Teruo Ishii
Naissance |
Tokyo (Japon) |
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Nationalité |
![]() |
Décès |
(à 81 ans) Tokyo (Japon) |
Profession | Réalisateur |
Films notables |
The Blind Woman's Curse Black Line Abashiri bangaichi |
Teruo Ishii (
Biographie et carrière[modifier | modifier le code]
Débuts[modifier | modifier le code]
Teruo Ishii est né le dans le voisinage d'Asakusa, un quartier populaire de Tokyo, Japon. Il apprécie très tôt le cinéma si bien que ses parents l'emmènent voir les films étrangers et, en particulier, les films français[3]. Ishii commence sa carrière en 1942 à la Tōhō en tant qu'assistant réalisateur. Celle-ci est interrompue par la Seconde Guerre mondiale lorsqu'il est envoyé survoler la Mandchourie pour prendre des photographies aériennes des effets de bombardements[4].
Shintōhō[modifier | modifier le code]
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e1/Ken_Utsui_and_Utako_Mitsuya_in_Spaceship_of_Human_Destruction%2C_Super_Giant_5%2C_1958.jpg/170px-Ken_Utsui_and_Utako_Mitsuya_in_Spaceship_of_Human_Destruction%2C_Super_Giant_5%2C_1958.jpg)
Ishii rejoint les nouveaux studios Shintōhō au mois de mars 1947[4]. Le réalisateur se souvient de cette période comme étant « Sans doute la période la plus heureuse de [sa] vie professionnelle »[5],[3]. Il travaille comme assistant réalisateur avec Mikio Naruse qu'il considèrera comme son précepteur pendant le restant de sa carrière[1]. Il travaille également avec Hiroshi Shimizu et apprend le métier de scénariste avec Shin'ichi Sekizawa, mieux connu en Occident par la série des films intitulés Godzilla (Godzilla de 1954, Godzilla de 1998). Ishii fait ses premiers pas de réalisateur en 1957 avec King of the Ring: The World of Glory (Ringu no ōja: Eikō no sekai), un film qui a la boxe pour thème[4].
Il lui échoit ensuite de réaliser six épisodes de L'Invincible Spaceman (Super Giant (en)), une série de science-fiction destinée principalement aux enfants[4]. Cette série de neuf épisodes a été, par la suite, réduite à quatre sous le nom de Starman pour les besoins pour la télévision américaine. De 1958 à 1961 Ishii réalise quatre films noirs de la série intitulée Line ((ja) Chitai). Pour le dernier film de cette série, Sexy Line ((ja) Sexy chitai), Ishii promène sa caméra dans les rues d'Asakusa et de Ginza afin de filmer sur le vif. Ce film a été qualifié de « perspicace, intelligent et contagieux » et de « merveilleux cliché du monde souterrain de Tokyo habité par des prostituées, des malfrats et des « flics ». Le tout est filmé dans un style véridique. »[2]
Toei[modifier | modifier le code]
Les studios Shintōhō font faillite en 1961 obligeant Ishii à chercher du travail auprès d'une autre firme. C'est ainsi qu'il rejoint la Tōei pour lequel il réalise Flower and Storm and Gang (Hana to arashi to gyangu, 1961), avec l'acteur Ken Takakura[4].
Abashiri Prison, son film de 1965, conforte la position de l'acteur Takakura dans la célébrité et offre au réalisateur son plus retentissant succès des années 1960. Ishii réalisera par la suite 10 des 18 films que comporte cette série.
