(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Teinosuke Kinugasa — Wikipédia Aller au contenu

Teinosuke Kinugasa

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Teinosuke Kinugasa
ころもりゅう 貞之助ていのすけ
Description de cette image, également commentée ci-après
Teinosuke Kinugasa en 1952.
Naissance
Kameyama, Préfecture de Mie (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon Japonais
Décès (à 86 ans)
Ukyō, Kyoto (Japon)
Profession Réalisateur
Scénariste
Acteur
Films notables La Porte de l'enfer
Une page folle
Carrefour

Teinosuke Kinugasa (ころもりゅう 貞之助ていのすけ, Kinugasa Teinosuke?) est un réalisateur, scénariste et acteur japonais, né le à Kameyama, dans la préfecture de Mie, et mort le à Kyoto.

Il remporte le Grand prix au festival de Cannes 1954 pour La Porte de l'enfer (地獄じごくもん, Jigokumon?)[1].

Teinosuke Kinugasa, acteur onnagata dans les années 1910.

Teinosuke Kinugasa naît le dans un milieu aisé ; il abandonne ses études en 1913 pour partir à Nagoya afin de devenir comédien[2]. Il commence sa carrière comme acteur onnagata (terme désignant un homme qui interprète un rôle féminin) au théâtre kabuki, puis au cinéma à la Nikkatsu dès 1917[3],[4]. Cette année-là, il tourne dans 44 films[3]. En 1920, il perd sa femme et son fils, victimes de la grippe espagnole[2]. Quelques mois plus tard, il écrit et réalise son premier film, La Mort de ma sœur (いもうと, Imōto no shi?). Dans ce film tourné en trois jours, il interprète lui-même le rôle de la sœur[3].

Au début des années 1920, Teinosuke Kinugasa est un des artisans de la résistance des onnagata contre l'apparition de véritables actrices dans le cinéma japonais, une « nouveauté » issue du cinéma occidental[4]. Mais les onnagata disparaissent progressivement des écrans et il quitte la Nikkatsu en 1922[4]. Il rejoint alors la société de production de Shōzō Makino comme réalisateur et tourne de nombreux films, des mélodrames mais aussi des jidai-geki[3].

En 1926, il fonde sa propre société de production, la Kinugasa Eiga Renmei (衣笠きぬがさ映画えいが連盟れんめい?)[5]. Il produit et réalise Une page folle (くるったいちぺーじ, Kurutta Ippēji?), un film expérimental audacieux se passant dans un asile, à mi-chemin entre l'expressionnisme allemand et les recherches du cinéma muet soviétique, sur une idée de l'écrivain Yasunari Kawabata et de Riichi Yokomitsu[6]. Le film, longtemps considéré comme perdu, a été retrouvé chez lui par Kinugasa en 1971[2]. Il est considéré de nos jours comme un chef-d’œuvre du cinéma muet mondial[7].

Œuvre ambitieuse, Une page folle est néanmoins un échec commercial et par la suite, la Kinugasa Eiga Renmei revient dans le giron de la Shōchiku, produisant des films d'époques plus classiques[8],[5]. La société devenue moins rentable, l'équipe décide de jouer son va-tout en réalisant Carrefour (十字路じゅうじろ, Jūjiro?) en 1928[8], un mélodrame plus explicitement influencé par le Kammerspiel germanique[6]. Son film terminé, Kinugasa part alors, ses bobines sous le bras pour un long voyage de deux ans en Occident[6]. Il présente Carrefour à Moscou (où il rencontre Eisenstein), à Berlin, à Londres, à Paris et à New York[5],[6],[8]. C'est sans doute la première intrusion du cinéma japonais en Occident, vingt-deux ans avant le Rashōmon d'Akira Kurosawa[6].

De retour au Japon, Teinosuke Kinugasa, cinéaste de gauche, rencontre des difficultés avec la censure avec son film Avant l'aube (1931). Par la suite, il tourne principalement des jidai-geki, notamment la première version parlante des 47 Rōnin (1932) et la trilogie La Vengeance d'un acteur (1935-36), dont Kon Ichikawa réalisera un remake en 1963 avec le même acteur dans le rôle principal, Kazuo Hasegawa[3].

En 1953, il s'installe quelque temps à Hollywood afin d'étudier de près les différents procédés couleurs et les vertus de l'écran panoramique[2]. Cette même année, il tourne La Porte de l'enfer, premier film en couleur de la Daiei et premier film en Eastmancolor au Japon, avec lequel il remporte la Palme d'or au festival de Cannes (1954) ainsi que l'Oscar du meilleur film en langue étrangère (1955)[2],[9].

