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,0 
75 à 89 ans
6,4 
10,8 
60 à 74 ans
11,3 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
20,9 
15 à 29 ans
19,5 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

La commune de Ris-Orangis compose à elle seule le canton de Ris-Orangis, représenté par Thierry Mandon (PS), par ailleurs maire de la commune. Le canton est administrativement rattaché à l’arrondissement d'Évry et politiquement intégré à la neuvième circonscription de l'Essonne représentée par le député Françoise de Salvador (UMP). Le maire préside un conseil municipal composé de trente-cinq élus dont vingt-huit pour la majorité socialiste, trois pour l’opposition UMP, deux pour les oppositions divers gauche et divers droite. Il est assisté dans ses fonctions par dix maires-adjoints[45] et sept conseillers municipaux délégués[46]. L’Insee attribue à la commune le code 91 2 23 521[47]. La commune de Ris-Orangis est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 105 210. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[48].

En 2009, la commune disposait d’un budget de 41 621 000  dont 37 099 000  de fonctionnement et 4 522 000  d’investissement[49], financés à 35,12 % par les impôts locaux[50] avec des taux d’imposition fixés à 17,31 % pour la taxe d'habitation, 21,47 % et 106,32 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non bâti et 16,67 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité[51]. Cette même année, l’endettement municipal cumulé atteignait 41 877 000 [52]. En 2009 toujours, la commune disposait sur son territoire de trois mille deux cent vingt-cinq logements HLM répartis entre neuf bailleurs sociaux[53], soit 30 % du parc total de logement, bien au-delà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune est membre fondateur de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne à laquelle elle a délégué les compétences de développement économique, aménagement du territoire, équilibre social de l’habitat et de politique de la ville, de distribution d’eau et de construction, gestion et entretien des équipements culturels, sportifs et de loisirs, de gestion des espaces verts, espaces boisés et rivières, la politique d’apprentissage de la natation sportive et du patinage artistique, l’organisation de manifestations sportives, le soutien au sport de haut niveau, la gestion du cimetière intercommunal, la gestion de la voirie, la protection du cadre de vie, la gestion des galeries de visite des réseaux techniques et le soutien aux activités sportives, culturelles et socio-éducatives des établissements scolaires du territoire[54]. Elle adhère aussi au syndicat mixte d'études et de programmation du Nord-Centre Essonne, au syndicat mixte Orge-Yvette-Seine, au syndicat mixte d'assainissement et de restauration de cours d'eau, au syndicat mixte pour la revalorisation et l'élimination des déchets et ordures ménagères[55], et au syndicat intercommunal pour la revalorisation et l'élimination des déchets et des ordures ménagères. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de la commune aux tribunaux d’instance, de grande instance, de commerce et conseil de prud’hommes d’Évry[56].

Conseil municipal de Ris-Orangis (mandature 2008-2014)[57].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Ris pour tous, un avenir pour chacun » PS Thierry Mandon 28 Majorité
« Les couleurs de Ris-Orangis » UMP Jacques Brochot 3 Opposition
« Nouvelle union pour Ris-Orangis » DVG Amar Henni 2 Opposition
« Ris avenir » DVD Frédérique Garcia 2 Opposition

Maires de Ris-Orangis

Trente-trois maires se sont succédé à la tête de l’administration municipale depuis l’élection du premier en 1787.

