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Rue de Fourcy

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4e arrt
Rue de Fourcy
Voir la photo.
Rue de Fourcy en direction du pont Marie.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Saint-Paul
Saint-Gervais
Début 2, rue de Jouy et 24, rue Charlemagne
Fin Rue François-Miron et 86, rue Saint-Antoine
Morphologie
Longueur 96 m
Largeur 7,50 m
Historique
Création ?
Dénomination ??
Ancien nom Cul-de-sac Sancier
rue sans Chef
Géocodification
Ville de Paris 3781
DGI 3769
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Fourcy
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue de Fourcy
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de Fourcy est une voie située dans le 4e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

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Les stations de métro les plus proches sont :

Origine du nom

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Henri de Fourcy.

Cette rue porte le nom d'Henri de Fourcy (1626-1708), prévôt des marchands de Paris de 1684 à 1692[1].

Elle se trouve entre les quartiers Saint-Paul et Saint-Gervais, dont elle trace une frontière.

Initialement impasse débouchant dans la rue Saint-Antoine, la voie est transformée en étant prolongée jusqu’à la rue de Jouy en 1684.

En 1888, elle est décrite dans un feuilleton comme l’une des rues « des plus étroites, des plus obscures et des plus sales qui soient à Paris. Elle est habitée par une population grouillante d’ouvriers, d’employés et de petits commerçants (...) Du matin au soir, elle est emplie du bruit continuel des chevaux et des roues grinçant sur le pavé » [2]. Incluse dans l'îlot insalubre n° 16 elle est rénovée durant le XXe siècle.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 6 : hôtel Charpentier de Fourcy, datant de 1677. Ses coursives en bois à ciel ouvert, qui rappellent l'agencement des traboules lyonnaises, sont visibles depuis la rue, à travers les grilles. Le lieu abrite actuellement une auberge de jeunesse.
  • No 7 : Maison européenne de la photographie.
  • Nos 9-11 : ancien alignement de la rue. Les boutiques du rez-de-chaussée ont été détruites, en 1984, pour permettre le passage des piétons[3].


Références

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  1. Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris : rive droite, rive gauche, les îles & les villages, Paris, éditions Payot & Rivages, (1re éd. 1956), 3 t. en 1 vol.  (ISBN 978-2-86930-648-6), p. 255, 299, 377.
  2. « La chanteuse des rues », Le XIXe siècle, 9 avril 1888, sur RetroNews.
  3. Danielle Chadych et Malika Turin, Le Marais: évolution d'un paysage urbain promenades d'architecture et d'histoire, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-900-6)page 113.

Article connexe

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