Son dernier film, Le Petit Fuyard, tourné en 1966, est une co-production avec l'Union soviétique[2].

Teinosuke Kinugasa a réalisé plus de 120 films et signé près de 100 scénarios entre 1922 et 1966. Il a également joué dans plus de 60 films entre 1918 et 1923[10]. Il est l'auteur d'un livre, publié en 1977 par les éditions Iwanami : Ma jeunesse avec le cinéma - un aspect de l'histoire du cinéma japonais (わが映画えいが青春せいしゅん 日本にっぽん映画えいがいち側面そくめん, Waga eiga no seishun - Nippon eiga-shi no ichi sokumen?)[11].

Filmographie

[modifier | modifier le code]
Teinosuke Kinugasa (au centre) et Hideo Fujino (à droite) dans Hakucho no uta (1920) d'Eizō Tanaka.

Réalisateur

[modifier | modifier le code]
Eiko Minami dans Une page folle (1926).
Junosuke Bandō et Akiko Chihaya dans Carrefour (1928).
Affiche japonaise de La Porte de l'enfer (1953).
Affiche japonaise de Romance à Yushima (1955).
Ganjirō Nakamura et Machiko Kyō dans Une femme d'Osaka (1956)

Sauf indication contraire, les titres en français se basent sur la filmographie de Teinosuke Kinugasa dans l'ouvrage Le Cinéma japonais de Tadao Satō[12].