Liste des maires successifs de Ris Orangis[58].
Période Identité Étiquette Qualité
Période Identité Étiquette Qualité
1787 1790 Gabriel Sallin   Épicier
1790 1790 Nicolas Marchand   Maître de poste
1790 1792 Rémy-Guillaume Raby   Entrepreneur en bâtiment - 1er maire élu
1792 1793 Jacques Bailly   Cabaretier
1793 1795 Jean-Louis Carré   Jardinier
1795 1795 Pierre Bidault    
1797 1799 Charles-Victor Langlois    
1800 1807 André Alland   Agriculteur
1808 1813 Louis-Charles Michaud   Cabaretier
1813 1816 Thomas-Honoré Murphy    
1816 1819 M. de La Coste    
1819 1823 Pierre Pinau    
1823 1829 Jean-Baptiste Gomel    
1829 1846 Étienne Soulange-Bodin   Fondateur de l’Institut royal d’horticulture
1846 1848 Louis Arrighi de Casanova   Ministre de l’Intérieur, Duc de Padoue
1848 1848 Gaëtan Fortunat Viaris    
1848 1849 Louis Arrighi de Casanova   Duc de Padoue
1849 1880 André-Marie Charles Gomel   Conseiller d’État
1880 1883 Alphonse-Louis Duchesne   Menuisier
1883 1891 Albert Pinatel    
1891 1904 Henri Fontaine   Cultivateur
1904 1919 Eugène Barreau   Couvreur
1919 1921 Jacques Courbet   Employé aux Sablières de la Seine
1921 1928 Albert Rémy   Attaché à la Caisse des dépôts
1928 1929 Adrien Honoré Guerton   Carrier
1929 1934 Jules Boulesteix    
1934 1941 Henri-Frédéric Léon Kellermeier    
1941 1942 Fernand Paul-Henri Cabaud    
1942 1944 Louis Kany   Voyageur de commerce
1944 1947 Jean-Pierre Gourdou   Mécanicien
1947 1971 Henri Collet   Entrepreneur
1971 1995 Daniel Perrin PCF Ouvrier typographe, conseiller général
1995 en cours Thierry Mandon PS Conseiller général, consultant en Ressources Humaines

Tendances et résultats politiques

Dirigée depuis les années 1970 par la gauche, Ris-Orangis apparaît au regard des derniers résultats électoraux comme une commune relativement neutre politiquement avec une tendance à voter indifféremment à gauche ou à droite, sauf lors des scrutins locaux où le maire et conseiller général sortant Thierry Mandon (PS) est systématiquement réélu comme en 2001 et plus largement encore en 2008 où il remporta la mairie dès le premier tour. En 2002, les électeurs rissois apportèrent cependant plus de voix que la moyenne nationale au candidat du Front national et votèrent largement pour le député sortant Georges Tron (UMP). En 2007, ils votèrent à une courte majorité pour le candidat Nicolas Sarkozy mais préférèrent leur maire lors de l’élection législative, contrairement au reste de la circonscription. En 2004, comme sur le reste du territoire national, la gauche remporta largement les élections européennes et régionales, mais en 2009, les rissois préférèrent la liste UMP candidate au parlement européen comme la majorité des français et en 2010 la liste socialiste candidate au conseil régional avec une large avance face à la candidate de l’UMP. En 2005, les rissois rejetèrent à une large majorité le traité de Rome, alors même qu’ils avaient approuvé le traité de Maastricht[59]. Des sections du Parti communiste français[60] et du Parti socialiste[61] sont présentes dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Élections référendaires

Enseignement

Le centre de formation AFPA.

Les élèves de Ris-Orangis sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles du Centre, Pablo Picasso et des Fauvettes, des écoles élémentaires d’Orangis et Jules Boulesteix et des écoles primaires de la Ferme du Temple, du Moulin à Vent, Michel Ordener et Maurice Guerton[76] des collèges Albert Camus et Jean Lurçat et du lycée professionnel Pierre Mendès-France[77]. Les jeunes enfants sont accueillis dans diverses structures dont les multi-accueils Les Confettis et La Farandole, la maison de la petite enfance, les crèches familiales Les Chérubins et Pains d’épice. Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis dans les centres éducatifs de loisirs enfantins de la Ferme du Temple, des Fauvettes, Picasso, du Moulin à Vent, Guerton, Ordener et du Centre, au centre de loisirs primaires et dans la ludothèque des Oiseaux. La commune accueille en outre un centre de formation de l’Association pour la formation professionnelle des adultes[78].

Santé

La clinique Pasteur.

