(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Roches-Bettaincourt — Wikipédia Aller au contenu

Roches-Bettaincourt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Roches-Bettaincourt
Roches-Bettaincourt
Roches-sur-Rognon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Laurent Hasselberger
2020-2026
Code postal 52270
Code commune 52044
Démographie
Population
municipale
538 hab. (2021 en évolution de −7,08 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 24″ nord, 5° 15′ 06″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 389 m
Superficie 41,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Roches-Bettaincourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Roches-Bettaincourt
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Marne
Roches-Bettaincourt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Roches-Bettaincourt

Roches-Bettaincourt est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Rognon, la Joux, divers bras du Rognon, le cours d'eau 01 de la Forêt de Cultrut, le Rognon, le ruisseau Bouillon et[1],[Carte 1].

Le Rognon, d'une longueur de 73 km, prend sa source dans la commune de Is-en-Bassigny et se jette dans le canal de la Marne à la Saône à Mussey-sur-Marne, après avoir traversé 17 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Roches-Bettaincourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Busson_sapc », sur la commune de Busson à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Roches-Bettaincourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,7 %), terres arables (14 %), prairies (8,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village de Roches-Bettaincourt est la réunion de deux communes, Roches-sur-Rognon et Bettaincourt. Roches est elle-même divisée en deux hameaux, un principal et un faubourg, délimité par la route départementale, appelé Cultru, ancien Curtru dont le nom latin est, peut-être, Curtus Rivus[15].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2014 En cours Laurent Hasselberger    
mars 2008 2014 Denis Soprani    
mars 2001 mars 2008 Angelo Manzoni    
avant 1988 ? Robert Guerre    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 538 habitants[Note 4], en évolution de −7,08 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
307362344400463496606641625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
683778711652649616570566560
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
576507523508515501480405459
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
449421694750636598607618629
2015 2020 2021 - - - - - -
579544538------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
le Château de Roches-sur-Rognon
  • Ancienne forge, devenue par la suite une tréfilerie, puis une usine vouée à la fabrication de pointes (clous) et de grillage à mailles hexagonales. Elle a fermé dans les années 1970.
  • Château de Roches-sur-Rognon (XVIIe siècle).
  • Les deux églises : la commune résultant de la fusion de deux villages autrefois indépendants, possède deux églises, l'une à Roches, l'autre à Bettaincourt.
  • Celle de Roches a été construite peu après la proclamation par le pape Pie IX (le dans la bulle Ineffabilis Deus) du dogme de l' Immaculée Conception, d'où le sujet de la fresque centrale décorant son chœur (les deux autres illustrent, à gauche l' Annonciation, à droite la Visitation).
  • Le chœur de celle de Bettaincourt possède également plusieurs fresques. Celles de la voûte juxtapose plusieurs scènes de l'Histoire Sainte. L'une de ces scènes représente l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri IV agenouillé devant le pape Grégoire VII pour que ce dernier lève l'excommunication qui le frappait : fait historique de 1077 ayant donné l'expression " aller à Canossa ".
    • Quant à la fresque de la paroi du fond du chœur elle représente une "Cène", c'est-à-dire le moment où selon la foi chrétienne Jésus a institué l'Eucharistie en présence de tous ses douze apôtres. Cette fresque semble à première vue entachée d'erreur : onze apôtres seulement semblent y figurer, comme si l'un d'eux, Judas, avait déjà quitté les lieux pour livrer Jésus aux Pharisiens. En réalité l'un des 12 apôtres figure presque caché: la "boule noire" visible à droite est le sommet de son crâne avec ses cheveux noirs.
    • Les deux grands tableaux de part et d'autre de l'entrée, dans la nef, sur l'enfance du Christ, signés J.Fin, semblent bien dus à José FIN, pseudonyme de José VILATO-RUIZ, peintre espagnol né en 1916 à Barcelone, mort à Paris en 1969.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Roches-Bettaincourt » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale de Roches-Bettaincourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Rognon »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Roches-Bettaincourt et Busson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Busson_sapc », sur la commune de Busson - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Busson_sapc », sur la commune de Busson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Roches-Bettaincourt ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Louis Richard, Alain Catherinet, Origine des noms de communes, de hameaux et autres lieux habités anciens et modernes de Haute-Marne, D. Guéniot éditeur, 2004 p. 109.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Souvenirs de ma vie, par Marcel Thil, seconde partie, dans « Match, l'intran » du 27 septembre 1932 sur Gallica.