Les années 1920

[modifier | modifier le code]
  • 1920 : La Mort de ma sœur (いもうと, Imōto no shi?)
  • 1922 : Ah ! le policier Konishi (噫小西にし巡査じゅんさ, Aa, Konishi junsa?), coréalisé avec Tomu Uchida
  • 1922 : Étincelle (はな, Hibana?)
  • 1922 : Aru shinbunkisha no shuki (ある新聞しんぶん記者きしゃ手記しゅき?)
  • 1923 : Shiranui (不知火しらぬひ?)
  • 1923 : Deux petits oiseaux (小鳥ことり, Niwa no kotori?)
  • 1923 : Franchir la montagne (かれ山越やまごえて, Kano yama koete?)
  • 1923 : Regard sur la vie (人生じんせいめて, Jinsei o mitsumete?)
  • 1923 : Tsubame no uta (つばめうた?)
  • 1923 : Le Démon de l'or I (金色きんいろ夜叉やしゃ みやまき, Konjiki yasha: Miya no maki?)
  • 1923 : Ma no ike (いけ?)
  • 1923 : Chōraku no kanata e (凋落ちょうらく彼方かなた?)
  • 1923 : Le Démon de l'or II (金色きんいろ夜叉やしゃ 寛一かんいちまき, Konjiki yasha: Kan'ichi no maki?)
  • 1923 : Femme, ne te trompe pas ! (Onna-yo ayamaru nakare)
  • 1924 : Le Secret de ma femme (つま秘密ひみつ, Tsuma no himitsu?)
  • 1924 : Le Destin de la femme I (彼女かのじょ運命うんめい まえへん, Kanojo no unmei: Zenpen?)
  • 1924 : Le Destin de la femme II (彼女かのじょ運命うんめい へん, Kanojo no unmei: Kōhen?)
  • 1924 : Amour (こい, Koi?)
  • 1924 : Pluie de paulownia (きりあめ, Kiri no ame?)
  • 1924 : Le Village triste (さびしきむら, Sabishiki mura?)
  • 1924 : Le grand-père qui faisait fleurir les fleurs (花咲はなさきじい, Hanasaka jiji?)
  • 1924 : L'Inspecteur Yuri Kishin (鬼神きじん 由利ゆり刑事けいじ, Kishin Yuri keiji?)
  • 1924 : La Danse de l'amour fou (狂恋きょうれん舞踏ぶとう, Kyōren no butō?)
  • 1924 : L'Esprit sain de la tempête (あらし精霊せいれい, Arashi no seirei?)
  • 1924 : Être amoureux (こいとはなりぬ, Koi to wa narinu?)
  • 1924 : Recueil de petites pièces - Le Pied (あし, Shōhinshū: Ashi?)
  • 1924 : Recueil de petites pièces - Le Vol (ぬすめ, Shōhinshū: Nusumi?)
  • 1924 : Seki no fūfumatsu (せき夫婦ふうふまつ?)
  • 1925 : La Femme de Jashumon (邪宗門じゃしゅうもんおんな, Jashūmon no onna?)
  • 1925 : L'Amour et le guerrier (こい武士ぶし, Koi to bushi?)
  • 1925 : Double suicide et l'onagre (心中しんちゅうの宵待草よいまちぐさ, Shinjū yoimachigusa?)
  • 1925 : Hanpeita Tsukigata (月形つきがた半平はんぺんふとし, Tsukigata Hanpeita?)
  • 1925 : Midagahara no satsujin (弥陀ケ原みだがはら殺陣さつじん?)
  • 1925 : Les Cercles du soleil (日輪にちりん, Nichirin?)
  • 1925 : Ekisutora gāru (エキストラガール?)
  • 1926 : Tenichibo et la secte Iga (てんいちぼう伊賀いがあきら, Ten'ichibō to Iganosuke?) coréalisé avec Shōzō Makino
  • 1926 : Une page folle (くるったいちぺーじ, Kurutta Ippēji?)
  • 1926 : De beaux et de mauvais jours I (くもる だいいちへん, Teru hi kumoru hi: Daiippen?)
  • 1926 : Hanashi (はなし?)
  • 1926 : L'Enfant prodige (麒麟児きりんじ, Kirinji?)
  • 1926 : De beaux et de mauvais jours II (くもる だいへん, Teru hi kumoru hi: Dainihen?)
  • 1927 : Inazuma zōshi (稲妻いなづま双紙ぞうし?)
  • 1927 : Kichiza l'efféminé (じょう吉三きちぞう, Ojō Kichizō?)
  • 1927 : Le Chardon démoniaque (おにあざみ, Oni azami?)
  • 1927 : L'Époque du loyalisme (勤王きんのう時代じだい, Kin'ō jidai?)
  • 1927 : Le Couple d'étoiles (おんなおっとぼし, Meoto boshi?)
  • 1927 : Les Bateaux du gouverneur (用船ようせん, Goyōsen?)
  • 1927 : La Casoar (火食鳥ひくいどり, Hikuidori?)
  • 1927 : Un héros à l'ombre (あかつき勇士ゆうし, Akatsuki no yūshi?)
  • 1927 : Jeux en palanquin (道中双六どうちゅうすごろくかご, Dōchū sugoroku: Kago?)
  • 1927 : L'Épée folle sous la lune (月下げっかきょう, Gekka no kyōjin?)
  • 1928 : L'Enfant Benten (弁天べんてん小僧こぞう, Benten kozō?)
  • 1928 : Le Carnet secret de Kyoto (京洛きょうらくじょう, Kyōraku hijō?)
  • 1928 : Chronique d'un pays marin (海国かいこく, Kaikokuki?)
  • 1928 : Jeux en bateau (道中双六どうちゅうすごろくせん, Dōchū sugoroku: Bune?)
  • 1928 : Les Regrets du démon (長恨ちょうこん夜叉やしゃ, Chōkun yasha?)
  • 1928 : Carrefour (十字路じゅうじろ, Jūjiro?)

Les années 1930

[modifier | modifier le code]
  • 1930 : Josei no kagayaki (女性じょせいかがや?)
  • 1931 : Avant l'aube (黎明れいめい以前いぜん, Reimei izen?)
  • 1931 : Okichi, la maîtresse de l'étranger (唐人とうじんきち, Tōjin Okichi?)
  • 1932 : Nezumi kozō Jirokichi (鼠小僧次郎吉ねずみこぞうじろきち?)
  • 1932 : Les Rescapés de Shinsengumi (のこった新選しんせんぐみ, Ikinokotta Shinsengumi?)
  • 1932 : Les 47 Rōnin I (忠臣蔵ちゅうしんぐら まえへん 赤穂あかほきょうまき, Chūshingura: Akō Kyō no maki?)
  • 1932 : Les 47 Rōnin II (忠臣蔵ちゅうしんぐら へん 江戸えどまき, Chūshingura: Edo no maki?)
  • 1933 : Tenichibo et Iganosuke (てんいちぼう伊賀いがあきら, Ten'ichibō to Iganosuke?)
  • 1933 : Les Deux Lanternes (ふた燈籠どうろう, Futatsu dōrō?)
  • 1933 : Ginpei de Koina (こいめいぎんひらた, Koina no Ginpei?)
  • 1934 : Tokijiro Kutsukate (沓掛くつかけ時次郎ときじろう, Kutsukate Tokijirō?)
  • 1934 : Double suicide à Fujuki (冬木ふゆき心中しんちゅうの, Fuyuki shinjū?)
  • 1934 : Une épée entre en scène (一本刀いっぽんがたな土俵入どひょうい, Ippongatana dohyōiri?)
  • 1934 : Kochiyama a été frappé (なぐられた河内かわちさん, Nagurareta Kōchiyama?)
  • 1935 : Ushimatsu, l'homme de l'ombre (くらやみの丑松うしまつ, Kurayami no Ushimatsu?)
  • 1935 : La Vengeance d'un acteur I (ゆきすすむ変化へんか だいいちへん, Yukinojō henge: Daiippen?)
  • 1935 : La Vengeance d'un acteur II (ゆきすすむ変化へんか だいへん, Yukinojō henge: Dainihen?)
  • 1936 : La Vengeance d'un acteur III (ゆきすすむ変化へんか 解決かいけつへん, Yukinojō henge: Kanketsu hen?)
  • 1937 : La Bataille d'été à Osaka (大阪おおさかなつじん, Ōsaka natsu no jin?)
  • 1937 : Hitohada Kannon (人肌ひとはだ観音かんのん?)
  • 1938 : Document sur les loyalistes du clan Kuroda (黒田くろだ誠忠せいちゅうろく, Kuroda seichuroku?)