La commune dispose sur son territoire du groupe hospitalier Les Cheminots spécialisés en soins de suite de cancérologie et en pneumologie[79] et de la clinique Pasteur affiliée au groupe Domusvi[80], de la maison de retraite du Château Dranem elle aussi membre du groupe Domusvi[81], de l’Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du Manoir[82], du centre d’accueil de personnes handicapées de la Maison de l’Orée. Deux centres de Protection maternelle et infantile sont implantés dans les quartiers du Moulin à Vent[83] et en centre-ville[84]. Cinquante médecins[85], seize chirurgiens-dentistes[86] exercent dans la commune et huit pharmacies y sont implantées[87].

Services publics

La commune dispose sur son territoire d’un bureau de police nationale[88] et d’un centre de secours de sapeurs-pompiers volontaires[89]. Elle accueille aussi des antennes de la Caisse d’allocations familiales[90] et de la Caisse primaire d'assurance maladie[91], une trésorerie principale[92] et deux agences postales[93]. Dix avocats[94] et un notaire[95] exercent dans la commune.

Jumelages

Ris-Orangis a développé des associations de jumelage avec :

Vie quotidienne à Ris-Orangis

Culture

La salle de concert Le Plan.

La commune de Ris-Orangis dispose sur son territoire de plusieurs infrastructures à vocation culturelle dont la salle de concert Le Plan d’une capacité de six cent places[98], le centre culturel Robert Desnos doté de salles de cinéma classées Art et Essai[99], la maison des jeunes et de la culture[100], les médiathèques Elsa Triolet et Raymond Queneau, le cinéma Jean-Louis Barrault et le conservatoire municipal de musique.

Sport

Diverses installations sportives sont implantées dans la commune dont les stades Émile Gagneux et Latruberce, le cosec Jesse Owens, les gymnases Jules Boulesteix, Albert Camus, du Moulin à Vent, de la Ferme du Temple, le dojo Jean-Luc Rougé, la piscine René Touzin, la base nautique. Les différentes disciplines sont regroupées au sein de l’Union sportive de Ris-Orangis (USRO)[101]. La majeure partie de l’ancien hippodrome de Bondoufle est située sur le territoire de Ris-Orangis.

Lieux de culte

La paroisse catholique de Ris-Orangis est rattachée au secteur pastoral de Ris-Orangis-Grigny et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Notre-Dame et de l’église du Sacré-Cœur[102]. La communauté protestante dispose d’un centre évangélique et d’un centre évangélique baptiste. Les musulmans disposent dans la commune de la mosquée de la communauté turque. La communauté israélite dispose d’une synagogue.

Médias

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

Le siège social français de Planet Saturn.

Ris-Orangis est intégrée à la zone d'emploi d’Évry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants[103], les rissois représentant 9 % de cette population totale. Principalement résidentielle, la commune dispose cependant de plusieurs zones d’activités industrielles, dont une partie de la zone des Noues de Seine au nord, la zone d’activité des Bords de Seine sur le site des anciens docks d’alcool, à l’ouest les zones d’activités des Terres Saint-Lazare et de l’Orme Pomponne et au sud en bordure de l’autoroute la veste zone du Bois de l’Épine. La commune accueille notamment le siège social français de la chaîne de magasins d’électroménager Planète Saturn[104]. Sur le territoire se trouve aussi un établissement des fonderies de Gentilly répertorié au registre français des émissions polluantes pour ses émissions de dioxyde de carbone, antimoine et plomb et ses prélèvements en eau potable du réseau[105]. En 2009, la commune accueillait sur son territoire mille deux cent treize entreprises actives dont 64 % dans le secteur tertiaire. Trois exploitations agricoles étaient encore actives en 1988 sur une superficie de sept cent trente-quatre hectares, toutes disparues dix ans plus tard. Fait rare, aucun hôtel non aucun camping ne se trouvait dans la commune[106]. Deux marchés sont organisés dans la commune les mercredis et samedis matins[107].

