Trannoy
Personnalités
[modifier | modifier le code]- André Trannoy (1907-1994), atteint de poliomyélite, fondateur de l’Association des paralysés de France ;
- Alexandre Trannoy (19?-1980), réalisateur français ;[1]
- Gaston Trannoy (1880-1955), architecte français ;
- Gustave Trannoy (1837-1907), homme politique français, maire de Péronne (Somme) ;
- Ildephonse Amédée Trannoy (1865-1934), enseignant et helléniste français ;
- Michèle Coltelloni-Trannoy (19?-), professeure d'université française ;
- Pierre Amable Jean-Baptiste Trannoy (1772-1833), chirurgien, professeur d'histoire naturelle à l’École centrale du département de la Somme.
Barons de Trannoy
[modifier | modifier le code]- Famille originaire de l'Artois éteinte en Belgique en 2006.
Une branche de la famille française Trannoy (le couple (de) Trannoy-Watteau) a été titrée baron par lettres patentes du roi Charles X en 1830, titre transmissible par primogéniture masculine[2]. Adrien Agapite, déjà né en Belgique, un des fils du baron Jean Antoine Stanislas Pascal de Trannoy, chevalier de l'ordre de Saint-Louis[3], s'est installé en Belgique et s'est marié à Louvain (Leuven) et y créa une branche belge admise en 1883 dans la noblesse belge. La famille des barons de Trannoy s'est éteinte en 2006 en Belgique[4]. Le nom de Trannoy a été joint, à la suite d'un souhait testamentaire, au patronyme de trois membres de la famille de Meeûs d'Argenteuil et à leurs descendants depuis 1953. La famille de Trannoy compte néanmoins encore de nombreux descendants français et belges. Les trois derniers barons furent trois frères, les trois plus jeunes fils du baron Paul de Trannoy[5] et de Savina de Knyff[6] :
- Henri de Trannoy (1879-1953), devenu baron en 1890 après le décès de son père.
- Le général-baron Gaston de Trannoy (1880-1960), cavalier, président de la Fédération équestre internationale, conseiller communal de Villers-la-Ville, et père de trois filles (qui eurent chacune une descendance)[7]. Il obtint en 1923 concession du titre personnel de baron. Il avait épousé Ghislaine Dumont de Chassart. Par son mariage, il devint le beau-frère du chevalier Henry de Menten de Horne, autre officier et cavalier célèbre.
- Monseigneur Jules, baron de Trannoy (1883-1970), protonotaire apostolique AIP, ancien aumônier militaire au 1er régiment de chasseurs à cheval (Belgique) pendant la première Guerre mondiale, aumônier de la Cour honoraire, etc. Il écrivit une étude sur Marie Pauline Jaricot et l'Œuvre pontificale de la propagation de la foi. Il avait bien connu à Malines Edmond Leclef (chanoine) et également protonotaire apostolique qui avait été le secrétaire du cardinal Joseph-Ernest Van Roey.
Jules de Trannoy est devenu baron en 1960 après le décès de son frère Gaston. La messe de ses funérailles a eu lieu en la cathédrale Saint-Rombaut sous l'autorité du cardinal Léon Joseph Suenens.
- Liste des familles éteintes de la noblesse française depuis 1900
- Familles éteintes de la noblesse belge
- Liste de devises de familles belges : Gaston de Trannoy choisit en 1923 cette devise : Deo regique fidelis.
Autres
[modifier | modifier le code]- La place André-Trannoy du 13e arrondissement de Paris porte le nom d’André Trannoy (1907-1994) depuis 2003.
- de Trannoyplein (ou square de Trannoy) à Tongerlo, Westerlo, province d'Anvers, Belgique
- Rue du Trannoy à Quaregnon (Belgique)
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.imdb.com/name/nm2024204/
- Baron de Ryckman de Betz, Armorial général de la noblesse belge, seconde édition de 1957
- Journal de Paris n°233 du dimanche 21 août 1814, liste des nouveaux chevaliers de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- État présent de la noblesse belge (2013), p. 243-244.
- Paul de Trannoy (nl)
- Famille de Knyff
- Gaston de Trannoy (nl)