Les années 1940

[modifier | modifier le code]
  • 1940 : La Princesse serpent I (へびひめさま, Hebihime-sama?)
  • 1940 : La Princesse serpent II (ぞくへびひめさま, Zoku hebihime-sama?)
  • 1941 : La Bataille de Kawanakajima (川中島かわなかじま合戦かっせん, Kawanakajima kassen?)
  • 1943 : En avant le drapeau de l'indépendance ! (すす独立どくりつ, Susume dokuritsuki?)
  • 1945 : La Rose de mer (あいだ諜海の薔薇ばら, Kanchō: Umi no bara?)
  • 1946 : Seigneur d'un soir (あるよる殿様とのさま, Aru yo no tonosama?)
  • 1947 : Quatre histoires d'amour (よっつのこい物語ものがたり, Yottsu no koi no monogatari?), 4e segment : Le Cirque de l'amour (Koi no sakasu)[13]
  • 1947 : L'Actrice (女優じょゆう, Joyū?)
  • 1948 : Les Rémoras I (小判鮫こばんざめ だい一部いちぶ 怒濤どとうへん, Kobanzame: Daiichibu: Dotō hen?)
  • 1949 : Les Rémoras II (小判鮫こばんざめ だい 愛憎あいぞうへん, Kobanzame: Dainibu: Aizō hen?)
  • 1949 : Le Domaine de Koga (甲賀こうが屋敷やしき, Koga yashiki?)

Les années 1950

[modifier | modifier le code]
  • 1950 : Le Visage du criminel (殺人さつじんしゃかお, Satsujinsha no kao?)
  • 1950 : La Chauve-souris rouge (べに蝙蝠かわほり, Beni kōmori?)
  • 1951 : Les Oiseaux migrateurs de la Lune (つきわたどり, Tsuki no wataridori?)
  • 1951 : La Lune brillante et la lanterne tournante (名月めいげつ走馬燈そうまとう, Meigetsu sōmatō?)
  • 1952 : L'Histoire secrète du château de Shura I (修羅しゅらじょう双竜そうりゅうまき, Shura-jō hibun: Sōryū no maki?)
  • 1952 : L'Histoire secrète du château de Shura II (ぞく修羅しゅらじょうりゅうまき, Zoku Shura-jō hibun: Hiryū no maki?)
  • 1952 : La Légende du Grand Bouddha (大仏だいぶつ開眼かいがん, Daibutsu kaigen?)[14],[15]
  • 1953 : La Porte de l'enfer (地獄じごくもん, Jigokumon?)[16]
  • 1954 : Duel par une nuit de neige (ゆきよる決闘けっとう, Yuki no yo no kettō?)
  • 1954 : L'Épée brillante (はな長脇差ながわきざし, Hana no nagadosu?)
  • 1954 : Le Gouverneur en furie (鉄火てっか奉行ぶぎょう, Tekka bugyō?)
  • 1955 : Contes de la ville basse près de la rivière (かわのある下町したまちはなし, Kawa no aru shitamachi no hanashi?)
  • 1955 : Combien de fois, les roses (薔薇ばらいくたびか, Bara ikutabika?)
  • 1955 : Romance à Yushima (系図けいず 湯島ゆじま白梅はくばい, Onna keizu: Yushima no shiraume?)
  • 1956 : Trois femmes autour de Yoshinaka (しん平家へいけ物語ものがたり 義仲よしなかをめぐるさんにんおんな, Shin heike monogatari: Yoshinaka o meguru sannin no onna?)
  • 1956 : Étincelles (火花ひばな, Hibana?)
  • 1956 : Tsukigata Hanpeita (月形つきがた半平はんぺんふとし はなまき あらしまき, Tsukigata Hanpeita: Hana no maki arashi no maki?)
  • 1957 : Le Roman de Genji - Ukifune (源氏物語げんじものがたり 浮舟うきふね, Genji monogatari: Ukifune?)
  • 1957 : Carnets secrets du détroit de Naruto (鳴門なるとじょう, Naruto hichō?)
  • 1958 : Le Banquet des fleurs (はる高樓こうろうはなうたげ, Haru kōrō no hana no en?)
  • 1958 : Une femme d'Osaka (大阪おおさかおんな, Ōsaka no onna?)
  • 1958 : Le Héron blanc (白鷺しらさぎ, Shirasagi?)[17]
  • 1959 : Flamme de la passion (情炎じょうえん, Jōen?)
  • 1959 : Un tableau éphémère (かげろう絵図えず, Kagero ezu?)