Emplois, revenus et niveau de vie

En 2007, la commune comptait une population active de 13 258 habitants mais disposait sur son territoire de seulement 6 472 emplois, obligeant 81 % des résidents à travailler dans une autre commune. Cette même année, 11,5 % de la population était au chômage et dans le même temps, 83 % des actifs ayant un emploi étaient titulaires de la fonction publique ou employés en contrat à durée indéterminée. Il en résulte une certaine disparité de revenus dans la commune avec un revenu net imposable moyen fixé à 31 042  mais une proportion de 39 % des ménages non imposables à l’impôt sur le revenu. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 846 , ce qui plaçait la commune au 8 010e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 177e rang départemental[108]. En outre, seulement 53 % de la population était propriétaire de son logement et 33 % vivaient dans une habitation à loyer modéré[106].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Ris-Orangis 0,1 % 5,5 % 10,7 % 27,6 % 32,7 % 17,1 %
Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Ris-Orangis 0,3 % 11,3 % 5,8 % 13,1 % 15,9 % 8,4 %
Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[109],[110],[111]

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

La place des Fêtes.

La commune de Ris-Orangis a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[112]. Plusieurs parcs et jardins sont répartis sur le territoire dont le parc de Trousseau, le parc de la Fondation Dranem, le parc de la Theuillerie, la place du Moulin à Vent et le square Salvador Allende, la place des Fêtes, le pré aux Vaches et le parc d’Orangis, les jardins familiaux et une part importante du bois de Saint-Eutrope. Ces espaces ont fait l’objet d’un classement en espace naturel sensible par le conseil général de l'Essonne[113].

Patrimoine architectural

Le château de Trousseau du XVIIIe siècle a été inscrit aux monuments historiques le [114],[115]. Le territoire, en bordure de Seine, a conservé plusieurs châteaux remarquables dont le château d’Orangis du XVIIe siècle[116], le château Dranem de la même époque[30] et le château de Ris, actuel hôtel de ville[117]. Des anciens domaines nobles ont été conservés un pigeonnier du XVIe siècle[118]. L’église Notre-Dame fut construite au XIXe siècle par l’architecte Georges Ranchon[119] et la chapelle du Sacré-Cœur au XXe siècle[120].

Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Ris-Orangis :

L’amiral Henri de Rigny.
Kad Merad.

Héraldique et logotype


Blason de Ris-Orangis.

Les armes de Ris-Orangis se blasonnent : De gueules à une patte de lion arrachée, posée en bande, les griffes vers le chef.[121]

Ce blason apparaît sur la motrice du TGV 05 au titre du parrainage des matériels SNCF par les communes[122].

La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

Ris-Orangis dans les arts et la culture

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Léo Larguier, L’abdication de Ris-Orangis, Georges Cres,
  • Carter Brown, Loin de Ris-Orangis, Gallimard, (ISBN 9782070478026)
  • Jean-Pierre Bourgeron et Élisabeth Grunberg, Le Hurepoix. : Évry, Ris-Orangis. Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, t. III, J.-P. Bourgeron, (ISBN 9782903097035)
  • Jacques Guyard, C’était en 1900 : Bondoufle, Courcouronnes, Évry, Lisses, Ris-Orangis, Adef,
  • Henri Collet, Notes pour servir à l’histoire de Ris-Orangis : Des origines à la Révolution, vol. I,
  • Serge Bianchi, Jacques Brochot, Michel Goubet et Jean-Pierre Vinchon, La Révolution en Essonne : Quand Ris et Orangis s’appelaient Brutus ou la Révolution au village. 1789-1799, t. III, Amattéis, (ISBN 9782868490674)
  • Collectif d’auteurs, Regards sous Ris-Orangis : La Terre nous raconte, Groupe de recherche d’histoire locale, (ISBN 9782951045507)
  • Collectif d’auteurs, Ris-Orangis, Alan Sutton, (ISBN 9782849102893)

