Rue de Harlay
1er arrt Rue de Harlay
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Saint-Germain-l'Auxerrois | ||
Début | 7-19, quai de l'Horloge | ||
Fin | 42, quai des Orfèvres | ||
Morphologie | |||
Longueur | 120 m | ||
Largeur | 21 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue de Harlay-au-Palais | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4423 | ||
DGI | 4471 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue de Harlay est une rue de l’île de la Cité, au centre de Paris, dans le 1er arrondissement.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Elle limite le palais de justice de Paris à l'ouest et le sépare ainsi de la place Dauphine.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette rue porte le nom d'Achille de Harlay (1536-1616), président à mortier, puis premier président du Parlement de Paris[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Une rue de 8,75 m est tracée vers 1607, sur des terrains concédés à Achille de Harlay, et qui longeait le mur des jardins de l'hôtel du bailliage, dit « jardin du roi ».
Elle est citée sous le nom de « rue de Harley » dans un manuscrit de 1636.
Après le lotissement de ce dernier en 1671, un passage est ouvert vis-à-vis de la place Dauphine entre la rue de Harlay et la cour Harlay[2].
En 1702, la rue qui fait partie du quartier de la Cité possède 36 maisons et 7 lanternes[3].
Un projet d'agrandissement du palais de justice de Paris, déclaré d'utilité publique par une ordonnance du , prévoit la démolition des numéros impairs de la rue pour dégager la vue sur les nouveaux bâtiments[4]. Haussmann a projeté de faire de la nouvelle façade du palais de justice l’entrée principale. Il a envisagé de créer une voie qui aurait relié le palais du Luxembourg aux Halles, en passant par la rue de Harlay[5] . Mais la préfecture de police de Paris, située jusqu'alors cour Harlay, décide d'occuper les maisons vidées après expropriation. Les maisons sont effectivement détruites en 1871-1872 pour permettre l’achèvement du grand perron de Joseph-Louis Duc. Les numéros pairs qui fermaient la place Dauphine sont démolis en 1874 pour dégager la vue sur le nouveau Palais[6]. Le no 2, rue de Harlay, inscrit aux monuments historiques[7] est le seul bâtiment du XVIIe siècle ayant survécu.
Cette rue a aussi été appelée « Harlay-au-Palais » pour la distinguer de la rue « Harlay-au-Marais » (dans le 3e arrondissement), renommée en 1879 « rue des Arquebusiers[1] ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 4 : Alphonse Liébert (1826-1913) y a vécu. Son fils Gaston Ernest Liébert (1866-1944) y est né.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 277-278 [lire en ligne].
- Ibid., p. 358-359 [lire en ligne].
- Description de la ville de Paris par Jean de la Caille.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Ordonnance du 26 mai 1840 », p. 167.
- Nicolas Jacquet, Curiosités du Paris haussmannien: coutures et secrets de fabrication d'une capitale, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-852-8).
- Rue de Harlay sur vergue.com.
- « Immeuble », notice no PA00085890, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.