Les années 1960

[modifier | modifier le code]

Scénariste

[modifier | modifier le code]

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Sélections

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Festival international du film de La Rochelle, « Teinosuke Kinugasa », sur archives.festival-larochelle.org, .
  2. a b c d e et f Collectif d'auteurs sous la direction de Pascal-Alex Vincent, Dictionnaire du cinéma japonais en 101 cinéastes : L'Age d'or 1935-1975, Carlotta Films, , 242 p. (ISBN 978-2-37797-017-9), p. 64-65.
  3. a b c d et e « Dictionnaire Larousse, édition du cinéma », sur larousse.fr, (consulté le ).
  4. a b et c Max Tessier, Le Cinéma japonais, Paris, Armand Colin, , 128 p. (ISBN 2-200-34162-8), p. 17.
  5. a b et c (en) « Jujiro », San Francisco Silent Film festival,‎ sfsff 2008 (lire en ligne).
  6. a b c d et e Max Tessier, Le Cinéma japonais, Paris, Armand Colin, , 128 p. (ISBN 2-200-34162-8), p. 24-25.
  7. « Une page folle (par Laure Favret) » (consulté le ).
  8. a b et c Tadao Satō, Le Cinéma japonais (tome I), Éditions du Centre Pompidou, , 264 p. (ISBN 2-85850-919-0), p. 127.
  9. (en) « The 27th Academy Awards - 1955 », sur oscars.org, Oscars du cinéma (consulté le ).
  10. (ja) « Filmographie », sur JMDB (consulté le ).
  11. Hideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française, « Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985) », Cinémathèque française, 1er trimestre 1984, 144 p. (lire en ligne), p. 105.
  12. Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome II), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 265-266.
  13. note : la 1re partie est réalisée par Shirō Toyoda, la 2e partie est réalisée par Mikio Naruse et la 3e partie est réalisée par Kajirō Yamamoto.
  14. La Légende du Grand Bouddha : titre français du film lors de la rétrospective « Les Splendeurs de la Daiei, 2e partie : les héritiers du grand maître » du 8 janvier au samedi 29 mars 2014 à la MCJP.
  15. a et b La Légende du Grand Bouddha (1953) - Festival de Cannes.
  16. a et b La Porte de l'Enfer (1953) - Festival de Cannes.
  17. a b et c Le Héron blanc (1958) - Festival de Cannes.
  18. La Chanson de la lanterne : titre français du film lors de la rétrospective « Les Splendeurs de la Daiei, 2e partie : les héritiers du grand maître » du 8 janvier au samedi 29 mars 2014 à la MCJP.
  19. (ja) « 1re cérémonie des prix du film Mainichi - (1946ねん) », sur mainichi.jp (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • 1977 : Ma jeunesse avec le cinéma - un aspect de l'histoire du cinéma japonais (わが映画えいが青春せいしゅん 日本にっぽん映画えいがいち側面そくめん, Waga eiga no seishun - Nippon eiga-shi no ichi sokumen?) de Teinosuke Kinugasa aux éditions Iwanami

Liens externes

[modifier | modifier le code]