Sources

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.
  2. Fiche communale d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 14/11/2010.
  3. Fiche de Ris-Orangis sur le site d’orthodromie lion1906.com Consulté le 09/04/2011.
  4. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-41 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
  5. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-459 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
  6. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-86 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
  7. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-85bis sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
  8. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-82 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
  9. « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de lameteo.org (consulté le )
  10. « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur infoclimat.fr (consulté le )
  11. Fiche de la ligne DM4 du réseau Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  12. Fiche de la ligne 402 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  13. Fiche de la ligne 403 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  14. Fiche de la ligne 404 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  15. Fiche de la ligne 405 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  16. Fiche de la ligne 406 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  17. Fiche de la ligne 407 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  18. Fiche de la ligne 413 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  19. Fiche des lignes 418 et 419 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  20. Fiche de la ligne N135 du réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  21. Fiche de la ligne N144 du réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
  22. Carte de zonage de Ris-Orangis sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.
  23. Fiche de la ZUS du Grand ensemble du Plateau sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 09/04/2011.
  24. Fiche de l’ensemble Rénovation, Oiseaux, Gare sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 09/04/2011.
  25. Toponymie des lieux d’Île-de-France sur le site crehangec.free.fr Consulté le 31/03/2010.
  26. Notice communale sur la base de données Cassini. Consulté le 19/03/2009.
  27. a b c d et e Fiche de Ris-Orangis sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  28. Fiche d’une pièce de monnaie gauloise sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  29. a et b Histoire de la commune de Ris-Orangis sur son site officiel. Consulté le 17/04/2011.
  30. a et b Fiche du château Dranem sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  31. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  32. Fiche Brutus sur le site du groupe d’histoire locale de Ris-Orangis. Consulté le 17/04/2011.
  33. Journal des décrets de l’Assemblée nationale sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  34. Fiche de la maison des vignerons de Ris-Orangis sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  35. Fiche de la gare de Ris-Orangis sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  36. Fiche de l’école Adrien Guerton sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  37. Fiche de la cure d’air de l’œuvre des Cheminots sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  38. Fiche de l’école Jules Boulesteix sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
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  40. Statistiques démographiques communales sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 10/04/2011.
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  48. Fiche entreprise de la commune de Ris-Orangis sur le site verif.com Consulté le 10/04/2011.
  49. Compte communal simplifié de Ris-Orangis sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 10/04/2011.
  50. Compte communal détaillé de Ris-Orangis sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 10/04/2011.
  51. Taux de taxes à Ris-Orangis sur le site taxe.com Consulté le 10/04/2011.
  52. Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 10/04/2011.
  53. Répartition des logements sociaux par communes et par bailleurs sur le site de l’Aorif. Consulté le 23/09/2011.
  54. Compétences de la communauté d’agglomération sur son site officiel. Consulté le 25/05/2009.
  55. Carte des communes adhérents au Siredom sur le site officiel du syndicat. Consulté le 10/04/2011.
  56. Organisation juridictionnelle sur le site officiel du ministère de la justice. Consulté le 10/04/2011.
  57. Composition du conseil municipal issu des élections de 2008 sur le site linternaute.com Consulté le 30/01/2010.
  58. Liste des maires de Ris-Orangis sur le site mairesgenweb.org Consulté le 04/04/2009.
  59. Résultats du référencum 1992 à Ris-Orangis sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/04/2011.
  60. Liste des sections PCF de l’Essonne sur le site officiel de la fédération départementale. Consulté le 10/04/2011.