En 1968, Ishii réalise deux séries (très appréciées) de films long métrage pour Toei. Pour la première vidéo de la série Hot Springs Geisha (1968-1972), Ishii insère à nouveau avec succès son « style cinématographique empreint de sardonisme menaçant dans cette « importante » comédie légère et frivole mettant en scène des geishas-masseuses opérant dans une source chaude »[6],[7]. Ishii confie ensuite cette série à d'autres réalisateurs. La série des Joys of Torture (1968-1973) conviennent mieux à Ishii. Ce dernier réalisera les huit films qui la composent. À commencer par Femmes criminelles (1968) qui a pour sujet l'histoire de la torture au Japon[8]. Passionné d'ouvrages d'horreurs et admirateur de l'auteur de romans à suspense Edogawa Ranpo depuis l'enfance, Ishii adapte maintes histoires terrifiantes de cet auteur à ses films durant cette période. C'est ainsi que naît le plus connu d'entre eux, Horrors of Malformed Men[3]. Le terme d'ero guro (grotesque érotique), utilisé pour décrire les écrits de Ranpo, s'applique également aux films d'Ishii. Le terme désigne toujours, au Japon, les films mettant en scène le sadomasochisme le plus extrême. Weisser écrit à ce sujet :
« Les films de « Torture » réalisés par Ishii sont encore les meilleurs et n'ont pour rivaux que les productions d'un certain Kōji Wakamatsu (particulièrement Torture Chronicles: 100 Years (1975), quelques-unes de Masaru Konuma (i.e., Une femme à sacrifier et Fleur secrète, tous deux produits en 1974) et une autre encore de Go Ijuin (Captured For Sex 2, 1986)[9],[10]. »
Ishii a réalisé plusieurs des films à succès pour Toei au cours des années 1970 dont un « film rose violent », Female Yakuza Tale: Inquisition and Torture (1973)[11], avec l'actrice Reiko Ike et un des films de la série Street Fighter intitulé The Street Fighter’s Last Revenge (Gyakushu! Satsujin Ken), avec l'acteur Sonny Chiba au milieu des années 1970[12]. Ishii a également fait une incursion dans le genre Biker violent, avec Detonation! Violent Riders (Bakuhatsu! Bōsōzoku, 1975), Detonation! Violent Games (Bakuhatsu! Bōsō yūgi, 1976)[13].
Ishii renonce au cinéma après 1979 pour se consacrer avant tout à la télévision tout au long des années 1980.
Fin de carrière[modifier | modifier le code]
Ishii renoue avec les studios Toei en 1991 pour la réalisation d'un film de V-cinema, The Hit Man: Blood Smells Like Roses. En 1993, il transpose en un film, Master of the Gensenkan Inn (Gensenkan shujin), un manga de Yoshiharu Tsuge et, en 1998, il porte à l'écran le manga d'avant-garde Wind-Up Type (Nejishiki) du même auteur[2]. En 1999, il reprend Hell (Jigoku, 1960), fameux film du réalisateur Nobuo Nakagawa, en s'inspirant de l'essai écrit par Shōkō Asahara, fondateur de la secte Aum Shinrikyō[1].
Son dernier film, The Blind Beast Vs The Dwarf (2001), est également inspiré de l'œuvre d'Edogawa Ranpo[1].
Méconnu hors des frontières du Japon durant une bonne partie de sa carrière, l'œuvre d'Ishii a été découverte et appréciée en Occident. Ishii a honoré de sa présence des festivals consacrés à ses films que ce soit au Festival du Film d'Extrême Orient d'Udine en Italie ou à L'Étrange Festival en France[3]. Au cours de ses dernières années, Ishii a souvent parlé d'un projet qui lui tenait à cœur et qu'il appelait Il était une fois au Japon[14]. Le sujet en était l'épopée d'un gangster avec l'acteur Ken Takakura[3]. Isshii meurt le , à l'âge de 81 ans, sans que son projet aboutisse. Tout au long de sa carrière, ses réalisations d'une grande variété de thèmes incluent les arts martiaux, la science-fiction, les films d’horreur et d'épouvante, les films érotiques et les films noirs. Ses 83 films sont un résumé de la tendance cinématographique en vogue au Japon pendant la deuxième partie du XXe siècle.
Filmographie[modifier | modifier le code]
Sources pour la filmographie : les livres The Yakuza Movie Book: A Guide to Japanese Gangster Films[15] et A Critical Handbook of Japanese Film Directors - From the Silent Era to the Present Day[16] ainsi que les bases de données IMDb[17] et JMDb[18].
