Tapecul
Un tapecul (également écrit tape-cul ou tapecu) est une voile établie à l'arrière d'un voilier, alors souvent qualifié de yawl, sur le mât de tapecul[1].
Description
[modifier | modifier le code]Le tapecul se distingue de l'artimon, soit par la position du mât en arrière de l'étambot ou plus généralement de l'axe du safran, soit par sa taille moindre. Dans les deux cas on peut dire que le tapecul a d'abord une fonction d'équilibrage de la poussée vélique et d'aide à la manœuvrabilité, alors que l'artimon a d'abord une fonction propulsive.
La voile de tapecul déborde généralement à l'arrière du navire. Dans ce cas, l'écoute de tapecul peut être fixée sur une queue de malet. Quand cette voile est au tiers, elle porte aussi le nom de malet. Les chipironiers du Pays Basque en portent très souvent avec une voile fixe, ce qui diminue considérablement le roulis lors de la navigation, ou à l'arrêt en action de pêche, le bateau étant toujours poussé d'un côté.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Informations lexicographiques et étymologiques de « Tapecul » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Collectif, Guide de la manœuvre des petits voiliers traditionnels, Douarnenez, Le Chasse Marée, , 135 p. (ISBN 2-914208-05-7)
- Collectif, Guide des gréements : Petite encyclopédie des voiliers anciens, Douarnenez, Le Chasse Marée, , 127 p. (ISBN 2-903708-64-9)
- Collectif, Guides des voiliers : Reconnaître les gréements anciens, Douarnenez, Le Chasse Marée, , 72 p. (ISBN 2-903708-13-4)