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  62. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  63. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  64. Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 07/05/2012.
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  66. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  67. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  68. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  69. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  70. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/04/2010.
  71. Résultats de l’élection cantonale 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  72. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
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  74. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 19/08/2009.
  75. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/08/2009.
  76. Liste des écoles du département sur le site de l’Inspection académique de l’Essonne. Consulté le 27/09/2010.
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  83. Coordonnées du centre de PMI du Moulin à Vent de Ris-Orangis sur le site des Services publics. Consulté le 10/04/2011.
  84. Coordonnées du centre de PMI de Ris-Orangis Centre sur le site des Services publics. Consulté le 10/04/2011.
  85. Liste des médecins sur l’annuaire de l’Ordre national. Consulté le 10/04/2011.
  86. Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre nationale. Consulté le 10/04/2011.
  87. Annuaire des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 10/04/2011.
  88. Organisation des forces de l’Ordre en Essonne sur le site officiel de la préfecture. Consulté le 24/11/2010.
  89. Carte des centres de sapeurs-pompiers en Essonne sur le site du SDIS91. Consulté le 24/11/2010.
  90. Coordonnées de l’antenne de la CAF de Ris-Orangis sur le site des Services publics. Consulté le 10/04/2011.
  91. Coordonnées de l’antenne de la CPAM de Ris-Orangis sur le site des Services publics. Consulté le 10/04/2011.
  92. Liste des trésoreries de l’Essonne sur le site de la Drire d’Île-de-France. Consulté le 10/04/2011.
  93. Annuaire des agences postales sur le site officiel de La Poste. Consulté le 10/04/2011.
  94. Annuaire des avocats sur le site du Conseil national des barreaux. Consulté le 10/04/2011.
  95. Annuaire des notaires sur le site des Notaires de France. Consulté le 10/04/2011.
  96. Fiche du jumelage avec Salfeet sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 30/11/2009.
  97. Fiche du jumelage avec Tel Mond sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 30/11/2009.
  98. Site officiel de la salle de concert Le Plan. Consulté le 16/04/2011.
  99. Liste des salles de cinéma classées Art et Essai sur le site officiel de l’Afcae. Consulté le 16/04/2011.
  100. Site officiel de la MJC de Ris-Orangis. Consulté le 16/04/2011.
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  102. Fiche de la paroisse catholique sur le site officiel du diocèse. Consulté le 30/11/2009.
  103. Entreprises de la zone d’emploi d’Évry sur le site de l’Insee. Consulté le 17/04/2011.
  104. Fiche entreprise du siège social Media Saturn France sur l’annuaire du Kompass. Consulté le 17/04/2011.
  105. Fiche de la fonderie de Gentilly à Ris-Orangis sur le site de l’iREP. Consulté le 17/04/2011.
  106. a et b Fiche statistique communale sur le site de l’Insee. Consulté le 17/04/2011.
  107. Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le 25/04/2011.
  108. Résumé statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 26/10/2009.
  109. Rapport statistique communal sur le site de l’Insee. Consulté le 20/06/2010.
  110. Rapport statistique de la zone d’emploi d’Évry sur le site de l’Insee. Consulté le 20/05/2010.
  111. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
  112. Palmarès départemental des villes et villages fleuris sur le site officiel de l’association. Consulté le 30/11/2009.
  113. Carte des espaces naturels sensibles à Ris-Orangis sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 17/04/2011.
  114. Notice no PA00087989, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 31/03/2010.
  115. Fiche du château de Trousseau sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  116. Fiche du château d’Orangis sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  117. Fiche de l’hôtel de ville de Ris-Orangis sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  118. Fiche du pigeonnier de Ris-Orangis sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  119. Fiche de l’église Notre-Dame de Ris-Orangis sur le site verif.com Consulté le 17/04/2011.
  120. Fiche de la chapelle du Sacré-Cœur sur le site topic-topos.com Consulté le 17/04/2011.
  121. Blasonnement sur le site de Gaso, la banque du blason. Consulté le 21/09/2009.
  122. Liste des blasons du parrainage SNCF. Consulté le 26/05/2009.
  123. Liste des films tournés à Ris-Orangis sur le site L2TC.com Consulté le 05/12/2010.
  124. Vidéo du documentaire Le CAES de Ris-Orangis réalisé en 1998 par Norbert Liard sur la base film-documentaire.fr Consulté le 17/04/2011.

Modèle:Palette Communauté d'agglomération Évry Centre Essonne