Années 1950[modifier | modifier le code]
- 1957 : Ringu no ōja: Eikō no sekai (リングの
王者 栄光 の世界 ) - 1957 : L'Invincible Spaceman : épisode 1 (
鋼鉄 の巨人 , Kōtetsu no kyojin / Sūpā jaiantsu , Super Giant)[19],[20] - 1957 : L'Invincible Spaceman : épisode 2 (
続 鋼鉄 の巨人 , Zoku kōtetsu no kyojin / Zoku sūpā jaiantsu , Super Giant 2)[19],[20] - 1957 : L'Attaque des soucoupes volantes (
鋼鉄 の巨人 怪 星 人 の魔 城 , Kōtetsu no kyojin: Kaseijin no majō , Invaders From the Planets, Super Giant 3)[21],[22] - 1957 : L'Attaque des soucoupes volantes (
鋼鉄 の巨人 地球 滅亡 寸前 , Kōtetsu no kyojin: Chikyū metsubō sunzen , The Earth in Danger, Super Giant 4)[21] - 1957 : Gonin no hanzaisha (
五 人 の犯罪 者 ) - 1957 : Spaceship of Human Destruction, Super Giant 5 (スーパー・ジャイアンツ
人工 衛星 と人類 の破滅 , Sūpā jaiantsu: Jinkō eisen to jinrui no hametsu ) - 1958 : Destruction of the Space Fleet, Super Giants 6 (スーパー・ジャイアンツ
宇宙 艇 と人工 衛星 の激突 , Sūpā jaiantsu: Uchūtei to jinkō eisen no kekitotsu ) - 1958 : Amagi shinjū: Tengoku ni musubu koi (
天城 心中 天国 に結 ぶ恋 ) - 1958 : Quai de la chair (
女体 棧橋 , Jotai senbashi )[23] - 1958 : White Line (
白線 秘密 地帯 , Shirosen himitsu chitai )[19] - 1958 : Joōbachi no ikari (
女王蜂 の怒 り ) - 1959 : Senjo no nadeshiko (
戦場 のなでしこ ) - 1959 : Mōfubuki no shitō (
猛 吹雪 の死闘 ) - 1959 : Nippon romansu ryokō (
日本 ロマンス旅行 )
Années 1960[modifier | modifier le code]
- 1960 : Black Line (
黒 線 地帯 , Kurosen chitai ) - 1960 : L'Île qui aspire les femmes (
女体 渦巻 島 , Nyotai uzumaki shima )[24] - 1960 : Yellow Line (
黄 線 地帯 , Ōsen chitai )[19] - 1960 : Joōbachi to daigaku no ryū (
女王蜂 と大学 の龍 ) - 1961 : Sexy Line (セクシー
地帯 , Sekushī chitai )[19] - 1961 : Ren'ai zubari kōza (
恋愛 ズバリ講座 第 三 話 ) - 1961 : Hana to arashi to gyangu (
花 と嵐 とギャング ) - 1961 : Kiri to kage (
霧 と影 ) - 1961 : Kiiroi fūdo (
黄色 い風土 ) - 1962 : Koi to taiyō to gyangu (
恋 と太陽 とギャング ) - 1962 : The G-men of the Pacific (
太平洋 のGメン, Taiheiyō no G-men ) - 1963 : Ankokugai no kaoyaku: Jūichinin no gyangu (
暗黒 街 の顔役 十 一 人 のギャング ) - 1963 : Gyangu tai G-men: Shūdan kinko yaburi (ギャング
対 Gメン集団 金庫 破 り ) - 1963 : Kill the Boss (
親分 を倒 せ, Bosu o taose ) - 1963 : Shōwa kyōkakuden (
昭和 侠客 伝 ) - 1964 : Tōkyō gyangu tai Honkon gyangu (
東京 ギャング対 香港 ギャング ) - 1964 : Narazumono (ならず
者 ) - 1964 : Gokinzō yaburi (
御 金蔵 破 り ) - 1964 : Irezumi totsugekitai (いれずみ
突撃 隊 ) - 1965 : Kaoyaku (
顔役 ) - 1965 : Abashiri Prison (
網走 番外地 , Abashiri bangaichi ) - 1965 : Zoku abashiri bangaichi (
続 網走 番外地 ) - 1965 : Abashiri bangaichi: Bōkyō hen (
網走 番外地 望郷 篇 ) - 1965 : Abashiri bangaichi: Hokkai hen (
網走 番外地 北海 篇 ) - 1966 : Nihon zero chitai: Yoru o nerae (
日本 ゼロ地帯 夜 を狙 え ) - 1966 : Abashiri Prison: Duel in the Wind (
網走 番外地 荒野 の対決 , Abashiri bangaichi: Kōya no taiketsu ) - 1966 : Big Villain Plan (
大 悪党 作戦 , Daiakutō sakusen ) - 1966 : Abashiri bangaichi: Nangoku no taiketsu (
網走 番外地 南国 の対決 ) - 1966 : Shinka 101: Koroshi no yōjimbō (
神火 101殺 しの用心棒 ) - 1966 : Abashiri bangaichi: Daisetsugen no taiketsu (
網走 番外地 大 雪原 の対決 ) - 1967 : Abashiri bangaichi: Kettō reika 30-do (
網走 番外地 決 斗 零下 30度 ) - 1967 : Otoshimae (
決着 ) - 1967 : Abashiri Prison: Challenge for Glory (
網走 番外地 悪 への挑戦 , Abashiri bangaichi: Aku e no chōsen ) - 1967 : Abashiri Prison: Duel in the Snow Storm (
網走 番外地 吹雪 の斗 争 , Abashiri bangaichi: Fubuki no tōsō ) - 1968 : Zoku otoshimae (
続 決着 ) - 1968 : Vierges pour le Shogun (
徳川 女系 図 , Tokugawa onna keizu )[25] - 1968 : Onsen anma geisha (
温泉 あんま芸者 ) - 1968 : Femmes criminelles (
徳川 女 刑罰 史 , Tokugawa onna keibatsushi )[25] - 1969 : Orgies sadiques de l'ère Edo (
残酷 異常 虐待 物語 元禄 女系 図 , Zankoku ijō gyakutai monogatari: Genroku onna keizu )[25] - 1969 : Ijōse ai kiroku: Harenchi (
異常 性愛 記録 ハレンチ ) - 1969 : The Friendly Killer (
昇 り竜 鉄火 肌 , Noboriryū tekka hada ) - 1969 : L'Enfer des tortures (
徳川 いれずみ師 責 め地獄 , Tokugawa irezumi shi: Seme jigoku )[25] - 1969 : La Loi yakuza (やくざ
刑罰 史 私刑 , Yakuza keibatsu shi: Rinchi )[25] - 1969 : Déviances et Passions (
明治大 正 昭和 猟奇 女 犯罪 史 , Meiji Taishō Shōwa: Ryoki onna hanzai shi )[25] - 1969 : L'Effrayant Docteur Hijikata (
江戸川 乱歩 全集 恐怖 奇形 人間 , Edogawa Ranpo zenshū: Kyōfu kikei ningen )
Années 1970[modifier | modifier le code]
- 1970 : Koroshiya ninbetsuchō (
殺 し屋 人別 帳 ) - 1970 : Kangoku ninbetsuchō (
監獄 人別 帳 ) - 1970 : The Blind Woman's Curse (
怪談 昇 り竜 , Kaidan noboriryū ) - 1972 : Hijirimen bakuto (
緋 ぢりめん博徒 ) - 1973 : Les Huit Vertus bafouées (ポルノ
時代 劇 忘八武士 道 , Poruno jidaigeki: Bōhachi bushidō ) - 1973 : Female Yakuza Tale: Inquisition and Torture (やさぐれ
姐 御 伝 総括 リンチ, Yasagure anagoden: Sōkatsu rinchi ) - 1973 : Gendai ninkyō shi (
現代 任侠 史 ) - 1974 : Chokugeki! Jigokuhen (
直撃 !地獄 拳 ) - 1974 : Chokugeki! Jigokuhen daigyakuden (
直撃 地獄 拳 大 逆転 ) - 1975 : Great Jailbreak (
大 脱獄 , Daidatsugoku ) - 1975 : Bakuhatsu! Bōsōzoku (
爆発 !暴走 族 ) - 1975 : Jitsuroku san'okuen jiken: Jikō seiritsu (
実録 三 億 円 事件 時効 成立 ) - 1976 : Bakuhatsu! Bōsō yūgi (
爆発 !暴走 遊戯 ) - 1976 : Kinkin no runpen taishō (キンキンのルンペン
大将 ) - 1976 : Bōsō no kisetsu (
暴走 の季 節 ) - 1977 : Wakusei Robo: Dangadō A tai Konchū robotto gundan (
惑星 ロボ ダンガードA対 昆虫 ロボット軍団 ) - 1979 : Bōryoku senshi (
暴力 戦士 )
Années 1990[modifier | modifier le code]
Années 2000[modifier | modifier le code]
- 2001 : The Blind Beast Vs The Dwarf (
盲 獣 VS 一寸法師 , Mōjū vs Issun-bōshi )
Distinctions[modifier | modifier le code]
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- 1994 : prix spécial pour sa carrière et pour le film Gensenkan shujin au festival du film de Yokohama
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Tavantzis, Nicolas, Sevin Michel (traducteur) « Nicolas Tavantzis interviews Ishii », hkamania, (consulté le ).
- (en) Curti, Roberto « Roman Porno Revisited: Teruo Ishii, the Outcast », (consulté le ).
- (en) Mes, Tom « Tom Mes interviews Ishii at Midnight Eye », midnighteye, (consulté le )
- (en) Schilling, Mark The Yakuza Movie Book: A Guide to Japanese Gangster Films, éditeur=Stone Bridge Press, Berkeley, California, 2003, p. 56, ISBN (ISBN 1880656760).
- « without doubt the most joyful period of my professional life. »
- « darkly sardonic cinematic style in favor of this light and frivolous 'mainstream' comedy about geisha masseuses operating inside a hotsprings resort. »
- (en) Weisser, Thomas & Yuko Mihara Weisser Japanese Cinema Encyclopedia: The Sex Films, 1998, p. 198-199. Éditeur: Vital Books : Asian Cult Cinema Publications, Miami, (ISBN 1889288527).
- Weisser, p. 198
- « The Ishii Torture movies are still the best-made, rivaled only by certain Koji Wakamatsu productions (especially Torture Chronicles: 100 Years (1975)), a few from Masaru Konuma i.e., Wife to be Sacrificed and Flower and Snake (both 1974)) and Go Ijuin's Captured For Sex 2 (1986) »
- Weisser, p.215.
- Weisser, p. 152.
- Schilling, p. 69.
- Weisser, p. 377.
- « Once Upon a Time in Japan »
- (en) Schilling, Mark The Yakuza Movie Book: A Guide to Japanese Gangster Films, Pages 55 à 70, Stone Bridge Press, Berkeley, California, 2003. (ISBN 1880656760)
- (en) Alexander Jacoby, A Critical Handbook of Japanese Film Directors : From the Silent Era to the Present Day, Berkeley, Calif., Stone Bridge Press, , 398 p. (ISBN 978-1-933330-53-2), p. 85 et P.86
- « Teruo Ishii » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- (ja) Teruo Ishii sur la Japanese Movie Database
- « Shintōhō : un vent nouveau », sur mcjp.fr (version du sur Internet Archive)
- « L'Invincible Spaceman », sur cnc.fr (consulté le )
- « L'Attaque des soucoupes volantes », sur encyclocine.com (consulté le )
- Note : le film L'Attaque des soucoupes volantes sorti en salles en France le est composé des épisodes trois et quatre de la série Super Giant.
- Quai de la chair (1958) - MCJP
- L'Île qui aspire les femmes (1960) - MCJP
- Jean-François Rauger, « Six contes cruels d'Ishii - Perversions sexuelles et déchaînements de violence selon le réalisateur Nippon », Le Monde, (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Curti, Roberto « Roman Porno Revisited: Teruo Ishii, the Outcast », (consulté le );
- (en) Mes, Tom « Tom Mes interviews Ishii at Midnight Eye », Midnighteye, (consulté le );
- (en) Schilling, Mark The Yakuza Movie Book: A Guide to Japanese Gangster Films, Pages 55–70, Stone Bridge Press, Berkeley, California, 2003, (ISBN 1880656760)
- (en) Tavantzis, Nicolas & Sevin Michel (traducteur) « Nicolas Tavantzis interviews Ishii », www.hkmania.com HK Mania, (consulté le );
- (en) « TERUO ISHII », Complete Index to World Film (consulté le );
- (en) Tominaga, Shinichi. (2000). "Geishas, Motorcycle Gangs and Supergiants: The World of Teruo Ishii—A spirited discussion between Teruo Ishii and cult director Takao Nakano." (Interview réalisée à Tokyo, Février 2000) op. Asian Cult Cinema, no 28, Juillet 2000, p. 48–62;
- (en) Weisser, Thomas & Yuko Mihara Weisser Japanese Cinema Encyclopedia: The Sex Films, pages 198-199, Vital Books : Asian Cult Cinema Publications, Miami, 1998, (ISBN 1889288527).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (ja) Teruo Ishii sur la Japanese Movie Database
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :